Si je vous dis FC Nantes et Brésil, vous me dites... (et non, c'est pas Girotto) !

Et on espère avant tout que le très sympathique Andrei GIROTTO ne sera pas déçu, car il est lui aussi un excellent footballeur. Mais PapyFoot était obligé de vous parler de joueur tant adoré chez les pensionnaires du Stade de La Beaujoire... Le 3 juin 1983, le FC NANTES a été officiellement remporté le titre de champion de France, soit leur 6ème titre. Mais ce 3 juin, ne sera pas un jour comme les autres pour ce jeune joueur.

Il répètera à peu près les mêmes mots que son père avait prononcé 17 ans plus tôt, en 1966. Cette année là (comme dit l'autre), le FC NANTES était champion de France avec une équipe de costaud : EON, BUDZINSKI, SUAUDEAU, SIMON, BLANCHET, GONDET, MULLER.

Lui allait sur ses 6 ans lorsque son papa remportait ce titre. Maintenant, beaucoup évoquent, sur la saison 1982-1983, la facilité. Faux, archi faux, rétorque-t-il. Il a fallu travailler dur. A l'arrivée, cela donne l'impression d'une certaine décontraction et d'aisance, mais n'imaginez pas toutes les heures de répétition pour en arriver à ce résultat. Oui, ça l'énerve (comme dit encore un autre).

Il est né le 24 avril 1961 et se souvient qu'il allait voir son père à l'entrainement. Il voulait déjà faire ce métier plus tard. Il passera une partie de sa jeunesse en pension. en pleine campagne. C'est là bas qu'il va découvrir "son football" (si toutefois il avait quelque chose à apprendre). C'est à CHITINAY que les techniciens du FC NANTES vont le repérer. Il va donc faire un stage avec l'aval de son papa.

Nous sommes en août 1977, et les professeurs se nomment SUAUDEAU et ZAETTA. Tout s'est bien passé, puisque dès le mois de septembre, on le retrouvera à NANTES. Tout n'a pas été tout rose, il a même frôlé la catastrophe. Victime de son tempérament généreux, il se blesse. Traumatisme crânien, convalescence, puis retour progressif. Retour à la compétition, et re-blessure. Cette fois-ci entorse à la cheville. Il fallait être fort moralement pour espérer s'en sortir.
Ca y est, il va vite devenir titulaire en 3ème division. 

Son premier match professionnel, c'est à BASTIA qu'il le disputera. Rentré en cours de jeu à la place de Victor TROSSERO, il inscrira le but décisif. Remplaçant... et buteur, c'était un peu son job. Histoire de ne pas perdre le rythme, il fera des matchs avec la D3, mais c'est certain, il est incroyablement doué. Il se rappelle de la rencontre en Coupe d'Europe face aux roumains du STEAUA BUCAREST. A SAUPIN, il est une nouvelle fois remplaçant. A peine rentré, au bout de 5 minutes, le voilà qui inscrit le 3ème but nantais, le but de la victoire 3-2. A partir de là, il va se sentir complètement libéré dans cette équipe, totalement intégré. 
Il affirme que tout cela, il le doit à SUAUDEAU. Mais avec le numéro 10 qu'il porte sur le dos, il sait que les responsabilités sont importantes dans ce club. 

Vous imaginez bien qu'un certain Michel HIDALGO ne puisse pas être insensible. Il fera rapidement partie du groupe France. Rappelez-vous du match France-Yougoslavie avec ce fameux 4-0. HIDALGO avait profité de ce match pour donner une certaine jeunesse à son équipe. PLATINI, GIRESSE et TRESOR absents... oui, oui, absents. On retrouve notre joueur mystère (plus mystère maintenant pour tout le monde), FERRERI, LE ROUX, BOSSIS, BELLONE, TUSSEAU, TIGANA... Quelle raclée.
Oui, un avenir prometteur pour .... JOSE TOURE notre Brésilien Nantais !

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