Prolonger Kimpembe en décembre 2023 alors qu'il se remettait difficilement de sa rupture du tendon d'Achille était un geste fort. Le PSG démontrait qu'on ne laisse pas tomber un enfant du club dans la tempête. Cette décision honorable mérite d'être saluée, surtout dans l'univers impitoyable du football moderne. Le défenseur formé au club, champion du monde 2018, avait besoin de ce soutien pour traverser sa longue convalescence.
Pourtant, il faut désormais regarder la réalité en face. Avec seulement cinq apparitions totalisant 76 minutes de jeu en deux saisons, et maintenant un œdème osseux qui pourrait compromettre sa fin de saison 2024-2025, l'avenir sportif de "Presko" au plus haut niveau s'assombrit. À bientôt 30 ans et après deux opérations du tendon d'Achille, retrouvera-t-il le niveau qui était le sien ? La question mérite d'être posée, aussi douloureuse soit-elle.
D'autant que le PSG version Luis Enrique a évolué. L'Espagnol privilégie des défenseurs polyvalents, capables de relancer proprement et de s'adapter à différentes positions. Son système hybride, où Hakimi incarne parfaitement cette polyvalence recherchée, exige des qualités que Kimpembe, même au meilleur de sa forme, ne possédait pas naturellement. Le club parisien cherche activement des profils différents sur le marché des transferts, signe que la page se tourne inexorablement.
Bien sûr le football peut nous réserver d'incroyables surprises. Mais croire que Kimpembe a encore un avenir au PSG, c'est être naïf. Nul ne doute que cela doit sérieusement travailler en coulisse pour lui trouver une porte de sortie acceptable, même si son énorme salaire de 8 millions d'euros par saison risque de poser problème. Et si le meilleur deal était un transfert dans un club du Qatar afin de retrouver du temps de jeu avant de revenir en Europe ? C'est une possibilité qui a été mise sur la table.
Toujours est-il que Kimpembe mérite de quitter la scène du PSG par la grande porte, avec les honneurs dus à celui qui a grandi au club et défendu ses couleurs avec "la même dalle et la même hargne" comme il le disait lui-même. Car au-delà des considérations tactiques et physiques, le football reste une histoire d'hommes et de cœur – et celui de Presko battra toujours un peu en rouge et bleu.
Pourtant, il faut désormais regarder la réalité en face. Avec seulement cinq apparitions totalisant 76 minutes de jeu en deux saisons, et maintenant un œdème osseux qui pourrait compromettre sa fin de saison 2024-2025, l'avenir sportif de "Presko" au plus haut niveau s'assombrit. À bientôt 30 ans et après deux opérations du tendon d'Achille, retrouvera-t-il le niveau qui était le sien ? La question mérite d'être posée, aussi douloureuse soit-elle.
D'autant que le PSG version Luis Enrique a évolué. L'Espagnol privilégie des défenseurs polyvalents, capables de relancer proprement et de s'adapter à différentes positions. Son système hybride, où Hakimi incarne parfaitement cette polyvalence recherchée, exige des qualités que Kimpembe, même au meilleur de sa forme, ne possédait pas naturellement. Le club parisien cherche activement des profils différents sur le marché des transferts, signe que la page se tourne inexorablement.
Bien sûr le football peut nous réserver d'incroyables surprises. Mais croire que Kimpembe a encore un avenir au PSG, c'est être naïf. Nul ne doute que cela doit sérieusement travailler en coulisse pour lui trouver une porte de sortie acceptable, même si son énorme salaire de 8 millions d'euros par saison risque de poser problème. Et si le meilleur deal était un transfert dans un club du Qatar afin de retrouver du temps de jeu avant de revenir en Europe ? C'est une possibilité qui a été mise sur la table.
Toujours est-il que Kimpembe mérite de quitter la scène du PSG par la grande porte, avec les honneurs dus à celui qui a grandi au club et défendu ses couleurs avec "la même dalle et la même hargne" comme il le disait lui-même. Car au-delà des considérations tactiques et physiques, le football reste une histoire d'hommes et de cœur – et celui de Presko battra toujours un peu en rouge et bleu.
