PSG - Paris SG
Manchester City - Chelsea, aucun observateur aguerri n'aurait pu miser sur une telle finale de Ligue des Champions cette année. Absolument aucun. A gauche, les Citizens de Pep Guardiola méritent bien évidemment leur place pour l'ensemble de leur oeuvre. Ultra-performants en Premier League depuis des années, on se disait que peut-être ils allaient encore se planter en Coupe d'Europe après des échecs minables contre Lyon, Monaco et Tottenham ! Mais les voilà à un match de rentrer dans l'histoire.
Logique devrait-on dire car Guardiola est arrivé en 2016 pour cela. En gagnant contre les Blues de Thomas Tuchel, le catalan aura assouvi les fantasmes et rêves de tout un club et de joueurs à qui il ne manque que cela en club. La victoire sera en soi logique même si rien n'a été logique dans l'histoire récente des Sky Blues en Europe. Mais Guardiola est venu pour cela et Manchester City est légèrement (largement ? faites vos choix !) favori contre Chelsea.
A droite donc, Chelsea. On a beau arguer que les londoniens ont dépensé près de 250 millions d'euros l'été dernier, le monde entier sait que l'argent n'achète pas les titres. Sinon City serait quadruple champion d'Europe ! Rien ne les prédestinait à arriver en finale cette année. Parce que les "promesses" dont on disait du Chelsea lampardien n'achètent pas les titres non plus. On avait bien le sentiment que les Blues en étaient encore un peu loin d'autant qu'il a fallu attendre sept ans pour les voir en quarts de finale de C1.
Logique devrait-on dire car Guardiola est arrivé en 2016 pour cela. En gagnant contre les Blues de Thomas Tuchel, le catalan aura assouvi les fantasmes et rêves de tout un club et de joueurs à qui il ne manque que cela en club. La victoire sera en soi logique même si rien n'a été logique dans l'histoire récente des Sky Blues en Europe. Mais Guardiola est venu pour cela et Manchester City est légèrement (largement ? faites vos choix !) favori contre Chelsea.
A droite donc, Chelsea. On a beau arguer que les londoniens ont dépensé près de 250 millions d'euros l'été dernier, le monde entier sait que l'argent n'achète pas les titres. Sinon City serait quadruple champion d'Europe ! Rien ne les prédestinait à arriver en finale cette année. Parce que les "promesses" dont on disait du Chelsea lampardien n'achètent pas les titres non plus. On avait bien le sentiment que les Blues en étaient encore un peu loin d'autant qu'il a fallu attendre sept ans pour les voir en quarts de finale de C1.
L'outsider Chelsea rêve davantage que Manchester City !
Début de saison quelconque, puis un meilleur automne marqué par l'intégration express d'Edoaurd Mendy et des clean-sheet à gogo, Chelsea, ça devenait sérieux, fiable, et leader du championnat quand du côté des Citizens les choses tournaient pas rond. Puis l'hiver a été torride à Chelsea, neuvième quand Lampard a été remercié. Objectif prioritaire avec l'arrivée de Thomas Tuchel: la 4e place donc et une certaine compétitivité.
Mission accomplie avec mention très bien et Chelsea se retrouve à un match d'une deuxième C1. Des joueurs du centre de formation sont en plein rêve et l'ont beaucoup affirmé ces derniers jours (Mount, James, Christensen...), des jeunes plein d'énergie, d'insouciance et dévoreurs du Real Madrid (Havertz, Pulisic), des garçons au parcours cabossé (Edouard Mendy, N'Golo Kanté), d'autres rejetés chez le dernier finaliste de la C1 avec le PSG (Tuchel, Thiago Silva), d'autres très souvent sujets aux critiques (Werner). Oui, Chelsea rêve plus que Manchester City.
Parce que Chelsea n'était pas disposé à être de la finale cette année. Il nage en plein rêve, plus que Manchester City, tout de même favori mais Chelsea aime la peau du chasseur. Comme en 2012 contre le Bayern Munich. Chelsea rêve d'une deuxième improbable Ligue des Champions comme ses aînés de 2012. Pour cela, il faudra battre un adversaire déjà vaincu deux fois ces deux derniers mois mais amené à ne pas se rater dans le plus gros match d'une histoire européenne marquée que par une victoire en Coupe des Coupes au fond des années 70...
Mission accomplie avec mention très bien et Chelsea se retrouve à un match d'une deuxième C1. Des joueurs du centre de formation sont en plein rêve et l'ont beaucoup affirmé ces derniers jours (Mount, James, Christensen...), des jeunes plein d'énergie, d'insouciance et dévoreurs du Real Madrid (Havertz, Pulisic), des garçons au parcours cabossé (Edouard Mendy, N'Golo Kanté), d'autres rejetés chez le dernier finaliste de la C1 avec le PSG (Tuchel, Thiago Silva), d'autres très souvent sujets aux critiques (Werner). Oui, Chelsea rêve plus que Manchester City.
Parce que Chelsea n'était pas disposé à être de la finale cette année. Il nage en plein rêve, plus que Manchester City, tout de même favori mais Chelsea aime la peau du chasseur. Comme en 2012 contre le Bayern Munich. Chelsea rêve d'une deuxième improbable Ligue des Champions comme ses aînés de 2012. Pour cela, il faudra battre un adversaire déjà vaincu deux fois ces deux derniers mois mais amené à ne pas se rater dans le plus gros match d'une histoire européenne marquée que par une victoire en Coupe des Coupes au fond des années 70...
