Dès son arrivée, Luis Enrique a imposé une discipline de fer : feuilles d’émargement obligatoires, rigueur absolue sur l’investissement, et aucune place pour les passe-droits, même pour les cadres du vestiaire parisien. L’Espagnol a rapidement affirmé son autorité, bénéficiant d’un soutien total de la direction, un privilège rare à Paris. Son credo ? L’institution au-dessus de tout. Cette exigence, saluée pour son ambition, a aussi généré de l’incompréhension chez certains joueurs, notamment lors de la gestion des cas Kimpembe, Donnarumma, Kolo Muani ou Asensio, qui se sont sentis mis à l’écart ou traités avec une brutalité inhabituelle.
Le documentaire diffusé sur Luis Enrique a même choqué une partie du vestiaire, dévoilant des scènes de critiques cinglantes, de jets de bouteilles et de recadrages musclés envers des cadres comme Mbappé et Dembélé. Plusieurs joueurs ont alors fait remonter leur malaise à la direction, pointant un management jugé parfois “trop brutal” et dogmatique.
Le documentaire diffusé sur Luis Enrique a même choqué une partie du vestiaire, dévoilant des scènes de critiques cinglantes, de jets de bouteilles et de recadrages musclés envers des cadres comme Mbappé et Dembélé. Plusieurs joueurs ont alors fait remonter leur malaise à la direction, pointant un management jugé parfois “trop brutal” et dogmatique.
Remise en question de Luis Enrique et apaisement progressif
Face à la grogne, Al-Khelaïfi et Luis Campos ont, selon L'Equipe, convoqué Luis Enrique pour une réunion de crise, l’invitant à tempérer son approche. Début décembre, le coach espagnol a pris la parole devant son groupe, promettant de "mettre de l’eau dans son vin" et d’assouplir sa gestion. Cette autocritique, rare à ce niveau, a été saluée par le vestiaire et a permis de désamorcer les tensions. Depuis, l’ambiance s’est nettement améliorée, les résultats sont revenus, et le collectif a retrouvé de la cohésion.
