Le divorce couve. Franck Haise, l'homme qui avait fait sensation à Lens, traverse sa première vraie crise depuis son arrivée à Nice. Trois défaites d'affilée en Ligue 1, une humiliation à domicile contre l'OM (1-5), et maintenant un vestiaire qui gronde. L'idylle était trop belle.
Depuis plusieurs semaines, le technicien multiplie les sorties médiatiques fracassantes. Il critique ouvertement son effectif, remet en cause les ambitions du club, fustige l'attitude de ses joueurs à l'entraînement. Après la déroute face à Fribourg en Ligue Europa (1-3), il avait lâché les chiens : "Arrêtez de tomber ! Laissez votre ego de côté !" Une communication brute de décoffrage qui passe de moins en moins dans le vestiaire niçois.
Un proche d'un joueur aurait même lâché à L'Equipe des propos sans équivoques : "Il a perdu la moitié du vestiaire avec sa com". La communication de Haise, jadis efficace à Lens, devient toxique sur la Côte d'Azur. En répétant qu'il fait avec ce qu'il a, en insistant sur les limites de son groupe, l'entraîneur s'isole.
Le malaise va au-delà des mots. Ses choix tactiques interrogent, voire agacent. Pourquoi décider soudainement de presser haut face à l'OM vendredi, alors que Nice jouait bloc bas depuis plusieurs matchs ? Cette décision n'a pas été comprise, d'autant qu'elle s'est soldée par une correction sévère.
Franck Haise avait pourtant un plan. À la veille de recevoir Marseille, il affichait sa volonté de revenir aux fondamentaux : récupération haute, pressing agressif, verticalité. Les chiffres de Nice en Ligue 1 étaient alarmants : 15e pour la récupération dans le camp adverse, contre 5e la saison passée. "C'est une nécessité", martelait Haise avant le match.
Mais face à l'OM de De Zerbi, la stratégie a viré au cauchemar. Nice a effectivement pressé plus haut en première période. Résultat ? Des espaces béants dans le dos, une équipe coupée en deux, et des Marseillais qui se sont régalés en transition. Les intentions étaient là, mais le niveau, lui, n'a pas suivi.
Cette défaite a achevé d'enterrer le crédit de Haise à Nice. Celui qui avait quitté Lens auréolé du titre de meilleur entraîneur de Ligue 1 en 2023 semble aujourd'hui piégé par son propre discours. À force de répéter que son équipe n'a pas les moyens de ses ambitions, il finit par convaincre... ses joueurs que tout est perdu d'avance.
La direction continue officiellement de lui faire confiance. Prolongé jusqu'en 2029 cet été, Haise n'est pas menacé pour le moment. Mais combien de temps tiendra ce crédit si la situation s'envenime ? Nice reçoit Porto en Ligue Europa puis se déplace à Lorient. Deux matchs pour éviter que la crise ne devienne une explosion.
Depuis plusieurs semaines, le technicien multiplie les sorties médiatiques fracassantes. Il critique ouvertement son effectif, remet en cause les ambitions du club, fustige l'attitude de ses joueurs à l'entraînement. Après la déroute face à Fribourg en Ligue Europa (1-3), il avait lâché les chiens : "Arrêtez de tomber ! Laissez votre ego de côté !" Une communication brute de décoffrage qui passe de moins en moins dans le vestiaire niçois.
Un proche d'un joueur aurait même lâché à L'Equipe des propos sans équivoques : "Il a perdu la moitié du vestiaire avec sa com". La communication de Haise, jadis efficace à Lens, devient toxique sur la Côte d'Azur. En répétant qu'il fait avec ce qu'il a, en insistant sur les limites de son groupe, l'entraîneur s'isole.
Le malaise va au-delà des mots. Ses choix tactiques interrogent, voire agacent. Pourquoi décider soudainement de presser haut face à l'OM vendredi, alors que Nice jouait bloc bas depuis plusieurs matchs ? Cette décision n'a pas été comprise, d'autant qu'elle s'est soldée par une correction sévère.
Franck Haise avait pourtant un plan. À la veille de recevoir Marseille, il affichait sa volonté de revenir aux fondamentaux : récupération haute, pressing agressif, verticalité. Les chiffres de Nice en Ligue 1 étaient alarmants : 15e pour la récupération dans le camp adverse, contre 5e la saison passée. "C'est une nécessité", martelait Haise avant le match.
Mais face à l'OM de De Zerbi, la stratégie a viré au cauchemar. Nice a effectivement pressé plus haut en première période. Résultat ? Des espaces béants dans le dos, une équipe coupée en deux, et des Marseillais qui se sont régalés en transition. Les intentions étaient là, mais le niveau, lui, n'a pas suivi.
Cette défaite a achevé d'enterrer le crédit de Haise à Nice. Celui qui avait quitté Lens auréolé du titre de meilleur entraîneur de Ligue 1 en 2023 semble aujourd'hui piégé par son propre discours. À force de répéter que son équipe n'a pas les moyens de ses ambitions, il finit par convaincre... ses joueurs que tout est perdu d'avance.
La direction continue officiellement de lui faire confiance. Prolongé jusqu'en 2029 cet été, Haise n'est pas menacé pour le moment. Mais combien de temps tiendra ce crédit si la situation s'envenime ? Nice reçoit Porto en Ligue Europa puis se déplace à Lorient. Deux matchs pour éviter que la crise ne devienne une explosion.