Alors que l'AS Saint-Etienne va affronter le Sporting Club de Bastia, ce samedi, pour le compte de la 17e journée de Ligue 2, Eirik Horneland a surpris son monde en conférence de presse. L'entraîneur de l'AS Saint-Étienne qui est régulièrement confronté à une cascade de blessures, et qui doit composer sans Pierre Ekwah qui refuse de jouer en L2 avec les Verts, a tenu un discours inattendu sur le mercato hivernal. "Je ne pense pas que la récurrence des blessures actuelles génère un besoin pour le mercato", a-t-il déclaré, prenant le contre-pied des attentes. Une position qui détonne avec l'analyse portée par la cellule de recrutement stéphanoise.
Le technicien norvégien assume pleinement sa ligne : "À la mi-janvier, on aura récupéré l'ensemble de nos joueurs", estime-t-il, minimisant l'urgence d'intervenir sur le marché, un peu à l'image de l'entraîneur du PSG, Luis Enrique. Horneland concède néanmoins une faiblesse au poste de latéral. Mais pour le reste, son diagnostic tranche : "Au niveau du milieu et des attaquants, on a un effectif assez chargé. Peut-être même un peu trop. La situation actuelle ne nous pousse pas à regarder le marché hivernal", martèle-t-il, assumant cette orientation minimaliste.
Cette posture surprend d'autant plus que l'ASSE est loin d'être dominateur en Ligue 2. Avec cinq défaites cette saison, dont celle subie samedi à Dunkerque sur un but de Enzo Bardeli, les Verts peinent à être ce rouleau compresseur qui était attendu au regard de 25 millions d'euros dépensés cet été. Pire, l'ASSE montre de sacrées lacune sur le plan défensif. Le discours de Horneland semble davantage viser à protéger son groupe qu'à refléter la réalité sportive.
Pourtant, du côté de la cellule de recrutement, la réflexion diverge sensiblement. Selon nos informations, l'idée de recruter un vrai numéro 6 au gros volume de jeu est bel et bien à l'étude. Un profil capable de faire le liant entre la défense et l'entrejeu qui fait cruellement défaut.
La dichotomie entre les déclarations publiques de Horneland et les intentions réelles de la direction sportive illustre un décalage stratégique. Alors que le coach privilégie la stabilité du groupe, Kilmer Sports étudie activement le marché pour pallier les lacunes identifiées.
Le technicien norvégien assume pleinement sa ligne : "À la mi-janvier, on aura récupéré l'ensemble de nos joueurs", estime-t-il, minimisant l'urgence d'intervenir sur le marché, un peu à l'image de l'entraîneur du PSG, Luis Enrique. Horneland concède néanmoins une faiblesse au poste de latéral. Mais pour le reste, son diagnostic tranche : "Au niveau du milieu et des attaquants, on a un effectif assez chargé. Peut-être même un peu trop. La situation actuelle ne nous pousse pas à regarder le marché hivernal", martèle-t-il, assumant cette orientation minimaliste.
Cette posture surprend d'autant plus que l'ASSE est loin d'être dominateur en Ligue 2. Avec cinq défaites cette saison, dont celle subie samedi à Dunkerque sur un but de Enzo Bardeli, les Verts peinent à être ce rouleau compresseur qui était attendu au regard de 25 millions d'euros dépensés cet été. Pire, l'ASSE montre de sacrées lacune sur le plan défensif. Le discours de Horneland semble davantage viser à protéger son groupe qu'à refléter la réalité sportive.
Pourtant, du côté de la cellule de recrutement, la réflexion diverge sensiblement. Selon nos informations, l'idée de recruter un vrai numéro 6 au gros volume de jeu est bel et bien à l'étude. Un profil capable de faire le liant entre la défense et l'entrejeu qui fait cruellement défaut.
La dichotomie entre les déclarations publiques de Horneland et les intentions réelles de la direction sportive illustre un décalage stratégique. Alors que le coach privilégie la stabilité du groupe, Kilmer Sports étudie activement le marché pour pallier les lacunes identifiées.