Le tiercé gagnant de la honte : État, clubs et boulangerie
Quand un club de National 2 doit plus d’argent à une boulangerie-pâtisserie qu’à certains joueurs, on atteint des sommets de la honte institutionnelle. Selon L’Équipe, les Girondins traînent une dette de 94 millions d’euros, répartie entre l’État, des clubs (Lille, Amiens, l’AEK Athènes…) et… des artisans locaux. La liste des créanciers ressemble à un inventaire à la Prévert : pharmacie, transporteurs, radios, vignerons et même le Trésor public, qui attend sagement ses 26 millions.
Le comble ? Bordeaux doit 550 000 € pour le transfert de Zuriko Davitashvili, mais aussi 201 250,56 € pour Junior Onana. Des montants si précis qu’on se demande si le club a payé en pièces de monnaie. Pendant ce temps, Gérard Lopez, le propriétaire, promet de réduire la dette à 55M€. Une opération magique… ou un tour de passe-passe comptable ? Qui sait, il va peut-être se transformer en Roi Midas (le pouvoir de changer en or tout ce qu'il touchait) ... Non je déconne !
Le comble ? Bordeaux doit 550 000 € pour le transfert de Zuriko Davitashvili, mais aussi 201 250,56 € pour Junior Onana. Des montants si précis qu’on se demande si le club a payé en pièces de monnaie. Pendant ce temps, Gérard Lopez, le propriétaire, promet de réduire la dette à 55M€. Une opération magique… ou un tour de passe-passe comptable ? Qui sait, il va peut-être se transformer en Roi Midas (le pouvoir de changer en or tout ce qu'il touchait) ... Non je déconne !
Redressement judiciaire, mode d’emploi : 10 ans pour tout cramer
Le 27 mai, le tribunal de commerce décidera si Bordeaux mérite une médaille… ou un certificat de décès financier. Le plan de continuation prévoit un remboursement étalé sur 10 ans, avec des mensualités progressives : 5% les deux premières années, 13% à la fin. Une stratégie qui fait penser à un crédit revolving géant, sauf qu’ici, les créanciers incluent des fournisseurs de vin et un pâtissier en pleine crise de foie gras.
Pendant que Lopez promet un retour en L1 en 2030, le club accumule les défaites en National 2 et a loupé l'accession en National. 9 revers cette saison, une gestion sportive aussi calamiteuse que financière. Et si le tribunal dit non ? Bordeaux pourrait être rétrogradé en régional, une sanction qui ferait de leur stade, le Matmut, le plus grand mausolée du football français.
À Bordeaux, on ne joue plus au ballon, on joue à la roulette russe avec des dettes. 94 millions d’euros qui donnent le vertige, un tribunal en arbitre, et un projet de remontée à un horizon indéfini.
Pendant que Lopez promet un retour en L1 en 2030, le club accumule les défaites en National 2 et a loupé l'accession en National. 9 revers cette saison, une gestion sportive aussi calamiteuse que financière. Et si le tribunal dit non ? Bordeaux pourrait être rétrogradé en régional, une sanction qui ferait de leur stade, le Matmut, le plus grand mausolée du football français.
À Bordeaux, on ne joue plus au ballon, on joue à la roulette russe avec des dettes. 94 millions d’euros qui donnent le vertige, un tribunal en arbitre, et un projet de remontée à un horizon indéfini.