Franck Haise ne se cache plus. Après la défaite face au FC Metz (2-1) dimanche, l'entraîneur de l'OGC Nice a lâché une vérité cinglante qui confirme ce que tout le monde soupçonne depuis des semaines : le projet ambitieux qu'on lui avait vendu à son arrivée ressemble désormais à un château de cartes.
« Moi, je travaille avec l'équipe que j'ai. Même si le club a investi, il a d'abord beaucoup vendu. Et si on n'a pas pu investir plus cet été, je ne vois pas pourquoi on pourrait investir plus cet hiver. Sinon, il aurait fallu le faire cet été. Mais c'est à moi de m'adapter », a-t-il confié avec un ton blasé.
Ces mots résonnent comme un aveu d'impuissance. Celui d'un technicien qui réalise progressivement qu'il s'est fait rouler dans la farine. Quand Franck Haise débarque à Nice en juin 2024, on lui promet monts et merveilles. Un projet européen solide, des moyens, de l'ambition. La réalité ? Un mercato où le Gym a d'abord lâché ses actifs en vendant Guessand (35 millions d'euros), Bulka (20 millions), Laborde ou encore Bouanani. Le total se chiffre à quasiment 110M€ de ventes.
Certes, Nice a investi environ 34 millions d'euros cet été. Mais comment rivaliser quand on perd des cadres et qu'on mise sur des profils jeunes à peine rodés ? Juma Bah et Kojo Oppong, recrutés pour l'avenir, se sont retrouvés propulsés titulaires faute de mieux. Un pari risqué qui coûte aujourd'hui au classement. Et que dire de Kevin Carlos qui a coûté deux fois plus cher qu'un Odsonne Edouard qui rayonne au RC Lens ?!
INEOS, le propriétaire du club, a clairement fermé le robinet. Le groupe britannique, désormais focalisé sur Manchester United, a baissé ses investissements dans le projet niçois. Pire encore, la banque Lazard a été mandatée pour trouver un repreneur à 250 millions d'euros. Sans succès pour l'instant.
Franck Haise a beau avoir prolongé son contrat jusqu'en 2029 début septembre, cette signature apparaît désormais comme un pansement sur une jambe de bois. Le technicien de 54 ans avait d'ailleurs réclamé publiquement qu'INEOS clarifie ses intentions. « Beaucoup de monde attend la prise de parole d'INEOS. J'espère qu'elle aura lieu. Elle est importante pour tous ceux qui aiment le club », déclarait-il mi-septembre.
Cette prolongation juteuse – estimée à environ 200 000 euros mensuels – pourrait justement devenir un frein à un départ anticipé. Car si un licenciement paraît aujourd'hui peu probable au vu du coût (9M€), un départ volontaire en fin de saison n'est pas à exclure.
Les récentes déclarations de Haise après Metz trahissent une lassitude profonde. « Ce que j'ai dit à mes joueurs après le match ? Rien. Je parle assez ces derniers temps », a-t-il lâché, avant d'ajouter : « Le premier fautif c'est moi, très clairement ». Un discours qui tranche avec l'optimisme affiché lors de sa signature.
Selon plusieurs sources, Haise se sentirait même trahi par rapport au projet présenté lors de son arrivée. L'ancien coach lensois réalise qu'INEOS ne mettra plus les moyens nécessaires pour rivaliser au plus haut niveau. La quatrième défaite consécutive en Ligue Europa face à Fribourg (1-3) a d'ailleurs provoqué un coup de gueule mémorable du technicien contre ses joueurs.
Nice enchaîne actuellement deux défaites de suite en Ligue 1 et stagne à la 9e place. Une position frustrante pour un club qui visait l'Europe. Les supporters, déjà agacés par la gestion d'INEOS, commencent à regretter la prolongation de Haise.
Si un départ en cours de saison semble improbable, ne soyez pas surpris de voir Franck Haise claquer la porte en juin prochain. À moins qu'il ne préfère attendre un licenciement, forcément plus intéressant financièrement.
« Moi, je travaille avec l'équipe que j'ai. Même si le club a investi, il a d'abord beaucoup vendu. Et si on n'a pas pu investir plus cet été, je ne vois pas pourquoi on pourrait investir plus cet hiver. Sinon, il aurait fallu le faire cet été. Mais c'est à moi de m'adapter », a-t-il confié avec un ton blasé.
Ces mots résonnent comme un aveu d'impuissance. Celui d'un technicien qui réalise progressivement qu'il s'est fait rouler dans la farine. Quand Franck Haise débarque à Nice en juin 2024, on lui promet monts et merveilles. Un projet européen solide, des moyens, de l'ambition. La réalité ? Un mercato où le Gym a d'abord lâché ses actifs en vendant Guessand (35 millions d'euros), Bulka (20 millions), Laborde ou encore Bouanani. Le total se chiffre à quasiment 110M€ de ventes.
Certes, Nice a investi environ 34 millions d'euros cet été. Mais comment rivaliser quand on perd des cadres et qu'on mise sur des profils jeunes à peine rodés ? Juma Bah et Kojo Oppong, recrutés pour l'avenir, se sont retrouvés propulsés titulaires faute de mieux. Un pari risqué qui coûte aujourd'hui au classement. Et que dire de Kevin Carlos qui a coûté deux fois plus cher qu'un Odsonne Edouard qui rayonne au RC Lens ?!
INEOS, le propriétaire du club, a clairement fermé le robinet. Le groupe britannique, désormais focalisé sur Manchester United, a baissé ses investissements dans le projet niçois. Pire encore, la banque Lazard a été mandatée pour trouver un repreneur à 250 millions d'euros. Sans succès pour l'instant.
Franck Haise a beau avoir prolongé son contrat jusqu'en 2029 début septembre, cette signature apparaît désormais comme un pansement sur une jambe de bois. Le technicien de 54 ans avait d'ailleurs réclamé publiquement qu'INEOS clarifie ses intentions. « Beaucoup de monde attend la prise de parole d'INEOS. J'espère qu'elle aura lieu. Elle est importante pour tous ceux qui aiment le club », déclarait-il mi-septembre.
Cette prolongation juteuse – estimée à environ 200 000 euros mensuels – pourrait justement devenir un frein à un départ anticipé. Car si un licenciement paraît aujourd'hui peu probable au vu du coût (9M€), un départ volontaire en fin de saison n'est pas à exclure.
Les récentes déclarations de Haise après Metz trahissent une lassitude profonde. « Ce que j'ai dit à mes joueurs après le match ? Rien. Je parle assez ces derniers temps », a-t-il lâché, avant d'ajouter : « Le premier fautif c'est moi, très clairement ». Un discours qui tranche avec l'optimisme affiché lors de sa signature.
Selon plusieurs sources, Haise se sentirait même trahi par rapport au projet présenté lors de son arrivée. L'ancien coach lensois réalise qu'INEOS ne mettra plus les moyens nécessaires pour rivaliser au plus haut niveau. La quatrième défaite consécutive en Ligue Europa face à Fribourg (1-3) a d'ailleurs provoqué un coup de gueule mémorable du technicien contre ses joueurs.
Nice enchaîne actuellement deux défaites de suite en Ligue 1 et stagne à la 9e place. Une position frustrante pour un club qui visait l'Europe. Les supporters, déjà agacés par la gestion d'INEOS, commencent à regretter la prolongation de Haise.
Si un départ en cours de saison semble improbable, ne soyez pas surpris de voir Franck Haise claquer la porte en juin prochain. À moins qu'il ne préfère attendre un licenciement, forcément plus intéressant financièrement.
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