Menu

Le jour où le Stade Rennais a écœuré l'OM, l'ASSE et le FC Nantes, bravo à Rennes !


Dimanche 19 Mars 2023 05:35 - écrit par

C'est vrai, c'était devenu une habitude, les VERTS DE ST ETIENNE qui multipliaient les doublés Coupe / Championnat, puis est arrivé la fameuse histoire entre l'ASSE - AS SAINT-ETIENNE et l'OM - OLYMPIQUE DE MARSEILLE avec Bosquier-Carnus, et bien, pendant ce temps, une équipe a tiré son épingle du jeu, le STADE RENNAIS. Un incroyable exploit pour RENNES...



Salif KEITA et Josip SKOBLAR font la une. MARSEILLE termine 1er, suivi de ST ETIENNE et de NANTES. Le trio habituel... mais la Coupe nous a toujours réservé ses surprises. 

Pour l'ASSE, cela s'est passé dès les 8èmes de finale contre le grand rival lyonnais. Le 4 avril, à Geoffroy Guichard, l'ASSE l'emporte 2-0. Mais au retour, à Gerland, c'est la revanche des petits lutins. Fleury DI NALLO et Serge CHIESA mettent la pagaille dans la défense stéphanoise, résultat 3-0. ASSE éliminé. Pour MARSEILLE, c'est un peu plus compliqué. Tout se passe en demi-finales, face au STADE RENNAIS ! A MARSEILLE, l'OM l'emporte par un petit but d'écart (SKOBLAR) avant de se rendre à RENNES ou les attendent onze rennais déchaînés. Pourtant en championnat, l'OM avait écrasé les Bretons 5-0, mais la Coupe, c'est une autre histoire.

L'OM marque d'abord par LOUBET avant qu'André GUY ne frappe 2 fois, avant et après la mi-temps. Victoire Rennaise 2-1. Prolongation, puis, pénaltys. Et à ce petit jeu, à RENNES, il y a dans les but un curieux gardien, Marcel AUBOUR. Il est né à St TROPEZ, a joué à NICE, puis est venu au STADE RENNAIS. Il avait promis à ses coéquipiers la victoire en Coupe de France. Il va mettre la Bretagne en révolution en arrêtant 3 pénaltys, dont celui de SKOBLAR. RENNES est qualifié pour la finale.

Un malin, Marcel AUBOUR, très fort pour déstabiliser le tireur. Il n'arrête pas de lui parler, il le chambre, ou il lui dit des mots gentils. Un malin je vous dis. Et voilà nos rennais en finale, le 20 juin 1971 à Colombes devant 46801 spectateurs, face à l'Olympique Lyonnais qui a éliminé le FC Sochaux en demi-finale. Tout est prêt pour la fête. Mais en fin de saison, les équipes sont fatiguées. Le trio magique lyonnais DI NALLO-FELIX-CHIESA n'a pas sa vivacité habituelle. Et les bretons pendant ce temps, tricotent leur pelote. RICO marquera le 1er but rennais qui sera refusé pour une faute sur le gardien lyonnais CHAUVEAU. Derrière BAEZA prend toutes les balles de la tête et André GUY n'arrive pas à se sortir de son marquage.

En seconde mi-temps, sur un service de NAUMOVIS, RICO reprend la balle de près et MIHAJLOVIC ne peut que la prolonger de la tête dans son propre but. Le stade explose de joie avant que l'arbitre ne refuse le but pour une position de hors jeu de RICO. Jean PROUFF l'entraîneur rennais fait part de sa colère. Des palabres s'échangent entre joueurs, arbitre, et juges de touche. Et pendant cette interruption, Marcel AUBOUR ramasse... les artichauts lancés par les supporters mécontents. Il va même jouer à la pétanque, et faire des "carreaux" sur la base de ses poteaux. 

La pression rennaise est forte. Quand André GUY après un tir sur le poteau est sévèrement contré dans la surface lyonnaise, l'arbitre désigne le point de pénalty. Alors, compensation ??? André GUY, ancien lyonnais, connaît bien le gardien. Résultat 1-0 pour RENNES. Les joueurs seront fêtés dans une ville en folie.