L'affaire Chancel Mbemba à l'Olympique de Marseille prend une tournure judiciaire inattendue. Selon les révélations de L'Équipe, le défenseur congolais de 31 ans, désormais au LOSC, a déposé une plainte auprès du parquet de Marseille contre son ancien club et son président Pablo Longoria.
Cette procédure judiciaire, initiée "il y a de longs mois déjà" selon le quotidien sportif, fait suite à la mise à l'écart "violente" du joueur lors de la saison 2024-2025.
Les griefs de l'international congolais (85 sélections) portent principalement sur des accusations de harcèlement moral liées à sa mise à l'écart du groupe professionnel. Mbemba dénonce également des "pressions dans le cadre de tentatives de transfert, avec notamment la volonté d'imposer un intermédiaire étranger".
La plainte vise directement le club phocéen mais aussi Pablo Longoria personnellement, avec qui le conflit s'était envenimé "au détour d'un séjour en Côte d'Ivoire début 2024". Selon l'entourage du joueur, les tensions remonteraient même à sa signature en 2022.
Un certain nombre d'éléments auraient été fournis à la justice, "dont des enregistrements" précise L'Équipe.
L'histoire de cette rupture illustre parfaitement les dérives du football moderne. Capitaine et titulaire lors de la dernière journée de la saison 2023-2024 face au Havre le 19 mai, Mbemba portait encore le brassard et formait la charnière centrale avec Leonardo Balerdi.
Quelques semaines plus tard, l'arrivée de Roberto De Zerbi changeait radicalement la donne. Le défenseur était invité à rejoindre le "loft" marseillais aux côtés de Pau Lopez, Samuel Gigot et Jordan Veretout.
La situation avait dégénéré après une altercation verbale avec Ali Zarrak, bras droit de Mehdi Benatia, en marge d'un match amical de la réserve. Les propos rapportés par La Provence révélaient toute la tension : "Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde" avait lancé Mbemba.
Cette confrontation avait entraîné une mise à pied en septembre 2024 avec une retenue sur salaire de 21 jours, finalement annulée par la commission juridique de la Ligue.
Contacté par L'Équipe, le club marseillais "ne souhaite faire aucun commentaire" et affirme n'avoir pas été au courant de cette procédure judiciaire. De son côté, le parquet de Marseille "ne confirme ni n'infirme" l'existence d'une enquête en cours.
Les retrouvailles entre l'OM et Chancel Mbemba, programmées le premier week-end de décembre en Ligue 1, s'annoncent désormais particulièrement tendues.
Cette procédure judiciaire, initiée "il y a de longs mois déjà" selon le quotidien sportif, fait suite à la mise à l'écart "violente" du joueur lors de la saison 2024-2025.
Les griefs de l'international congolais (85 sélections) portent principalement sur des accusations de harcèlement moral liées à sa mise à l'écart du groupe professionnel. Mbemba dénonce également des "pressions dans le cadre de tentatives de transfert, avec notamment la volonté d'imposer un intermédiaire étranger".
La plainte vise directement le club phocéen mais aussi Pablo Longoria personnellement, avec qui le conflit s'était envenimé "au détour d'un séjour en Côte d'Ivoire début 2024". Selon l'entourage du joueur, les tensions remonteraient même à sa signature en 2022.
Un certain nombre d'éléments auraient été fournis à la justice, "dont des enregistrements" précise L'Équipe.
L'histoire de cette rupture illustre parfaitement les dérives du football moderne. Capitaine et titulaire lors de la dernière journée de la saison 2023-2024 face au Havre le 19 mai, Mbemba portait encore le brassard et formait la charnière centrale avec Leonardo Balerdi.
Quelques semaines plus tard, l'arrivée de Roberto De Zerbi changeait radicalement la donne. Le défenseur était invité à rejoindre le "loft" marseillais aux côtés de Pau Lopez, Samuel Gigot et Jordan Veretout.
La situation avait dégénéré après une altercation verbale avec Ali Zarrak, bras droit de Mehdi Benatia, en marge d'un match amical de la réserve. Les propos rapportés par La Provence révélaient toute la tension : "Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde" avait lancé Mbemba.
Cette confrontation avait entraîné une mise à pied en septembre 2024 avec une retenue sur salaire de 21 jours, finalement annulée par la commission juridique de la Ligue.
Contacté par L'Équipe, le club marseillais "ne souhaite faire aucun commentaire" et affirme n'avoir pas été au courant de cette procédure judiciaire. De son côté, le parquet de Marseille "ne confirme ni n'infirme" l'existence d'une enquête en cours.
Les retrouvailles entre l'OM et Chancel Mbemba, programmées le premier week-end de décembre en Ligue 1, s'annoncent désormais particulièrement tendues.






