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FC Nantes : Luis Castro adresse un message sans équivoque aux Kita !


Dimanche 7 Décembre 2025 08:21 - écrit par



Le feu couvait à la Jonelière, il est désormais déclaré. Au soir d'une défaite symptomatique face au leader lensois (1-2) ce samedi soir, Luis Castro n'a pas seulement perdu trois points : il a adressé un message sans équivoque à sa direction.

L'entraîneur portugais, habituellement mesuré, a brisé l'omerta lors de sa conférence de presse d'après-match. « Normalement, tu fais des changements pour monter le niveau… », a lâché le technicien, avant d'asséner le coup de grâce : « Après les remplacements, nos résultats sont souvent pires. »​

Cette déclaration, loin d'être un simple constat technique, résonne comme un aveu d'impuissance et une critique acerbe de la politique sportive du club. Castro a pointé du doigt un effectif incapable de rivaliser sur la durée face à des équipes structurées comme le RC Lens. Alors que les Sang et Or, portés par les réalisations de Florian Thauvin et Wesley Saïd, ont su faire la différence grâce à leur profondeur d'effectif, Nantes a sombré dès que son onze de départ s'est effrité.​

L'ancien coach de Dunkerque ne s'est pas arrêté là. Interrogé sur le mercato hivernal qui approche, il a usé d'une métaphore cinglante à l'encontre de la famille Kita : « Si je demande une Ferrari mais que le club me dit vélo... ». Un message clair : sans investissement conséquent en janvier, le miracle du maintien sera impossible.​

Avec ce revers, le FC Nantes s'enfonce dangereusement. Bloqués à la 16e place de barragiste avec seulement 11 points, les Canaris sont la pire équipe de Ligue 1 à domicile, et seront relégables à l'issue de cette 15e journée de Ligue 1. La fracture semble désormais irréparable entre un entraîneur qui réclame des moyens et une direction fatiguée par les résultats en berne.​

Les jours de Luis Castro sont désormais comptés. Des noms circulent déjà pour le remplacer, notamment ceux de Stéphane Ziani, solution interne récurrente, ou encore Philippe Montanier. En tirant publiquement sur son effectif et ses patrons, Luis Castro a peut-être signé son dernier acte de bravoure avant un licenciement qui ne fait plus guère de doute.​

Le message est passé, mais il risque d'être le dernier : à Nantes, quand l'entraîneur réclame une Ferrari, il finit souvent par prendre la porte.


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