Du FC Sochaux à l'équipe de France, il attend un signe de Didier Deschamps


Jeudi 27 Novembre 2025 14:05 - écrit par



La concurrence en défense centrale chez les Bleus ? Un embouteillage monstre. Une soirée VIP où tout le monde veut entrer.

Pourtant, au milieu de cette densité de talents effrayante, un homme lève la main. Il ne fait pas de bruit, mais il tape fort à la porte. Maxence Lacroix, le roc de Crystal Palace coéquipier de Jean-Philippe Mateta, refuse d'être un simple spectateur. Il veut sa part du gâteau tricolore. Et il le fait savoir.

Formé au FC Sochaux, exilé en Allemagne et désormais patron de la défense des Eagles en Angleterre, Lacroix réalise un début de saison canon. Mais la reconnaissance internationale se fait attendre.

Dans un entretien accordé à L’Équipe, le défenseur français ne joue pas la fausse modestie. Il assume ses ambitions. En affrontant chaque week-end l'élite mondiale des attaquants, il estime avoir franchi ce fameux "cap" nécessaire pour le niveau international. « L'équipe de France, c'est un rêve de gosse. Surtout avec la Coupe du monde qui arrive, on a envie de faire partie de cette aventure. Aujourd'hui, comme j'affronte les meilleurs attaquants du monde tous les week-ends, je pense que j'évolue dans le Championnat idéal pour franchir ce dernier palier  », confie-t-il.

Le message est limpide : il est prêt. Il ne demande pas de passe-droit, il demande juste à être jugé sur ses performances face aux meilleurs. Toujours dans cet entretien, il avoue refuser de savoir s'il a reçu une pré-convocation. Son rituel ? « Se mettre à 14h devant YouTube ». Comme vous. Comme nous. Avec cet espoir, à chaque fois renouvelé, d'entendre son nom.

Maxence Lacroix a la dalle. Reste à savoir si Didier Deschamps captera le signal avant le prochain rassemblement. La balle est dans le camp du sélectionneur. Et au regard de la saison compliquée de Ibrahima Konaté, Lacroix ne ferait clairement pas tâche chez les Bleus, bien au contraire.