Capable de faire tomber le PSG pour ensuite s'effondrer en terre bretonne une semaine plus tard, l'AS Monaco cultive une schizophrénie sportive qui commence à peser lourd sur ses ambitions.
Au sortir de cette défaite face au Stade Brestois, Sébastien Pocognoli a livré une analyse sans concession. Si le technicien belge refuse de se cacher derrière des excuses climatiques - écartant l'influence du vent - il pointe du doigt un déficit criant de « justesse technique » et un manque de réalisme dans la zone de vérité. Le constat est d'autant plus amer que les Monégasques, en supériorité numérique à 11 contre 10, ont affiché une stérilité offensive alarmante face au bloc bas adverse, échouant à créer le danger malgré une volonté affichée de casser les lignes.
Pourtant, face à la critique qui monte, l'entraîneur garde le cap. Affirmant être « droit dans ses bottes par rapport au travail effectué », Pocognoli défend l'investissement irréprochable de son groupe et l'intensité maintenue au quotidien à l'entraînement. Mais comme il l'admet lui-même, « le bilan comptable ne doit pas être ce qu'il est ». Cette lucidité sur les chiffres ne masque pas une réalité plus inquiétante : l'absence de continuité dans la performance. Le but encaissé, sur une phase pourtant spécifiquement travaillée durant la semaine, illustre cruellement ce décalage entre la préparation théorique et la réalité du terrain.
Si l'ancien défenseur assume la pression et demande de la patience pour que « tout se mette en place », l'urgence de résultats se fait sentir. Mais ce qui inquiète le plus, c'est qu'il n'y a aucune évolution positive par rapport à Adi Hutter. Aucune once d'amorçage d'un nouveau cycle ou d'une dynamique positive. Car ne nous trompons pas : le succès face au PSG n'était qu'un mirage.
La question est désormais de savoir jusqu'à quand l'immunité de Pocognoli durera ?
Au sortir de cette défaite face au Stade Brestois, Sébastien Pocognoli a livré une analyse sans concession. Si le technicien belge refuse de se cacher derrière des excuses climatiques - écartant l'influence du vent - il pointe du doigt un déficit criant de « justesse technique » et un manque de réalisme dans la zone de vérité. Le constat est d'autant plus amer que les Monégasques, en supériorité numérique à 11 contre 10, ont affiché une stérilité offensive alarmante face au bloc bas adverse, échouant à créer le danger malgré une volonté affichée de casser les lignes.
Pourtant, face à la critique qui monte, l'entraîneur garde le cap. Affirmant être « droit dans ses bottes par rapport au travail effectué », Pocognoli défend l'investissement irréprochable de son groupe et l'intensité maintenue au quotidien à l'entraînement. Mais comme il l'admet lui-même, « le bilan comptable ne doit pas être ce qu'il est ». Cette lucidité sur les chiffres ne masque pas une réalité plus inquiétante : l'absence de continuité dans la performance. Le but encaissé, sur une phase pourtant spécifiquement travaillée durant la semaine, illustre cruellement ce décalage entre la préparation théorique et la réalité du terrain.
Si l'ancien défenseur assume la pression et demande de la patience pour que « tout se mette en place », l'urgence de résultats se fait sentir. Mais ce qui inquiète le plus, c'est qu'il n'y a aucune évolution positive par rapport à Adi Hutter. Aucune once d'amorçage d'un nouveau cycle ou d'une dynamique positive. Car ne nous trompons pas : le succès face au PSG n'était qu'un mirage.
La question est désormais de savoir jusqu'à quand l'immunité de Pocognoli durera ?
Accueil
Envoyer
Imprimer
Agrandir
Partager
