Une simple accolade qui enflamme le football européen. Joan Laporta, président du FC Barcelone, s'est affiché mercredi à Rome dans les bras de Nasser Al-Khelaïfi. Un geste qui sonne comme une révolution dans les rapports de force continentaux.
L'image choque en Catalogne. Laporta s'est rendu à l'assemblée de l'European Football Clubs (EFC), anciennement ECA, présidée par le patron du PSG. Une présence symbolique puisque le Barça n'appartient pas officiellement à cette organisation de 800 clubs.
Cette accolade marque un "grand pas vers la réconciliation avec l'ECA et l'UEFA", analyse la presse espagnole. Le président blaugrana, accompagné du vice-président Rafa Yuste, a été chaleureusement accueilli par Al-Khelaïfi dès sa sortie du taxi. Les deux hommes ont ensuite partagé un dîner avec Aleksander Ceferin, président de l'UEFA.
Pour de nombreux médias espagnols, ce rapprochement "semble l'éloigner du Real Madrid" et représente "un coup dur pour le projet de la SuperLeague". Une adhésion prochaine du Barça à l'EFC impliquerait de facto l'abandon définitif de la ligue dissidente.
Mais cette réconciliation fait grincer des dents. Sur Esport3, le consultant Lluís Carasco n'a pas mâché ses mots. "Cette étreinte ne vient pas d'un grand club, elle vient d'un club qui accepte la soumission au pouvoir que représente Al-Khelaïfi", a-t-il déclaré lors de l'émission OnzeTV3.
Le timing interroge. Après des années de guerre ouverte contre l'UEFA à propos de la Super League, Laporta semble opérer un virage à 180 degrés. Le Real Madrid se retrouve désormais seul défenseur actif du projet, la Juventus ayant pris ses distances.
Cette alliance stratégique entre le PSG et le Barça pourrait redessiner l'échiquier européen. Une chose est sûre : l'accolade romaine restera dans les annales comme le symbole d'une époque révolue.
L'image choque en Catalogne. Laporta s'est rendu à l'assemblée de l'European Football Clubs (EFC), anciennement ECA, présidée par le patron du PSG. Une présence symbolique puisque le Barça n'appartient pas officiellement à cette organisation de 800 clubs.
Cette accolade marque un "grand pas vers la réconciliation avec l'ECA et l'UEFA", analyse la presse espagnole. Le président blaugrana, accompagné du vice-président Rafa Yuste, a été chaleureusement accueilli par Al-Khelaïfi dès sa sortie du taxi. Les deux hommes ont ensuite partagé un dîner avec Aleksander Ceferin, président de l'UEFA.
Pour de nombreux médias espagnols, ce rapprochement "semble l'éloigner du Real Madrid" et représente "un coup dur pour le projet de la SuperLeague". Une adhésion prochaine du Barça à l'EFC impliquerait de facto l'abandon définitif de la ligue dissidente.
Mais cette réconciliation fait grincer des dents. Sur Esport3, le consultant Lluís Carasco n'a pas mâché ses mots. "Cette étreinte ne vient pas d'un grand club, elle vient d'un club qui accepte la soumission au pouvoir que représente Al-Khelaïfi", a-t-il déclaré lors de l'émission OnzeTV3.
Le timing interroge. Après des années de guerre ouverte contre l'UEFA à propos de la Super League, Laporta semble opérer un virage à 180 degrés. Le Real Madrid se retrouve désormais seul défenseur actif du projet, la Juventus ayant pris ses distances.
Cette alliance stratégique entre le PSG et le Barça pourrait redessiner l'échiquier européen. Une chose est sûre : l'accolade romaine restera dans les annales comme le symbole d'une époque révolue.
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