Le Stade Brestois réalise un très mauvais début de saison. Une période compliquée où les mauvaises nouvelles s'accumulent. En effet, Brest a vu Mama Baldé rejoindre l'infirmerie dimanche lors de la défaite face au Paris FC (1-2). L'attaquant bissau-guinéen, sorti à la mi-temps avec une déchirure à la cuisse, est devenu le symbole des difficultés brestoises.
"Mama s'est blessé de retour de voyage. Je pense qu'il a une déchirure du haut de la cuisse. C'est presque logique", a confié Éric Roy en conférence de presse. L'entraîneur brestois ne cache pas sa résignation face à une situation qu'il juge inéluctable.
Le joueur de 29 ans revenait pourtant d'une trêve réussie avec la Guinée-Bissau, où il avait marqué et délivré une passe décisive contre le Sierra Leone et Djibouti. Une forme étincelante qui n'aura pas survécu aux 8 000 kilomètres de voyage.
Éric Roy ne mâche pas ses mots et pointe du doigt les limites criantes de son effectif. "Quand tu as un effectif un peu plus étoffé, tu fais en sorte de reposer les garçons qui reviennent de longs voyages. Mais comme tu n'as pas la possibilité de le faire, tu espères que ça va bien se passer. C'est raté".
Cette philosophie du "tant pis, on croise les doigts" illustre parfaitement l'énorme cure d'austérité imposée au SB29. Avec seulement Pathé Mboup et Rémy Labeau-Lascary comme alternatives offensives, Roy n'avait d'autre choix que d'aligner son capitaine en sélection.
"Il n'y avait pas tellement le choix, il n'y avait pas d'autres arguments", reconnaît l'ancien défenseur avec une franchise désarmante. Un constat amer qui en dit long sur le mercato particulièrement frustrant qu'a vécu Eric Roy.
Cette nouvelle tuile s'ajoute à une liste déjà conséquente d'absents. Avant même le coup d'envoi contre le Paris FC, Brest devait composer sans Radoslaw Majecki et Hugo Magnetti (suspendus) ainsi que Lucas Tousart, arrivé blessé avec "une rupture musculaire totale au grade 4" selon Roy.
"Les voyages forment la jeunesse mais fatiguent aussi", philosophe l'entraîneur brestois. Une maxime qui sonne comme un aveu d'échec dans la gestion d'un groupe trop restreint pour absorber les contraintes du football moderne.
Avec seulement un point en quatre journées et une 17e place au classement, Brest est bien parti pour vivre une saison galère. La réception de Nice samedi prochain s'annonce déjà comme un nouveau casse-tête pour Roy, privé probablement de l'un de ses atouts offensifs pour plusieurs semaines.
"Mama s'est blessé de retour de voyage. Je pense qu'il a une déchirure du haut de la cuisse. C'est presque logique", a confié Éric Roy en conférence de presse. L'entraîneur brestois ne cache pas sa résignation face à une situation qu'il juge inéluctable.
Le joueur de 29 ans revenait pourtant d'une trêve réussie avec la Guinée-Bissau, où il avait marqué et délivré une passe décisive contre le Sierra Leone et Djibouti. Une forme étincelante qui n'aura pas survécu aux 8 000 kilomètres de voyage.
Éric Roy ne mâche pas ses mots et pointe du doigt les limites criantes de son effectif. "Quand tu as un effectif un peu plus étoffé, tu fais en sorte de reposer les garçons qui reviennent de longs voyages. Mais comme tu n'as pas la possibilité de le faire, tu espères que ça va bien se passer. C'est raté".
Cette philosophie du "tant pis, on croise les doigts" illustre parfaitement l'énorme cure d'austérité imposée au SB29. Avec seulement Pathé Mboup et Rémy Labeau-Lascary comme alternatives offensives, Roy n'avait d'autre choix que d'aligner son capitaine en sélection.
"Il n'y avait pas tellement le choix, il n'y avait pas d'autres arguments", reconnaît l'ancien défenseur avec une franchise désarmante. Un constat amer qui en dit long sur le mercato particulièrement frustrant qu'a vécu Eric Roy.
Cette nouvelle tuile s'ajoute à une liste déjà conséquente d'absents. Avant même le coup d'envoi contre le Paris FC, Brest devait composer sans Radoslaw Majecki et Hugo Magnetti (suspendus) ainsi que Lucas Tousart, arrivé blessé avec "une rupture musculaire totale au grade 4" selon Roy.
"Les voyages forment la jeunesse mais fatiguent aussi", philosophe l'entraîneur brestois. Une maxime qui sonne comme un aveu d'échec dans la gestion d'un groupe trop restreint pour absorber les contraintes du football moderne.
Avec seulement un point en quatre journées et une 17e place au classement, Brest est bien parti pour vivre une saison galère. La réception de Nice samedi prochain s'annonce déjà comme un nouveau casse-tête pour Roy, privé probablement de l'un de ses atouts offensifs pour plusieurs semaines.






