FC Nantes : Abline, chronique d’un divorce annoncé – la stratégie risquée du clan Kita


Lundi 25 Aout 2025 11:20 - écrit par



Le dossier Matthis Abline pollue la fin du mercato du côté du FC Nantes. Entre performances inquiétantes, envie de départ affichée et exigences financières jugées irréalistes, le FCN joue avec le feu à une semaine de la clôture du marché des transferts.

Depuis plusieurs semaines, Matthis Abline est au cœur d’un bras de fer avec sa direction. Bien qu’il reste sous contrat jusqu’en 2028, l’attaquant a clairement signifié son désir de quitter la Maison Jaune cet été. Mais le FC Nantes s’accroche à son prix : 40 millions d’euros minimum, une somme qui refroidit tous les prétendants – Paris FC, Rennes ou encore Sunderland, qui s'est vu opposer une fin de non-recevoir malgré une offre de 20 millions d’euros. Selon L’Équipe, Nantes aurait aussi refusé une proposition de 25 millions du Paris FC.

Sur le terrain, l’attitude d’Abline agace aussi : entrées ratées, jeu trop personnel et implication pointée du doigt par son entraîneur Luis Castro – la tension a atteint son comble après la défaite face au PSG (0-1). « Il n’est plus là mentalement », souffle-t-on en interne ; son entourage, lui, accélère pour boucler un départ et récupérer une prime de transfert avant la fin du mandat d’agent.

Le clan Kita prend un pari risqué : réclamer une somme hors marché pour forcer la main à un club huppé… quitte à griller totalement le joueur si aucun deal n’aboutit d’ici le 1er septembre. Un scénario qui pourrait être totalement contreproductif et à perte pour le Kita : maintien forcé dans un contexte pesant, prestations décevantes et ralentissement de sa progression.

Si Nantes ne plie pas sur son tarif, il pourrait se retrouver avec un joueur démobilisé, dont la valeur s’effondrerait sur le marché. À une semaine de la fermeture du mercato, l’histoire d’amour entre Abline et le FC Nantes ressemble déjà à une fin annoncée… Mais pour l’instant, la Maison Jaune campe sur ses positions : c’est 40 millions, ou rien.