Mercredi soir, Angers SCO a frappé un grand coup en arrachant un nul (2-2) sur la pelouse de l'OM lors de la 10ème journée de Ligue 1. Une performance retentissante pour le plus petit budget du championnat.
Alexandre Dujeux, l'entraîneur angevin, mérite clairement toute l'admiration. Avec seulement 25 millions d'euros de budget sont 0€ pour le mercato — une misère dans le football moderne — il présente chaque semaine une équipe cohérente, vaillante et sans complexe. Jamais une plainte. Jamais une excuse. Juste du travail et de l'intelligence tactique.
La première période ? Magistrale. Dujeux avait tout prévu : gros pressing, bon placement pour couper les transmissions marseillaises, cohérence tactique et explosif en contre. Le plan a fonctionné à merveille. Cherif ouvre le score à la 25ème minute après un caviar de Raolisoa. L'OM est pris à froid par ces gamins qui ne tremblent pas.
Car oui, ce sont bien des gamins. Des jeunes qui jouaient en N3 il y a quelques mois. Des talents issus du centre de formation angevin, comme Mamadou Diallo, 15 ans, qui vient de signer son premier contrat pro en devenant le plus jeune de l'histoire du club. Ou encore Marius Courcoul, 18 ans, intégré dans le groupe pro cette saison.
L'OM égalise puis prend l'avantage en seconde période grâce à un doublé de Robinio Vaz. On croit l'affaire pliée. Mais c'est mal connaître ce SCO version Dujeux. Dans les arrêts de jeu, Ousmane Camara surgit et fusille Rulli d'une frappe plein axe (90+6). Le Vélodrome se fige. Angers repart avec un point amplement mérité.
« J'ai vu une bonne performance de mes joueurs, voire très bonne par moment », confie Dujeux en conférence de presse. Pas de grandes envolées lyriques. Juste la satisfaction du boulot bien fait. « J'aurais été vraiment déçu de ne pas ramener au moins un point ». La phrase est sobre mais dit tout. Ce point, c'est celui du courage, de la sueur et d'une préparation millimétrée.
Alexandre Dujeux ne fait pas de miracles, il fait du football intelligent. Avec un effectif rapiécé, des contraintes DNCG qui empêchent tout recrutement, il arrive à tenir tête aux mastodontes.
Ce nul à Marseille, c'est un nouveau chapitre de l'épopée angevine version low-cost. Une leçon d'humilité pour les gros budgets. Une preuve que le football n'est pas qu'une histoire de porte-monnaie. Chapeau, Monsieur Dujeux. Vous et vos gamins méritez bien cet hommage.
Alexandre Dujeux, l'entraîneur angevin, mérite clairement toute l'admiration. Avec seulement 25 millions d'euros de budget sont 0€ pour le mercato — une misère dans le football moderne — il présente chaque semaine une équipe cohérente, vaillante et sans complexe. Jamais une plainte. Jamais une excuse. Juste du travail et de l'intelligence tactique.
La première période ? Magistrale. Dujeux avait tout prévu : gros pressing, bon placement pour couper les transmissions marseillaises, cohérence tactique et explosif en contre. Le plan a fonctionné à merveille. Cherif ouvre le score à la 25ème minute après un caviar de Raolisoa. L'OM est pris à froid par ces gamins qui ne tremblent pas.
Car oui, ce sont bien des gamins. Des jeunes qui jouaient en N3 il y a quelques mois. Des talents issus du centre de formation angevin, comme Mamadou Diallo, 15 ans, qui vient de signer son premier contrat pro en devenant le plus jeune de l'histoire du club. Ou encore Marius Courcoul, 18 ans, intégré dans le groupe pro cette saison.
L'OM égalise puis prend l'avantage en seconde période grâce à un doublé de Robinio Vaz. On croit l'affaire pliée. Mais c'est mal connaître ce SCO version Dujeux. Dans les arrêts de jeu, Ousmane Camara surgit et fusille Rulli d'une frappe plein axe (90+6). Le Vélodrome se fige. Angers repart avec un point amplement mérité.
« J'ai vu une bonne performance de mes joueurs, voire très bonne par moment », confie Dujeux en conférence de presse. Pas de grandes envolées lyriques. Juste la satisfaction du boulot bien fait. « J'aurais été vraiment déçu de ne pas ramener au moins un point ». La phrase est sobre mais dit tout. Ce point, c'est celui du courage, de la sueur et d'une préparation millimétrée.
Alexandre Dujeux ne fait pas de miracles, il fait du football intelligent. Avec un effectif rapiécé, des contraintes DNCG qui empêchent tout recrutement, il arrive à tenir tête aux mastodontes.
Ce nul à Marseille, c'est un nouveau chapitre de l'épopée angevine version low-cost. Une leçon d'humilité pour les gros budgets. Une preuve que le football n'est pas qu'une histoire de porte-monnaie. Chapeau, Monsieur Dujeux. Vous et vos gamins méritez bien cet hommage.