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Le Stade de Reims, l'OGC Nice et surtout le PSG lui doivent beaucoup, hommage à cette légende du football !


Dimanche 5 Mars 2023 20:05 - écrit par

Nous avons tous appris, cette triste nouvelle, le décès de Just FONTAINE. Ce nom ne parle peut-être pas aux jeunes, mais aux nostalgiques dont papyfoot fait partie, il en est tout autrement. Les supporters de NICE, de REIMS, mais aussi du PSG lui doivent beaucoup !



Le Stade de Reims, l'OGC Nice et surtout le PSG lui doivent beaucoup, hommage à cette légende du football !
Just FONTAINE fait ses débuts au Maroc où il est né, notamment à l'USM CASABLANCA. A cette époque, les clubs français recrutaient beaucoup en Afrique du Nord. Il sera vite remarqué par Mario ZATELLI. Et le voilà niçois en 1953. Son début de carrière sera tout simplement remarquable. 
Il sera champion de France avec l'OGC NICE lors de la saison 1955-1956, après une lutte au couteau avec LENS, MONACO et MARSEILLE. 

L'année suivante, il rejoint le Stade de REIMS. Lors de la saison 1957-1958, il permettra aux rémois de réaliser le doublé. Un sens du but remarquable et une confiance en soi inébranlable, lui permettent de briller de tous les feu. Il est tout simplement bon dans tous les domaines. Il marquera 34 buts en 26 matchs. 
Reims dominera le championnat 1958 de la tête et des épaules. Ils seront champions avec 7 points d'avance sur Nîmes et la meilleure attaque (89 buts en 34 matchs). 
Le 18 mai 1958, il remportera la Coupe, face à Nîmes. Une victoire 3-1, c'est bien lui qui marquera le 2nd but rémois. Ci-dessous, on le retrouve avec ses coéquipiers. Il est le 3ème joueur accroupis.
 

Non seulement, il brille avec le Stade de Reims, mais également avec l'équipe de France.
1958.. ça ne vous dit rien. Ce sera certainement le meilleur souvenir pour Just, à savoir la Coupe du Monde. 
Il fait partie des 22 joueurs présélectionnés. Il est alors remplaçant de René BLIARD, son équipier rémois. Ce dernier se blessera un peu avant le début du tournoi. En match d'inauguration, la France rencontre le PARAGUAY. Victoire française 7-3 avec 3 buts de Just.
Les français rencontreront la YOUGOSLAVIE (ci-dessous, le 5ème joueur à partir de la gauche). Défaite 3-2, avec 2 nouveaux buts inscrits par JF. Grâce à leur victoire face à l'ECOSSE, les tricolores se qualifieront pour les quarts de finales ou ils écraseront l'Irlande du Nord 4-0. Ils perdront en demi-finale face aux stars brésiliennes. Il pourra être fier de ce tournoi. A ce jour, c'est toujours le meilleur buteur en Coupe du Monde : 13 buts en 6 rencontres. Respect !
PELE lui même manifestera son admiration envers celui qui a marqué deux fois plus de buts que lui durant cette Coupe du Monde 1958.
 

Avec le Stade de Reims, il va enflammer Paris et le Parc des Princes par ses exploits en Coupe d'Europe. Les irlandais de Newtonards battus 4-1 à Dublin (4 buts de Just) et 6-2 au parc !
En quart de finale, il rencontre le Standard de Liège. Les champions de France seront battus 2-0 en Belgique. Mais une incroyable ferveur populaire va s'emparer de cet évènement. 35000 spectateurs vont entonner la Marseillaise. Just va ouvrir le score à la 63ème minute, VINCENT va inscrire le 2nd but, et c'est encore Just, qui à 2 minutes de la fin du match, va inscrire le 3ème but rémois. C'est du délire dans le stade. Ils atteindront la finale face aux stars madrilènes. Ils seront battus 2-0, mais encore une fois Just terminera meilleur buteur de cette compétition avec 10 Buts. 

Lors de la saison 1959-1960, il sera encore champion de France avec le Stade de Reims !
Nous nous rappelons tous des batailles entre les rémois et le Racing. Mais voilà, le 1er mars 1960, c'est le drame lors d'une rencontre face à SOCHAUX. Alors qu'il vient de passer la balle à un partenaire, il voit accourir vers lui l'attaquant sochalien SEKOU. La balle étant déjà partie, il ne pense pas du tout à un contact possible. SEKOU se détend et frappe la jambe en extension de Just. Double fracture tibia-péroné. 
SEKOU rendra visite à Just à l'hôpital Il pleurera, mais un peu tard... Son attitude déroutera complètement Just. il racontera : "Il venait me voir, s'asseyait durant 2 heures auprès de moi et ne disait rien. C'est moi qui devait lui remonter le moral. Le plus beau, c'est tout de même quand il m'a demandé d'être le parrain de son fils".
Ces blessures mettront un terme précoce à sa carrière sur le terrain.
 

Il sera entraîneur de l'équipe de France en 1967. Il participera également à la création du PSG, qu'il conduira en D1 !
Oui, c'est vraiment un grand nom du football français qui vient de nous quitter.