L'entraîneur du Havre, Didier Digard, a pris position de manière claire et assumée avant le déplacement de son équipe au Parc des Princes ce samedi 22 novembre pour affronter le PSG, leader de Ligue 1. Dans une déclaration sans détour sur RMC Sport, le technicien de 39 ans a affirmé qu'il n'adopterait pas une stratégie ultra-défensive, refusant catégoriquement de "mettre le bus" face à l'ogre parisien, contrairement à de nombreuses équipes de L1, et notamment l'OGC Nice dernièrement.
Cette prise de position s'inscrit dans la continuité d'une identité de jeu que Digard défend depuis le début de sa carrière d'entraîneur. Son raisonnement repose sur trois piliers fondamentaux. Premièrement, il reconnaît une incapacité idéologique personnelle : "Je ne le ferais pas parce que je ne sais pas le faire". Cette franchise témoigne d'une cohérence entre le discours et la pratique qui caractérise son approche.
Deuxièmement, sa motivation intrinsèque est liée au plaisir du jeu : "cela ne me rend pas heureux". Troisièmement, il défend une vision à long terme du développement collectif : "Ce qui t'apporte de la continuité c'est ton contenu, ce n'est pas le résultat".
L'ancien capitaine de Nice développe une argumentation réfléchie sur l'inefficacité relative des blocs bas face au PSG. Selon lui, même en réussissant un match nul défensif, "cela ne t'apporte pas vraiment de garanties et tu ne vas pas pouvoir reproduire ça tous les week-end". En revanche, en proposant du jeu offensif, même en cas de défaite, l'équipe dispose "de beaucoup de choses sur lesquelles t'appuyer en sachant que tu ne joueras pas le PSG tous les week-end".
Cette philosophie s'appuie sur une réalité statistique : lors de la saison précédente, Digard a réussi l'exploit de maintenir Le Havre en Ligue 1 à l'ultime minute de la dernière journée, malgré une des pires défenses du championnat (71 buts encaissés). Cette saison, le HAC a considérablement amélioré son rendement défensif avec seulement 17 buts concédés en 12 journées, affichant désormais la onzième défense de Ligue 1, tout en restant globalement joueuse.
La déclaration de Digard intervient dans un contexte où de nombreuses équipes de Ligue 1 adoptent systématiquement une posture ultra-défensive face au PSG. Comme l'a relevé Gonçalo Ramos après PSG-Nice (1-0), les équipes françaises "défendent beaucoup, ils ont onze gardiens alors qu'en Ligue des Champions ils nous regardent dans les yeux". Nice avait d'ailleurs tenté seulement 96 passes en première période lors de ce match, le deuxième plus faible total de la saison.
Pourtant, les résultats montrent que cette stratégie défensive n'apporte que rarement le succès espéré. Le PSG, malgré des matchs parfois laborieux en Ligue 1, parvient généralement à faire la différence, comme lors de cette rencontre face à Nice où Ramos a trouvé l'ouverture dans les dernières minutes. Luis Enrique lui-même reconnaît que son équipe affronte régulièrement ce type d'adversaire, mais il a développé au fil des années des solutions pour contourner ces dispositifs.
Néanmoins, attention à la fessée. Le PSG dispose d'une grosse puissance de frappe offensive malgré les nombreuses absences, et peut être clinique en contre. Didier Digard devra donc trouver le juste milieu entre ambition et raison.
Cette prise de position s'inscrit dans la continuité d'une identité de jeu que Digard défend depuis le début de sa carrière d'entraîneur. Son raisonnement repose sur trois piliers fondamentaux. Premièrement, il reconnaît une incapacité idéologique personnelle : "Je ne le ferais pas parce que je ne sais pas le faire". Cette franchise témoigne d'une cohérence entre le discours et la pratique qui caractérise son approche.
Deuxièmement, sa motivation intrinsèque est liée au plaisir du jeu : "cela ne me rend pas heureux". Troisièmement, il défend une vision à long terme du développement collectif : "Ce qui t'apporte de la continuité c'est ton contenu, ce n'est pas le résultat".
L'ancien capitaine de Nice développe une argumentation réfléchie sur l'inefficacité relative des blocs bas face au PSG. Selon lui, même en réussissant un match nul défensif, "cela ne t'apporte pas vraiment de garanties et tu ne vas pas pouvoir reproduire ça tous les week-end". En revanche, en proposant du jeu offensif, même en cas de défaite, l'équipe dispose "de beaucoup de choses sur lesquelles t'appuyer en sachant que tu ne joueras pas le PSG tous les week-end".
Cette philosophie s'appuie sur une réalité statistique : lors de la saison précédente, Digard a réussi l'exploit de maintenir Le Havre en Ligue 1 à l'ultime minute de la dernière journée, malgré une des pires défenses du championnat (71 buts encaissés). Cette saison, le HAC a considérablement amélioré son rendement défensif avec seulement 17 buts concédés en 12 journées, affichant désormais la onzième défense de Ligue 1, tout en restant globalement joueuse.
La déclaration de Digard intervient dans un contexte où de nombreuses équipes de Ligue 1 adoptent systématiquement une posture ultra-défensive face au PSG. Comme l'a relevé Gonçalo Ramos après PSG-Nice (1-0), les équipes françaises "défendent beaucoup, ils ont onze gardiens alors qu'en Ligue des Champions ils nous regardent dans les yeux". Nice avait d'ailleurs tenté seulement 96 passes en première période lors de ce match, le deuxième plus faible total de la saison.
Pourtant, les résultats montrent que cette stratégie défensive n'apporte que rarement le succès espéré. Le PSG, malgré des matchs parfois laborieux en Ligue 1, parvient généralement à faire la différence, comme lors de cette rencontre face à Nice où Ramos a trouvé l'ouverture dans les dernières minutes. Luis Enrique lui-même reconnaît que son équipe affronte régulièrement ce type d'adversaire, mais il a développé au fil des années des solutions pour contourner ces dispositifs.
Néanmoins, attention à la fessée. Le PSG dispose d'une grosse puissance de frappe offensive malgré les nombreuses absences, et peut être clinique en contre. Didier Digard devra donc trouver le juste milieu entre ambition et raison.
Accueil
Envoyer
Imprimer
Agrandir
Partager
