Arnaud Pouille au bord du gouffre : son aveu d'impuissance sur Habib Beye
Une déclaration laconique, un sursis accordé du bout des lèvres. Après le match nul frustrant concédé à Toulouse mercredi soir (2-2), Arnaud Pouille s'est exprimé au micro de Ligue 1+ pour confirmer le maintien d'Habib Beye sur le banc rennais. « Beye maintenu ? Oui, on vient de le dire au groupe. Il nous faut des résultats et avancer. On se fait remonter mais il y a eu des bonnes choses. Essayons de travailler tous ensemble ». Des mots convenus, un ton éteint. Rien qui ne respire la confiance.
Car la réalité est toute autre. Si Beye reste en poste, ce n'est pas par volonté de Pouille, mais par manque d'alternative crédible. Comme l'indique Jeunesfooteux, le président rennais « n'a plus la main sur de nombreux dossiers ». Fortement contesté en interne, Pouille ne gère désormais que les affaires courantes. C'est même le propriétaire du club, la famille Pinault, qui aurait opposé son veto à un licenciement express de l'entraîneur sénégalais.
La situation d'Arnaud Pouille devient de plus en plus inconfortable. Arrivé en octobre 2024 après avoir été évincé du RC Lens en raison d'une mauvaise gestion, le dirigeant est aujourd'hui isolé. Les recrutements foirés, et notamment de Seko Fofana pour 20 millions d'euros et qui émarge à 6M€ par saison, cristallisent les tensions avec la famille Pinault. Un investissement onéreux qui tourne au vinaigre tant l'ex lensois n'est pas au niveau attendu. Pire, il a été écarté par Habib Beye.
Lundi 27 octobre, le scénario avait pourtant semblé écrit. Habib Beye s'apprêtait à être remercié. Certains membres de son staff avaient même commencé à vider leurs casiers. Mais l'absence de solution viable a changé la donne. Rennes n'a personne sous la main. Les noms de Philippe Clément et Laurent Blanc circulent avec insistance, mais aucune piste n'a réellement avancé.
Troisième entraîneur en un an après Julien Stéphan et Jorge Sampaoli, Beye incarne surtout l'instabilité chronique du projet rennais. Le club a dilapidé une avance de deux buts pour la troisième fois de la saison, après Nantes et Le Havre. Dixième de Ligue 1 après dix journées, le SRFC est loin des objectifs fixés.
Le maintien de Beye n'est qu'un sursis. Le prochain match face à Strasbourg, dimanche 2 novembre au Roazhon Park, sera décisif. Mais la vraie question n'est plus de savoir si l'entraîneur va sauter. C'est de savoir combien de temps Arnaud Pouille pourra encore rester à la tête d'un club qu'il ne dirige plus vraiment.
Car la réalité est toute autre. Si Beye reste en poste, ce n'est pas par volonté de Pouille, mais par manque d'alternative crédible. Comme l'indique Jeunesfooteux, le président rennais « n'a plus la main sur de nombreux dossiers ». Fortement contesté en interne, Pouille ne gère désormais que les affaires courantes. C'est même le propriétaire du club, la famille Pinault, qui aurait opposé son veto à un licenciement express de l'entraîneur sénégalais.
La situation d'Arnaud Pouille devient de plus en plus inconfortable. Arrivé en octobre 2024 après avoir été évincé du RC Lens en raison d'une mauvaise gestion, le dirigeant est aujourd'hui isolé. Les recrutements foirés, et notamment de Seko Fofana pour 20 millions d'euros et qui émarge à 6M€ par saison, cristallisent les tensions avec la famille Pinault. Un investissement onéreux qui tourne au vinaigre tant l'ex lensois n'est pas au niveau attendu. Pire, il a été écarté par Habib Beye.
Lundi 27 octobre, le scénario avait pourtant semblé écrit. Habib Beye s'apprêtait à être remercié. Certains membres de son staff avaient même commencé à vider leurs casiers. Mais l'absence de solution viable a changé la donne. Rennes n'a personne sous la main. Les noms de Philippe Clément et Laurent Blanc circulent avec insistance, mais aucune piste n'a réellement avancé.
Troisième entraîneur en un an après Julien Stéphan et Jorge Sampaoli, Beye incarne surtout l'instabilité chronique du projet rennais. Le club a dilapidé une avance de deux buts pour la troisième fois de la saison, après Nantes et Le Havre. Dixième de Ligue 1 après dix journées, le SRFC est loin des objectifs fixés.
Le maintien de Beye n'est qu'un sursis. Le prochain match face à Strasbourg, dimanche 2 novembre au Roazhon Park, sera décisif. Mais la vraie question n'est plus de savoir si l'entraîneur va sauter. C'est de savoir combien de temps Arnaud Pouille pourra encore rester à la tête d'un club qu'il ne dirige plus vraiment.






