Jordan Veretout est sorti du silence sur son départ mouvementé de l'OM. Dans un entretien accordé au Média Carré, l'ancien milieu phocéen révèle les coulisses de sa mise à l'écart par Roberto De Zerbi et livre des confessions touchantes sur cette période douloureuse qui l'a mené dans le "loft" marseillais.
Le milieu de terrain, aujourd'hui à Al-Arabi au Qatar, ne cache pas sa nostalgie de son passage phocéen. "Ma plus belle expérience entre l'OM, l'OL et l'ASSE ? C'est Marseille", confie-t-il sans détour. "C'est une ville de foot, ils m'ont vraiment accueilli, ça s'est vraiment bien passé sur les deux saisons".
L'international français souligne l'authenticité de sa relation avec les supporters : "J'ai senti de l'amour des supporters, quand tu ne triches pas et que tu mouilles le maillot, ils sont toujours derrière toi". Cette connexion particulière explique d'ailleurs sa déception face aux circonstances de son départ.
Veretout révèle les détails de l'entretien qui a scellé son sort marseillais. "Le jour où j'ai parlé avec le nouveau coach (De Zerbi), il m'a dit que je ne rentrais pas dans son projet et qu'il voulait d'autres joueurs". Cette annonce brutale intervient après deux années extraordinaires passées à la Commanderie.
"Je peux le comprendre", tempère l'ancien Romain, avant d'exprimer sa frustration : "Ce que je trouve un peu dégueulasse, c'est que j'ai passé deux grosses saisons, j'ai donné le max". Cette incompréhension se cristallise autour du traitement qui lui a été réservé par la suite.
La révélation la plus marquante concerne les conditions dégradantes de sa mise à l'écart. "J'ai fini dans un loft et dans le vestiaire de la réserve, ça fait un peu mal", avoue Veretout avec amertume. Cette relégation symbolique représente "une erreur professionnelle" selon ses propres termes.
L'ancien lyonnais détaille cette période compliquée : "Ce sont des moments difficiles pour un joueur. Difficile de s'entraîner seul sans accès au groupe pro". Il remercie d'ailleurs "ses proches qui sont restés à ses côtés" durant cette épreuve, évoquant notamment les messages haineux reçus par sa femme sur les réseaux sociaux.
Malgré sa compréhension de la décision sportive, Veretout garde un goût amer de cette expérience. "Avec un peu plus de classe, je pense que le mieux aurait été de faire partie du groupe en sachant que je dois partir", regrette-t-il, pointant un manque de respect dans la gestion de son dossier.
Cette situation illustre parfaitement les dérives du mercato moderne, où des cadres confirmés peuvent se retrouver brutalement écartés. Veretout avait pourtant disputé 94 matches avec l'OM pour un bilan de 10 buts et 10 passes décisives.
Son passage éclair à Lyon (une saison) puis son départ vers le Qatar témoignent de la difficulté à rebondir après une telle mise à l'écart. Aujourd'hui à Al-Arabi, le joueur de 32 ans garde néanmoins de beaux souvenirs de Marseille, "une ville qui vit football" et où il avait trouvé sa place.
Le milieu de terrain, aujourd'hui à Al-Arabi au Qatar, ne cache pas sa nostalgie de son passage phocéen. "Ma plus belle expérience entre l'OM, l'OL et l'ASSE ? C'est Marseille", confie-t-il sans détour. "C'est une ville de foot, ils m'ont vraiment accueilli, ça s'est vraiment bien passé sur les deux saisons".
L'international français souligne l'authenticité de sa relation avec les supporters : "J'ai senti de l'amour des supporters, quand tu ne triches pas et que tu mouilles le maillot, ils sont toujours derrière toi". Cette connexion particulière explique d'ailleurs sa déception face aux circonstances de son départ.
Veretout révèle les détails de l'entretien qui a scellé son sort marseillais. "Le jour où j'ai parlé avec le nouveau coach (De Zerbi), il m'a dit que je ne rentrais pas dans son projet et qu'il voulait d'autres joueurs". Cette annonce brutale intervient après deux années extraordinaires passées à la Commanderie.
"Je peux le comprendre", tempère l'ancien Romain, avant d'exprimer sa frustration : "Ce que je trouve un peu dégueulasse, c'est que j'ai passé deux grosses saisons, j'ai donné le max". Cette incompréhension se cristallise autour du traitement qui lui a été réservé par la suite.
La révélation la plus marquante concerne les conditions dégradantes de sa mise à l'écart. "J'ai fini dans un loft et dans le vestiaire de la réserve, ça fait un peu mal", avoue Veretout avec amertume. Cette relégation symbolique représente "une erreur professionnelle" selon ses propres termes.
L'ancien lyonnais détaille cette période compliquée : "Ce sont des moments difficiles pour un joueur. Difficile de s'entraîner seul sans accès au groupe pro". Il remercie d'ailleurs "ses proches qui sont restés à ses côtés" durant cette épreuve, évoquant notamment les messages haineux reçus par sa femme sur les réseaux sociaux.
Malgré sa compréhension de la décision sportive, Veretout garde un goût amer de cette expérience. "Avec un peu plus de classe, je pense que le mieux aurait été de faire partie du groupe en sachant que je dois partir", regrette-t-il, pointant un manque de respect dans la gestion de son dossier.
Cette situation illustre parfaitement les dérives du mercato moderne, où des cadres confirmés peuvent se retrouver brutalement écartés. Veretout avait pourtant disputé 94 matches avec l'OM pour un bilan de 10 buts et 10 passes décisives.
Son passage éclair à Lyon (une saison) puis son départ vers le Qatar témoignent de la difficulté à rebondir après une telle mise à l'écart. Aujourd'hui à Al-Arabi, le joueur de 32 ans garde néanmoins de beaux souvenirs de Marseille, "une ville qui vit football" et où il avait trouvé sa place.