PSG - Paris SG
Expatrié en MLS depuis plus d'un an, l'ex milieu offensif de l'Olympique de Marseille, Romain Alessandrini, est revenu dans un long entretien accordé à So Foot sur l'époque Marcelo Bielsa. Une période qui ne laisse pas bon souvenir au natif de Marseille.
"Je suis peut-être l’un des seuls, avec deux-trois autres, à avoir égratigné le grand Bielsa. Parce que les autres ont peur, tout simplement. Bielsa, c’était – et c’est encore – un sujet sensible en France. Il dégage quelque chose. C’est un Monsieur quand même. Vraiment. On le respecte pour ça. Mais pourquoi cacher qu’il n’a jamais rien gagné, qu’il a lâché toutes les équipes qu’il a eues ? On dit juste que c’est un très grand entraîneur parce que Guardiola a dit qu’il s’était inspiré de lui ? Faut arrêter… (...) On ne prenait pas de plaisir à l’entraînement : que des passes, des trucs tactiques, des courses, et très peu de jeu. Dans le vestiaire, on en avait marre. Ça a fonctionné les six premiers mois. Sauf qu’on a lâché, mentalement ou physiquement, je ne sais pas trop. Avec Bielsa, les gens n’ont retenu que le bon, mais ils ont oublié tout le reste". a confié Alessandrini.
"Je suis peut-être l’un des seuls, avec deux-trois autres, à avoir égratigné le grand Bielsa. Parce que les autres ont peur, tout simplement. Bielsa, c’était – et c’est encore – un sujet sensible en France. Il dégage quelque chose. C’est un Monsieur quand même. Vraiment. On le respecte pour ça. Mais pourquoi cacher qu’il n’a jamais rien gagné, qu’il a lâché toutes les équipes qu’il a eues ? On dit juste que c’est un très grand entraîneur parce que Guardiola a dit qu’il s’était inspiré de lui ? Faut arrêter… (...) On ne prenait pas de plaisir à l’entraînement : que des passes, des trucs tactiques, des courses, et très peu de jeu. Dans le vestiaire, on en avait marre. Ça a fonctionné les six premiers mois. Sauf qu’on a lâché, mentalement ou physiquement, je ne sais pas trop. Avec Bielsa, les gens n’ont retenu que le bon, mais ils ont oublié tout le reste". a confié Alessandrini.
