L'aventure éclair de Jorge Sampaoli à Rennes a mis une avant un sacré problème de projet. Dans un entretien accordé à Sport, le technicien argentin lève le voile sur les désaccords structurels qui ont précipité son départ. "On pouvait construire quelque chose avec des jeunes, monter un projet à moyen terme", a t'il déclaré. Une vision contrariée par des dirigeants accros au court-termisme, selon lui.
Le constat est cinglant : arrivé en novembre 2024 pour sauver un navire en perdition (16ᵉ), Sampaoli claque la porte deux mois plus tard, laissant derrière lui un bilan catastrophique (7 défaites en 10 matches). "Quand la relégation menace, les joueurs ont peur", analyse-t-il, pointant du doigt l'incapacité du club à gérer la pression. Un aveu qui en dit long sur une forme d'amateurisme qui règne au Stade Rennais, chose qu'avait déjà souligné l'ex président du SRFC, Olivier Létang.
Les révélations de l'ancien coach de l'OM dessinent une guerre des ego silencieuse. "Je ne pouvais pas coacher une équipe dont je n'avais pas choisi les joueurs", tonne-t-il, visant directement le mercato hivernal piloté par Frédéric Massara. Un bras de fer avec le directeur sportif qui rappelle ses passations de pouvoir houleuses à Séville ou Flamengo.
Pire : Sampaoli accuse la direction d'avoir saboté ses demandes de recrutement. "On m'a promis un projet, on m'a offert une rustine", semble-t-il dire. De quoi expliquer l'implosion d'une collaboration qui n'aura duré que le temps d'un hiver breton.
Et maintenant ? Si Rennes a depuis évité la relégation, les confessions de Sampaoli mettent en lumière les dissensions internes qui rongent le club. Car oui, la décision de nommer Habib Beye au poste d'entraîneur, n'a jamais fait l'unanimité, et encore moins maintenant. Et que dire du mercato piloté par le président Arnaud Pouille ? Un recrutement très onéreux qui fait grincer des dents.
Le constat est cinglant : arrivé en novembre 2024 pour sauver un navire en perdition (16ᵉ), Sampaoli claque la porte deux mois plus tard, laissant derrière lui un bilan catastrophique (7 défaites en 10 matches). "Quand la relégation menace, les joueurs ont peur", analyse-t-il, pointant du doigt l'incapacité du club à gérer la pression. Un aveu qui en dit long sur une forme d'amateurisme qui règne au Stade Rennais, chose qu'avait déjà souligné l'ex président du SRFC, Olivier Létang.
Les révélations de l'ancien coach de l'OM dessinent une guerre des ego silencieuse. "Je ne pouvais pas coacher une équipe dont je n'avais pas choisi les joueurs", tonne-t-il, visant directement le mercato hivernal piloté par Frédéric Massara. Un bras de fer avec le directeur sportif qui rappelle ses passations de pouvoir houleuses à Séville ou Flamengo.
Pire : Sampaoli accuse la direction d'avoir saboté ses demandes de recrutement. "On m'a promis un projet, on m'a offert une rustine", semble-t-il dire. De quoi expliquer l'implosion d'une collaboration qui n'aura duré que le temps d'un hiver breton.
Et maintenant ? Si Rennes a depuis évité la relégation, les confessions de Sampaoli mettent en lumière les dissensions internes qui rongent le club. Car oui, la décision de nommer Habib Beye au poste d'entraîneur, n'a jamais fait l'unanimité, et encore moins maintenant. Et que dire du mercato piloté par le président Arnaud Pouille ? Un recrutement très onéreux qui fait grincer des dents.
