Le destin a parfois un sens de l'ironie particulièrement cruel. Ce dimanche au stade Raymond-Kopa, Rémy Labeau-Lascary a inscrit le premier but de la victoire brestoise (0-2) face au SCO Angers, le club qu'il était pourtant censé rejoindre cet été avant que la DNCG ne vienne briser ce rêve.
L'attaquant de 22 ans, prêté par le RC Lens au Stade Brestois, a ouvert le score à la 26ème minute d'un tir croisé du pied gauche. Son deuxième but en deux matchs après celui inscrit contre l'OGC Nice la semaine précédente (4-1). Une performance qui doit avoir un goût particulièrement amer pour les dirigeants angevins.
L'histoire entre Labeau-Lascary et Angers ressemble à un véritable feuilleton. Fin août, tout semblait bouclé : accord trouvé entre Lens et le SCO, présentation officielle du joueur, conférence de presse organisée. Un supporter angevin avait même acheté le maillot floqué au nom de la future recrue pour 105 euros.
Mais le 29 août, coup de théâtre. La DNCG refuse d'homologuer le contrat en raison de "l'encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation" imposé au club angevin. Malgré la vente d'Estéban Lepaul à Rennes pour 15 millions d'euros, le financement étalé sur plusieurs exercices ne permet pas d'augmenter la masse salariale.
"C'est la raison pour laquelle - et malgré le départ d'Estéban Lepaul - le contrat de Rémi Labeau-Lascary n'a pu être homologué", expliquait alors le communiqué officiel d'Angers. Le joueur rebondissait finalement à Brest le 31 août.
Ce revers face aux Bretons (0-2) confirme les craintes concernant la saison angevine. Avec seulement 5 points en 6 journées et la pire attaque de Ligue 1, Angers pointe à la 17ème place du classement. Un début de campagne qui fait écho aux difficultés financières majeures du club.
Le budget a chuté de 37 à 25 millions d'euros cette saison, contraignant Alexandre Dujeux à composer avec un effectif restreint. La masse salariale brute chargée est passée de 25 à 14 millions d'euros, plaçant une nouvelle fois Angers comme le plus petit budget de l'élite.
"Dans le football français, nous avons surpayé les joueurs, surtout les joueurs moyens. On a touché le fond", reconnaissait le propriétaire Saïd Chabane. Sans Labeau-Lascary et avec le départ de leur meilleur buteur Lepaul (9 réalisations la saison passée), l'attaque angevine peine à trouver des solutions.
Le symbole est saisissant : pendant que Labeau-Lascary retrouve le chemin des filets sous les couleurs brestoises, Angers galère à marquer et concède une nouvelle défaite à domicile.
L'attaquant de 22 ans, prêté par le RC Lens au Stade Brestois, a ouvert le score à la 26ème minute d'un tir croisé du pied gauche. Son deuxième but en deux matchs après celui inscrit contre l'OGC Nice la semaine précédente (4-1). Une performance qui doit avoir un goût particulièrement amer pour les dirigeants angevins.
L'histoire entre Labeau-Lascary et Angers ressemble à un véritable feuilleton. Fin août, tout semblait bouclé : accord trouvé entre Lens et le SCO, présentation officielle du joueur, conférence de presse organisée. Un supporter angevin avait même acheté le maillot floqué au nom de la future recrue pour 105 euros.
Mais le 29 août, coup de théâtre. La DNCG refuse d'homologuer le contrat en raison de "l'encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation" imposé au club angevin. Malgré la vente d'Estéban Lepaul à Rennes pour 15 millions d'euros, le financement étalé sur plusieurs exercices ne permet pas d'augmenter la masse salariale.
"C'est la raison pour laquelle - et malgré le départ d'Estéban Lepaul - le contrat de Rémi Labeau-Lascary n'a pu être homologué", expliquait alors le communiqué officiel d'Angers. Le joueur rebondissait finalement à Brest le 31 août.
Ce revers face aux Bretons (0-2) confirme les craintes concernant la saison angevine. Avec seulement 5 points en 6 journées et la pire attaque de Ligue 1, Angers pointe à la 17ème place du classement. Un début de campagne qui fait écho aux difficultés financières majeures du club.
Le budget a chuté de 37 à 25 millions d'euros cette saison, contraignant Alexandre Dujeux à composer avec un effectif restreint. La masse salariale brute chargée est passée de 25 à 14 millions d'euros, plaçant une nouvelle fois Angers comme le plus petit budget de l'élite.
"Dans le football français, nous avons surpayé les joueurs, surtout les joueurs moyens. On a touché le fond", reconnaissait le propriétaire Saïd Chabane. Sans Labeau-Lascary et avec le départ de leur meilleur buteur Lepaul (9 réalisations la saison passée), l'attaque angevine peine à trouver des solutions.
Le symbole est saisissant : pendant que Labeau-Lascary retrouve le chemin des filets sous les couleurs brestoises, Angers galère à marquer et concède une nouvelle défaite à domicile.






