Le transfert d'Isak Jansson (23 ans) suscite déjà de vives interrogations sur la Côte d'Azur. L'OGC Nice a déboursé 10 millions d'euros pour recruter l'ailier suédois du Rapid Vienne, une opération qui fait grincer des dents au vu des premiers pas difficiles du joueur en Ligue 1.
L'histoire commence en février 2024 lorsque le Rapid Vienne récupère Jansson de Carthagène (D2 espagnole) pour seulement 250 000 euros. Après six derniers mois corrects en Autriche (9 buts et 6 passes décisives toutes compétitions lors de la saison 2024-2025), le club autrichien réalise une plus-value stratosphérique en revendant le Suédois 40 fois plus cher à Nice.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes : en cinq apparitions en Ligue 1 cette saison, Jansson affiche un bilan famélique avec 0 but, 0 passe décisive et seulement 30,8% de duels remportés. Ses notes moyennes (entre 5,9 et 6,6) témoignent d'un joueur en difficulté face à l'intensité du championnat français.
"Quand tu prends un joueur qui vient d'un championnat légèrement inférieur, il faut un certain temps d'adaptation", tempère Florian Maurice, le directeur sportif niçois. Mais cette justification peine à convaincre quand on observe les carences physiques et techniques de l'ailier face aux défenses de L1.
Le plus troublant dans cette affaire reste la déclaration de Florian Maurice lors de la signature : "Nous avons suivi attentivement ses performances la saison passée. Nous sommes convaincus qu'il peut amener un vrai plus à notre effectif". Comment le directeur sportif niçois a-t-il pu valider un tel investissement sur un joueur évoluant en D2 espagnole il y a peu et qui n'a réalisé que six bons mois en Autriche ?
L'ex directeur sportif du Stade Rennais revendiquait même avoir "suivi" Jansson "depuis plusieurs saisons", ce qui interroge sur la pertinence du scouting niçois quand on connaît le parcours erratique du Suédois : Kalmar FF (Suède), Carthagène (D2 espagnole) puis Rapid Vienne.
Ce transfert s'inscrit dans un mercato niçois globalement décevant, Maurice reconnaissant lui-même que "ça n'a pas été un mercato agréable". Avec neuf arrivées pour quinze départs et des résultats sportifs décevants en début de saison, l'OGC Nice paye cash ses choix sur le marché des transferts.
Le cas Jansson cristallise toutes les interrogations sur la politique de recrutement azuréenne : comment justifier 10 millions d'euros pour un joueur qui semble dépassé par le niveau de la Ligue 1 ?
L'histoire commence en février 2024 lorsque le Rapid Vienne récupère Jansson de Carthagène (D2 espagnole) pour seulement 250 000 euros. Après six derniers mois corrects en Autriche (9 buts et 6 passes décisives toutes compétitions lors de la saison 2024-2025), le club autrichien réalise une plus-value stratosphérique en revendant le Suédois 40 fois plus cher à Nice.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes : en cinq apparitions en Ligue 1 cette saison, Jansson affiche un bilan famélique avec 0 but, 0 passe décisive et seulement 30,8% de duels remportés. Ses notes moyennes (entre 5,9 et 6,6) témoignent d'un joueur en difficulté face à l'intensité du championnat français.
"Quand tu prends un joueur qui vient d'un championnat légèrement inférieur, il faut un certain temps d'adaptation", tempère Florian Maurice, le directeur sportif niçois. Mais cette justification peine à convaincre quand on observe les carences physiques et techniques de l'ailier face aux défenses de L1.
Le plus troublant dans cette affaire reste la déclaration de Florian Maurice lors de la signature : "Nous avons suivi attentivement ses performances la saison passée. Nous sommes convaincus qu'il peut amener un vrai plus à notre effectif". Comment le directeur sportif niçois a-t-il pu valider un tel investissement sur un joueur évoluant en D2 espagnole il y a peu et qui n'a réalisé que six bons mois en Autriche ?
L'ex directeur sportif du Stade Rennais revendiquait même avoir "suivi" Jansson "depuis plusieurs saisons", ce qui interroge sur la pertinence du scouting niçois quand on connaît le parcours erratique du Suédois : Kalmar FF (Suède), Carthagène (D2 espagnole) puis Rapid Vienne.
Ce transfert s'inscrit dans un mercato niçois globalement décevant, Maurice reconnaissant lui-même que "ça n'a pas été un mercato agréable". Avec neuf arrivées pour quinze départs et des résultats sportifs décevants en début de saison, l'OGC Nice paye cash ses choix sur le marché des transferts.
Le cas Jansson cristallise toutes les interrogations sur la politique de recrutement azuréenne : comment justifier 10 millions d'euros pour un joueur qui semble dépassé par le niveau de la Ligue 1 ?