Le LOSC doit composer sans l'un de ses piliers défensifs depuis deux mois. Alexsandro, touché au quadriceps droit face à Toulouse le 14 septembre, a surpris son monde en rejetant l'intervention chirurgicale pourtant préconisée par le staff médical lillois. Une décision forte qui dessine les contours d'un pari audacieux mais surtout risqué.
Le club nordiste avait pourtant annoncé le 7 novembre qu'Alexsandro passerait sur la table d'opération dans les jours suivants. Bruno Genesio lui-même évoquait une indisponibilité prolongée jusqu'en 2026. Mais le défenseur de 26 ans a tranché autrement.
"Je pense, et je sens au fond de moi, que la meilleure décision est de ne pas me faire opérer", a-t-il confié à L'Équipe. "C'est une conviction physique et mentale qui me pousse à faire ce choix. Je ne ressens plus de douleurs, je peux courir. J'ai juste besoin d'améliorer la cicatrisation de mon tendon, ce qui n'a pas été très bien fait ces deux derniers mois".
Contre toute attente, l'intervention prévue n'a jamais eu lieu. Le Brésilien privilégie un traitement conservateur, moins invasif mais tout aussi incertain.
Pour maximiser ses chances, Alexsandro s'est envolé vers le Qatar. Destination : la clinique Aspetar de Doha, véritable référence mondiale en médecine sportive.
Cet établissement ultramoderne, accrédité par la FIFA, accueille régulièrement les plus grands athlètes de la planète. Doté d'équipements de pointe - chambres climatiques, salles d'altitude, plateau technique dernier cri - Aspetar propose une approche globale mêlant chirurgie orthopédique, rééducation, biomécanique et sciences du sport.
"Je vais poursuivre mes soins à la clinique Aspetar, une référence mondiale. Je suis concentré sur ma récupération pour retrouver les terrains le plus vite possible, mais surtout en ayant récupéré à 100%", précise le joueur.
Cette stratégie n'est pas anodine. Éloigné des pelouses depuis deux mois déjà, Alexsandro vise un retour en janvier 2026. Mais son objectif va bien au-delà du simple championnat français.
La Coupe du Monde 2026, qui se tiendra du 11 juin au 19 juillet aux États-Unis, au Canada et au Mexique, représente l'obsession du défenseur. Récemment appelé par Carlo Ancelotti en sélection brésilienne, il a honoré trois capes avec la Seleção lors des éliminatoires.
"Mes coéquipiers en sélection du Brésil jouent au PSG, au Real, à Arsenal. Moi je joue à Lille", confiait-il récemment. Cette phrase résume toute l'ambition du joueur formé à Flamengo. Refuser l'opération, c'est tenter de grappiller quelques semaines cruciales. Accepter le bistouri aurait pu hypothéquer ses rêves mondiaux.
Le LOSC, lui, ne dit rien. Aucune communication officielle n'a suivi cette volte-face. Le club garde un silence prudent face à cette initiative personnelle qui bouscule le protocole médical interne. Mais il se murmure que cette décision fait grincer des dents en interne.
Le traitement conservateur choisi par Alexsandro comporte des risques. Sans opération, la moindre rechute pourrait rallonger considérablement la convalescence et rendre l'intervention chirurgicale inévitable.
Mais le Brésilien assume. Il marche sur un fil entre ambition internationale et enjeux de club. Entre projection vers l'été 2026 et responsabilités immédiates envers Lille.
Son objectif reste clair : retrouver les terrains à 100% de ses capacités en janvier, enchaîner les matchs avec le LOSC et séduire le sélectionneur brésilien d'ici au Mondial. Un calendrier serré qui ne tolère aucun faux pas.
Le club nordiste avait pourtant annoncé le 7 novembre qu'Alexsandro passerait sur la table d'opération dans les jours suivants. Bruno Genesio lui-même évoquait une indisponibilité prolongée jusqu'en 2026. Mais le défenseur de 26 ans a tranché autrement.
"Je pense, et je sens au fond de moi, que la meilleure décision est de ne pas me faire opérer", a-t-il confié à L'Équipe. "C'est une conviction physique et mentale qui me pousse à faire ce choix. Je ne ressens plus de douleurs, je peux courir. J'ai juste besoin d'améliorer la cicatrisation de mon tendon, ce qui n'a pas été très bien fait ces deux derniers mois".
Contre toute attente, l'intervention prévue n'a jamais eu lieu. Le Brésilien privilégie un traitement conservateur, moins invasif mais tout aussi incertain.
Pour maximiser ses chances, Alexsandro s'est envolé vers le Qatar. Destination : la clinique Aspetar de Doha, véritable référence mondiale en médecine sportive.
Cet établissement ultramoderne, accrédité par la FIFA, accueille régulièrement les plus grands athlètes de la planète. Doté d'équipements de pointe - chambres climatiques, salles d'altitude, plateau technique dernier cri - Aspetar propose une approche globale mêlant chirurgie orthopédique, rééducation, biomécanique et sciences du sport.
"Je vais poursuivre mes soins à la clinique Aspetar, une référence mondiale. Je suis concentré sur ma récupération pour retrouver les terrains le plus vite possible, mais surtout en ayant récupéré à 100%", précise le joueur.
Cette stratégie n'est pas anodine. Éloigné des pelouses depuis deux mois déjà, Alexsandro vise un retour en janvier 2026. Mais son objectif va bien au-delà du simple championnat français.
La Coupe du Monde 2026, qui se tiendra du 11 juin au 19 juillet aux États-Unis, au Canada et au Mexique, représente l'obsession du défenseur. Récemment appelé par Carlo Ancelotti en sélection brésilienne, il a honoré trois capes avec la Seleção lors des éliminatoires.
"Mes coéquipiers en sélection du Brésil jouent au PSG, au Real, à Arsenal. Moi je joue à Lille", confiait-il récemment. Cette phrase résume toute l'ambition du joueur formé à Flamengo. Refuser l'opération, c'est tenter de grappiller quelques semaines cruciales. Accepter le bistouri aurait pu hypothéquer ses rêves mondiaux.
Le LOSC, lui, ne dit rien. Aucune communication officielle n'a suivi cette volte-face. Le club garde un silence prudent face à cette initiative personnelle qui bouscule le protocole médical interne. Mais il se murmure que cette décision fait grincer des dents en interne.
Le traitement conservateur choisi par Alexsandro comporte des risques. Sans opération, la moindre rechute pourrait rallonger considérablement la convalescence et rendre l'intervention chirurgicale inévitable.
Mais le Brésilien assume. Il marche sur un fil entre ambition internationale et enjeux de club. Entre projection vers l'été 2026 et responsabilités immédiates envers Lille.
Son objectif reste clair : retrouver les terrains à 100% de ses capacités en janvier, enchaîner les matchs avec le LOSC et séduire le sélectionneur brésilien d'ici au Mondial. Un calendrier serré qui ne tolère aucun faux pas.
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