Luis Campos, directeur sportif parisien a été clair : le PSG ne veut plus jouer les animateurs du marché des transferts. Une petite révolution à Paris.
Lors des célébrations des 50 ans du centre de formation parisien, Luis Campos a livré sa vision pour l'avenir du club. Et le message est limpide : « L'objectif à long terme ? On espère ne plus devoir payer de grosses sommes sur le marché des transferts et avoir une équipe avec davantage de joueurs issus de notre centre de formation, de la région parisienne ! »
Le conseiller sportif enfonce le clou avec une image saisissante. « Ce n'est pas parce qu'on va beaucoup au supermarché qu'on est un bon cuisinier », lâche-t-il. Le message est sans équivoque : le PSG refuse désormais de succomber à la facilité du chéquier XXL. Le club mise sur l'intelligence de recrutement plutôt que sur les dépenses irréfléchies.
Cette stratégie s'inscrit dans la philosophie imposée par Luis Enrique depuis deux saisons. Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye, Quentin Ndjantou incarnent ce virage. « C'est plus facile pour un titi, français, de jouer au PSG, que de dépenser beaucoup d'argent sur un joueur qui vient d'un autre club », confirme l'entraîneur espagnol.
La formation parisienne devient le cœur du projet sportif. Luis Campos se montre enthousiaste : « La formation au PSG ces deux dernières années, c'est extraordinaire. Au-delà du talent, il y a un respect. Quand je vois les joueurs qui sont montés récemment avec les pros, ils ont la capacité de bien comprendre, d'être à l'écoute ».
Le PSG tourne définitivement la page des galactiques. Fini l'époque où les stars dictaient leur loi. « C'est la culture du mérite qui a dans ce club ! », martèle Luis Campos. Les jeunes qui intègrent l'équipe première ne reçoivent aucun cadeau, ils le méritent.
Le cas Donnarumma illustre ce changement de paradigme. Le gardien italien voulait un salaire d'ancien du PSG, celui des stars. Le club a refusé net. « Notre politique est très liée au mérite, tu gagnes plus quand tu le mérites », explique Campos.
Cette révolution dépasse le simple mercato. Le PSG vise l'autonomie financière par le développement local. L'objectif à long terme ? Ne plus dépendre du marché pour construire une équipe compétitive. Une ambition qui passe par le Campus de Poissy, devenu le laboratoire de cette nouvelle ère parisienne.
Luis Enrique a même organisé une réunion de deux heures avec tous les éducateurs du centre de formation. But : aligner toutes les catégories sur la même identité de jeu. Résultat, les jeunes arrivent chez les pros déjà rodés aux principes tactiques de l'Espagnol.
Le message de Luis Campos résonne comme un manifeste. Le PSG reste à l'affût des opportunités, mais refuse de prendre des risques pour son économie. Le temps des dépenses XXL sur le marché des transferts appartient au passé.
Lors des célébrations des 50 ans du centre de formation parisien, Luis Campos a livré sa vision pour l'avenir du club. Et le message est limpide : « L'objectif à long terme ? On espère ne plus devoir payer de grosses sommes sur le marché des transferts et avoir une équipe avec davantage de joueurs issus de notre centre de formation, de la région parisienne ! »
Le conseiller sportif enfonce le clou avec une image saisissante. « Ce n'est pas parce qu'on va beaucoup au supermarché qu'on est un bon cuisinier », lâche-t-il. Le message est sans équivoque : le PSG refuse désormais de succomber à la facilité du chéquier XXL. Le club mise sur l'intelligence de recrutement plutôt que sur les dépenses irréfléchies.
Cette stratégie s'inscrit dans la philosophie imposée par Luis Enrique depuis deux saisons. Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye, Quentin Ndjantou incarnent ce virage. « C'est plus facile pour un titi, français, de jouer au PSG, que de dépenser beaucoup d'argent sur un joueur qui vient d'un autre club », confirme l'entraîneur espagnol.
La formation parisienne devient le cœur du projet sportif. Luis Campos se montre enthousiaste : « La formation au PSG ces deux dernières années, c'est extraordinaire. Au-delà du talent, il y a un respect. Quand je vois les joueurs qui sont montés récemment avec les pros, ils ont la capacité de bien comprendre, d'être à l'écoute ».
Le PSG tourne définitivement la page des galactiques. Fini l'époque où les stars dictaient leur loi. « C'est la culture du mérite qui a dans ce club ! », martèle Luis Campos. Les jeunes qui intègrent l'équipe première ne reçoivent aucun cadeau, ils le méritent.
Le cas Donnarumma illustre ce changement de paradigme. Le gardien italien voulait un salaire d'ancien du PSG, celui des stars. Le club a refusé net. « Notre politique est très liée au mérite, tu gagnes plus quand tu le mérites », explique Campos.
Cette révolution dépasse le simple mercato. Le PSG vise l'autonomie financière par le développement local. L'objectif à long terme ? Ne plus dépendre du marché pour construire une équipe compétitive. Une ambition qui passe par le Campus de Poissy, devenu le laboratoire de cette nouvelle ère parisienne.
Luis Enrique a même organisé une réunion de deux heures avec tous les éducateurs du centre de formation. But : aligner toutes les catégories sur la même identité de jeu. Résultat, les jeunes arrivent chez les pros déjà rodés aux principes tactiques de l'Espagnol.
Le message de Luis Campos résonne comme un manifeste. Le PSG reste à l'affût des opportunités, mais refuse de prendre des risques pour son économie. Le temps des dépenses XXL sur le marché des transferts appartient au passé.
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