PSG - Paris SG
Relégué en Ligue 2 à l'issue d'une saison catastrophique, l'AS Saint-Etienne va devoir se reconstruire et surtout repartir sur des bases saines. Une reconstruction qui passera par du changement à tous les étages.
Si l'arrivée de Laurent Batlles au poste d'entraîneur est déjà un signe de ce changement annoncé, les supporters de l'ASSE attendent désormais une vente du club, et donc les départs de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.
Une vente qui pourrait s'accélérer dans les prochaines semaines. En effet, les négociations avanceraient visiblement dans le bon sens avec le milliardaire américain, David Blitzer (co-propriétaire de Crystal Palace). Un rachat qui pourrait néanmoins avoir un effet pervers.
Dans un long article consacré aux rachats de clubs de Ligue 1 par des fonds d'investissements et hommes d'affaires étrangers, L'Equipe a interrogé à ce sujet l'expert financier et Maître de conférence à l'École des Ponts ParisTech, Henri Phillipe. Ce dernier a tenu à mettre en garde sur "l'effet pouponnière" de ces rachats stratégiques.
"Le propriétaire du Toulouse FC, RedBird Capital, vient d'acheter l'AC Milan : le TFC Va-t-il devenir sa pouponnière de futurs talents ? On parle aussi pour investir à Saint-Etienne d'un autre multipropriétaire de clubs (David Blitzer). Et que serait devenu Nice si Ineos avait mis la main sur Chelsea ? Il ne faudrait pas que la Ligue des talents devienne la Ligue des poupons.", a t'il déclaré.
On peut légitimement comprendre les craintes de l'économiste Henri Philippe. Avant même ces rachats, la France était déjà réputée pour sa formation qui profite aux clubs étrangers. Avec ce système de "multipropriété" on peut donc craindre que l'équipe "B" servent à faire grandir de jeunes pépites pour l'équipe "A" plus puissante économiquement. Des pépites qui seront soit prêtées par l'équipe "A", soit totalement formées dans l'équipe "B" et revendues ensuite à un tarif très intéressant à l'équipe "A".
Si l'arrivée de Laurent Batlles au poste d'entraîneur est déjà un signe de ce changement annoncé, les supporters de l'ASSE attendent désormais une vente du club, et donc les départs de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.
Une vente qui pourrait s'accélérer dans les prochaines semaines. En effet, les négociations avanceraient visiblement dans le bon sens avec le milliardaire américain, David Blitzer (co-propriétaire de Crystal Palace). Un rachat qui pourrait néanmoins avoir un effet pervers.
Dans un long article consacré aux rachats de clubs de Ligue 1 par des fonds d'investissements et hommes d'affaires étrangers, L'Equipe a interrogé à ce sujet l'expert financier et Maître de conférence à l'École des Ponts ParisTech, Henri Phillipe. Ce dernier a tenu à mettre en garde sur "l'effet pouponnière" de ces rachats stratégiques.
"Le propriétaire du Toulouse FC, RedBird Capital, vient d'acheter l'AC Milan : le TFC Va-t-il devenir sa pouponnière de futurs talents ? On parle aussi pour investir à Saint-Etienne d'un autre multipropriétaire de clubs (David Blitzer). Et que serait devenu Nice si Ineos avait mis la main sur Chelsea ? Il ne faudrait pas que la Ligue des talents devienne la Ligue des poupons.", a t'il déclaré.
On peut légitimement comprendre les craintes de l'économiste Henri Philippe. Avant même ces rachats, la France était déjà réputée pour sa formation qui profite aux clubs étrangers. Avec ce système de "multipropriété" on peut donc craindre que l'équipe "B" servent à faire grandir de jeunes pépites pour l'équipe "A" plus puissante économiquement. Des pépites qui seront soit prêtées par l'équipe "A", soit totalement formées dans l'équipe "B" et revendues ensuite à un tarif très intéressant à l'équipe "A".
