Malgré un parcours européen la saison dernière, le Stade Brestois affiche un des plus petits budgets de Ligue 1. Un constat qui inquiète et interroge l’entraîneur Éric Roy à l’approche de la fin du mercato.
Après la défaite à Toulouse (2-0), Éric Roy n’a pas éludé la question du mercato et des moyens du club. Interrogé sur ses attentes en termes de recrutement à une semaine de la clôture du marché, le coach brestois a mis les pieds dans le plat : « Je suis étonné qu’on ait un budget inférieur à Metz, qui arrive de Ligue 2, alors qu’on sort de la Ligue des champions. Mais bon, c’est malheureusement l’état dans lequel le club se trouve », a t'il confié dans des propos relayés par le Télégramme.
Preuve de la frilosité brestoise, la direction du SB29 n’a investi que cinq millions sur ce mercato, la prudence étant de mise après avoir annoncé un budget de 35 millions d’euros seulement pour la saison. En comparaison, Metz, promu de Ligue 2, affiche 40 millions d’euros de budget, un chiffre qui attise la frustration au sein du vestiaire comme du staff.
Ce choix financier interpelle d’autant plus que Brest a empoché 52 millions d’euros grâce à la Ligue des champions, mais la crise persistante des droits TV et une gestion prudente poussent le club à l’austérité. « On m’a dit qu’on n’avait pas de moyens », a résumé Roy, visiblement fataliste lors de la conférence d’après-match.
Pour les supporters, déjà désabusés après la défaite à Toulouse, ces signaux renouvellent l’inquiétude sur les ambitions du club, alors que le mercato touche à sa fin et que l’effectif n’est pas renforcé à la hauteur des attentes d’un club qui sort d'une grosse campagne européenne.
À une semaine de la fermeture du marché, l’ambiance est tendue autour du Stade Brestois, où Roy, comme beaucoup d’observateurs, s’interroge sur un modèle économique censé installer Brest durablement en Ligue 1, mais qui le place aujourd’hui au pied du mur.
Après la défaite à Toulouse (2-0), Éric Roy n’a pas éludé la question du mercato et des moyens du club. Interrogé sur ses attentes en termes de recrutement à une semaine de la clôture du marché, le coach brestois a mis les pieds dans le plat : « Je suis étonné qu’on ait un budget inférieur à Metz, qui arrive de Ligue 2, alors qu’on sort de la Ligue des champions. Mais bon, c’est malheureusement l’état dans lequel le club se trouve », a t'il confié dans des propos relayés par le Télégramme.
Preuve de la frilosité brestoise, la direction du SB29 n’a investi que cinq millions sur ce mercato, la prudence étant de mise après avoir annoncé un budget de 35 millions d’euros seulement pour la saison. En comparaison, Metz, promu de Ligue 2, affiche 40 millions d’euros de budget, un chiffre qui attise la frustration au sein du vestiaire comme du staff.
Ce choix financier interpelle d’autant plus que Brest a empoché 52 millions d’euros grâce à la Ligue des champions, mais la crise persistante des droits TV et une gestion prudente poussent le club à l’austérité. « On m’a dit qu’on n’avait pas de moyens », a résumé Roy, visiblement fataliste lors de la conférence d’après-match.
Pour les supporters, déjà désabusés après la défaite à Toulouse, ces signaux renouvellent l’inquiétude sur les ambitions du club, alors que le mercato touche à sa fin et que l’effectif n’est pas renforcé à la hauteur des attentes d’un club qui sort d'une grosse campagne européenne.
À une semaine de la fermeture du marché, l’ambiance est tendue autour du Stade Brestois, où Roy, comme beaucoup d’observateurs, s’interroge sur un modèle économique censé installer Brest durablement en Ligue 1, mais qui le place aujourd’hui au pied du mur.