Florent Gautreau a rendu un hommage appuyé au RC Lens de Joseph Oughourlian lors de l'After Foot sur RMC Sport. Le consultant salue la gestion exemplaire des Sang et Or dans un contexte de crise des droits télévisuels qui frappe de plein fouet le football français.
"Cette équipe représente le bon élève dans la gestion de l'après droits TV. Elle surperforme et est l'exemple à suivre", a déclaré Gautreau dans l'émission du 7 octobre. Des propos qui résonnent particulièrement alors que Lens pointe actuellement à la 6e place de Ligue 1 avec 13 points en 7 journées, soit seulement 3 points de retard sur le PSG qui est leader.
Un très bon début de saison pour un club en pleine restructuration depuis janvier dernier. En effet, le club artésien a profité de la très bonne cote de ses cadres sur le marché des transferts, pour réaliser de belles opérations financières. En vendant Kévin Danso, Brice Samba, Abdukodir Khusanov, Neil El-Aynaoui, Andy Diouf ou encore Przemyslaw Frankowski, le RC Lens a vendu pour 150 millions d'euros, et cela sans compter le prêt avec option d'achat à l'Olympique de Marseille de Facundo Medina.
Désormais rentré dans le rang après une dérive budgétaire sous l'ère Arnaud Pouille, Lens a réussi à faire passer son budget à 60-65 millions d'euros, soit une baisse de 40% par rapport à l'exercice précédent. Un dégraissage drastique qui a logiquement provoqué de l'inquiétude chez les supporters lensois. Mais voila, la nouvelle direction sportive menée par Jean-Louis Leca, a réussi à recruter de manière intelligente avec des profils idoines pour Lens.
Mieux, l'arrivée de Pierre Sage a apporté une vraie plus-value au RCL. Le technicien de 46 ans, recruté après le départ de Will Still, a rapidement imprimé sa patte sur le jeu lensois. Son bilan actuel affiche environ 1.9 points par match depuis son arrivée , avec notamment un derby éclatant remporté 3-0 contre Lille.
Sage a métamorphosé la discipline collective du RC Lens. Les statistiques défensives témoignent de cette transformation : 4e meilleure défense de Ligue 1 et une vraie identité de jeu basée sur l'intensité et un gros collectif.
L'entraîneur reste néanmoins exigeant, comme après la victoire arrachée à Auxerre (1-2) : "Je ne suis pas content de la performance". Cette lucidité caractérise l'approche pragmatique qui fait le succès lensois.
Mais au delà de l'aspect sportif et mercato, le RC Lens sous l'impulsion d'un Joseph Oughourlian plus motivé que jamais, a accéléré son développement sur le plan commercial afin de diversifier ses sources de revenus.
Cette diversification permet à Lens de maintenir ses ambitions sportives tout en assainissant ses finances. La masse salariale, réduite de plus de 40% , illustre cette gestion rigoureuse sans sacrifier la compétitivité.
L'analyse de Florent Gautreau sonne juste : dans un football français en crise, le RC Lens trace la voie d'une gestion responsable et performante. Un modèle qui pourrait inspirer d'autres clubs confrontés aux mêmes défis économiques.
"Cette équipe représente le bon élève dans la gestion de l'après droits TV. Elle surperforme et est l'exemple à suivre", a déclaré Gautreau dans l'émission du 7 octobre. Des propos qui résonnent particulièrement alors que Lens pointe actuellement à la 6e place de Ligue 1 avec 13 points en 7 journées, soit seulement 3 points de retard sur le PSG qui est leader.
Un très bon début de saison pour un club en pleine restructuration depuis janvier dernier. En effet, le club artésien a profité de la très bonne cote de ses cadres sur le marché des transferts, pour réaliser de belles opérations financières. En vendant Kévin Danso, Brice Samba, Abdukodir Khusanov, Neil El-Aynaoui, Andy Diouf ou encore Przemyslaw Frankowski, le RC Lens a vendu pour 150 millions d'euros, et cela sans compter le prêt avec option d'achat à l'Olympique de Marseille de Facundo Medina.
Désormais rentré dans le rang après une dérive budgétaire sous l'ère Arnaud Pouille, Lens a réussi à faire passer son budget à 60-65 millions d'euros, soit une baisse de 40% par rapport à l'exercice précédent. Un dégraissage drastique qui a logiquement provoqué de l'inquiétude chez les supporters lensois. Mais voila, la nouvelle direction sportive menée par Jean-Louis Leca, a réussi à recruter de manière intelligente avec des profils idoines pour Lens.
Mieux, l'arrivée de Pierre Sage a apporté une vraie plus-value au RCL. Le technicien de 46 ans, recruté après le départ de Will Still, a rapidement imprimé sa patte sur le jeu lensois. Son bilan actuel affiche environ 1.9 points par match depuis son arrivée , avec notamment un derby éclatant remporté 3-0 contre Lille.
Sage a métamorphosé la discipline collective du RC Lens. Les statistiques défensives témoignent de cette transformation : 4e meilleure défense de Ligue 1 et une vraie identité de jeu basée sur l'intensité et un gros collectif.
L'entraîneur reste néanmoins exigeant, comme après la victoire arrachée à Auxerre (1-2) : "Je ne suis pas content de la performance". Cette lucidité caractérise l'approche pragmatique qui fait le succès lensois.
Mais au delà de l'aspect sportif et mercato, le RC Lens sous l'impulsion d'un Joseph Oughourlian plus motivé que jamais, a accéléré son développement sur le plan commercial afin de diversifier ses sources de revenus.
Cette diversification permet à Lens de maintenir ses ambitions sportives tout en assainissant ses finances. La masse salariale, réduite de plus de 40% , illustre cette gestion rigoureuse sans sacrifier la compétitivité.
L'analyse de Florent Gautreau sonne juste : dans un football français en crise, le RC Lens trace la voie d'une gestion responsable et performante. Un modèle qui pourrait inspirer d'autres clubs confrontés aux mêmes défis économiques.
🗣️ L'avis de Florent Gautreau sur Lens : "Cette équipe représente le bon élève dans la gestion de l'après droits TV. Elle surperforme et est l'exemple à suivre." #RMCLive pic.twitter.com/RvX5KPyFf9
— After Foot RMC (@AfterRMC) October 7, 2025