ASSE : St Etienne adore cet international argentin aux 15 sélections !

Quand Mr GARONNAIRE est venu le chercher en ARGENTINE dans son club de LANUS BUENOS-AIRES, il avait déjà 15 sélections en équipe d'ARGENTINE. Il jouait alors arrière central avec BARGAS ou LARAIGNEE. Il a donc été recruté en tant que libéro du côté de l'ASSE.

Il fera sa première apparition avec les Verts de ST ETIENNE lors de la saison 1972-1973 à ce poste. Ca n'a pas vraiment marché. Et puis lors de la saison 1973-1974, il se fait une entorse. Résultat, c'est Dominique BATHENAY qui le remplace à ce poste. Et ça marche plutôt bien.

Il va tout donner durant les entraînements, et va regagner sa place... enfin presque, puisqu'il va jouer ailier droit. Il marquera en tout 2 buts en 5 matchs. Voici la trêve, le temps de la réflexion... et voici que Robert HERBIN va trouver la solution, nouvelle formule : BATHENAY demi-défensif, lui stoppeur et Christian LOPEZ libéro.  Il n'était pas habitué à jouer stoppeur, mais pourquoi pas.

Au début, il n'avait qu'une idée en tête, empêcher l'attaquant adverse de marquer. Du coup, il ne participait pas au jeu. Ca a duré 7 à 8 matchs. Et puis, il s'est dit, que peut-être, il pourrait essayer de participer au jeu, à la démarche collective. Il s'y est mis petit à petit, et vous comme moi, connaissons la suite !

Sur un terrain de football, c'est un fauve, un lion. Quand il part balle au pied, en roulant des épaules, la crinière brune au vent dans une de ses folles chevauchées, rien ni personne ne peut l'arrêter. Il fait peur, tout simplement. Demandez à Ralf EDSTROEM (PSV EINDHOVEN) : " c'est une bête". Tout le monde est unanime.

Et les Verts de l'AS SAINT-ETIENNE vont empiler les trophées : championnat et Coupe. Mais de cela vous vous en souvenez certainement. Pour la photo, je n'avais que l'embarras du choix. Une préférence pour cette finale de Coupe 1974-1975 face à LENS, avec une victoire 2-0 de l'ASSE. C'est bien lui qui marque le premier but stéphanois, avant de voir ce bijou, ce 2ème but marqué par Jean Michel LARQUE. Donc ci-dessus, c'est le groupe vainqueur de la finale.
Vous les reconnaissez tous bien sûr : CURKOVIC, JANVION, FARISON, LOPEZ, BATHENAY, SYNAEGHEL, P. REVELLI, H. REVELLI, LARQUE, SARRAMAGNA...

Bien sûr, il en marquera des buts. Parfois décisifs, contre le CSKA SOFIA ou encore face au PSV EINDHOVEN. Il disputa ces quarts de finale de Coupe d'Europe avec tellement de fougue, qu'il écopera d'un avertissement suivi d'une suspension face à LIVERPOOL. Quelle aurait été l'issue de ce match retour, s'il avait pu y participer avec sa générosité et son énergie habituelle ?
On le voit ci-dessus face à VAN KRAY qui vient de faire une méchante faute sur Jean Michel LARQUE. L'air de dire "je ne l'ai pas touché". On le voit et on devine ses propos vis à vis du joueur néerlandais...

Bah oui, avec des si... Il sera sacré meilleur stoppeur 2 années de suite en 1976 et 1977... ce n'est pas rien. Mais ses amis stéphanois, il les quittera discrètement. Oh, pas volontairement. Nous sommes en 1978, il est alors au sommet de sa forme. César MENOTTI pense sérieusement à lui pour le MUNDIAL... mais le destin va s'en mêler. NORMA, sa femme est alors victime d'un accident sur la route de CANNES. Sa vie est en danger. Plus question pour lui de penser au MUNDIAL. La saison 1978-1979 sera désormais une année de transition pour lui. Sa femme se remet difficilement... déchiré il décide de retourner dans son pays d'origine. Cela sera certainement bénéfique pour son épouse. Le voici au VELEZ SARSFIELD (club dont vient Carlos BIANCHI). Il voulait un club sans histoire et espérait apporter toute son expérience à ce club. On le voit ci-dessus avec son nouveau maillot.

On le retrouvera en FRANCE, il est alors âgé de 35 ans, à AS CORBEIL-ESSONE pour une dernière saison en tant que joueur. Il se blessera grièvement après un match. La carrière de joueur est définitivement terminée. Il entamera alors sa carrière en tant qu'entraîneur au PARAGUAY et en ARGENTINE bien sûr.
Un grand grand grand bravo à OSWALDO PIAZZA !