Suspendu depuis mars dernier suite à son altercation frontale avec l'arbitre Benoît Millot lors d'OL-Brest, Paulo Fonseca voit enfin le bout du tunnel. Le technicien portugais pourra de nouveau fouler les couloirs du vestiaire lyonnais dès le 15 septembre, soit après le déplacement à Rennes ce dimanche (20h45).
Cette date marque une première étape dans la sanction exceptionnelle de neuf mois infligée par la commission de discipline de la LFP. Si Fonseca restera privé de banc de touche jusqu'au 30 novembre, son retour au vestiaire contre Angers le 19 septembre constitue déjà une bouffée d'oxygène. "Je compte les jours pour que ça se termine", avait-il confié récemment, exprimant sa lassitude face à cette "punition injuste".
L'incident du 2 mars avait choqué par sa violence : front contre front avec Millot, le coach lusitanien avait frôlé l'irréparable avant d'être maîtrisé par ses propres joueurs. "J'ai hurlé à son visage. À aucun moment, je n'ai eu l'intention d'avoir un contact", s'était-il justifié par la suite. La LFP avait pourtant tapé fort, estimant que ce "comportement intimidant et menaçant" nécessitait un exemple.
Cette suspension record - inédite pour un entraîneur français - continue de diviser. Fonseca maintient que la sanction vise à "faire de lui un exemple pour le football français", une position que partage une partie du milieu. L'OL avait même envisagé de saisir le CNOSF pour contester cette interdiction de vestiaire.
Paradoxalement, cette mise à l'écart forcée aura peut-être galvanisé les Gones. Invaincu sur ses trois premiers matches de championnat, Lyon qui jouera la Ligue Europa grâce à une belle deuxième partie de saison dernière, est pour l'heure leader de Ligue 1 en compagnie du PSG. "Ma suspension a fortifié le groupe et sa volonté de se battre", reconnaît Fonseca. Un constat qui pourrait rendre son retour d'autant plus savoureux.
Cette date marque une première étape dans la sanction exceptionnelle de neuf mois infligée par la commission de discipline de la LFP. Si Fonseca restera privé de banc de touche jusqu'au 30 novembre, son retour au vestiaire contre Angers le 19 septembre constitue déjà une bouffée d'oxygène. "Je compte les jours pour que ça se termine", avait-il confié récemment, exprimant sa lassitude face à cette "punition injuste".
L'incident du 2 mars avait choqué par sa violence : front contre front avec Millot, le coach lusitanien avait frôlé l'irréparable avant d'être maîtrisé par ses propres joueurs. "J'ai hurlé à son visage. À aucun moment, je n'ai eu l'intention d'avoir un contact", s'était-il justifié par la suite. La LFP avait pourtant tapé fort, estimant que ce "comportement intimidant et menaçant" nécessitait un exemple.
Cette suspension record - inédite pour un entraîneur français - continue de diviser. Fonseca maintient que la sanction vise à "faire de lui un exemple pour le football français", une position que partage une partie du milieu. L'OL avait même envisagé de saisir le CNOSF pour contester cette interdiction de vestiaire.
Paradoxalement, cette mise à l'écart forcée aura peut-être galvanisé les Gones. Invaincu sur ses trois premiers matches de championnat, Lyon qui jouera la Ligue Europa grâce à une belle deuxième partie de saison dernière, est pour l'heure leader de Ligue 1 en compagnie du PSG. "Ma suspension a fortifié le groupe et sa volonté de se battre", reconnaît Fonseca. Un constat qui pourrait rendre son retour d'autant plus savoureux.
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