Alors que le duel Monaco-Lyon décidera probablement de l'avenir européen de l'OL, le club vit au rythme des passes d'armes entre son propriétaire actuel et son ex-patron. Une cacophonie qui masque l'urgence sportive.
Le feuilleton financier, poison des ambitions sportives de l'Olympique Lyonnais
"Notre dette n'a pas doublé, elle est sous contrôle", tonne John Textor dans sa dernière mise au point, répondant aux accusations de Jean-Michel Aulas sur une gestion "catastrophique". Le propriétaire américain brandit un investissement de 293M€ depuis son arrivée, tandis que l'ancien président rétorque : "L'OL avait 900M d'actifs à la vente". Un duel chiffré qui cache une réalité accablante : le club n'a plus goûté à la Ligue des champions depuis 2019, une série noire de six ans.
Pendant que les dirigeants règlent leurs comptes, les supporters de Lyon 1950 montent au créneau : "Le club subit les événements avec un propriétaire absent". Leur colère est nourrie par un classement décevant (7e à 2 journées de la fin) et un mercato estival hypothéqué par les restrictions de la DNCG. La priorité n'est plus au terrain, déplorent les ultras, évoquant "une instabilité stratégique" symbolisée par cinq changements d'entraîneur en deux ans.
Ce samedi à Monaco, l'OL affronte plus qu'un rival : son destin européen. Une défaite scellerait l'absence de C1 pour la 7e saison consécutive. Le constat est sévère mais réaliste : les Gones pêchent par inconstance face aux équipes moyennes (défaites contre Lens et l'ASSE).
Pourtant, l'espoir subsiste. Une victoire au Stade Louis-II, combinée à un faux pas de Lille, Nice et Strasbourg, pourrait relancer la machine. Alors que Textor promet "une reconstruction sur des bases saines", Aulas martèle : "Sous ma présidence, l'OL n'avait aucun problème avec l'UEFA". Leur guerre d'ego résonne comme un aveu : le géant rhodanien a perdu sa boussole.
Ce samedi, sur le terrain de Monaco, l'OL joue bien plus qu'un match : son avenir immédiat... et peut-être celui de Textor en France.
Pendant que les dirigeants règlent leurs comptes, les supporters de Lyon 1950 montent au créneau : "Le club subit les événements avec un propriétaire absent". Leur colère est nourrie par un classement décevant (7e à 2 journées de la fin) et un mercato estival hypothéqué par les restrictions de la DNCG. La priorité n'est plus au terrain, déplorent les ultras, évoquant "une instabilité stratégique" symbolisée par cinq changements d'entraîneur en deux ans.
Ce samedi à Monaco, l'OL affronte plus qu'un rival : son destin européen. Une défaite scellerait l'absence de C1 pour la 7e saison consécutive. Le constat est sévère mais réaliste : les Gones pêchent par inconstance face aux équipes moyennes (défaites contre Lens et l'ASSE).
Pourtant, l'espoir subsiste. Une victoire au Stade Louis-II, combinée à un faux pas de Lille, Nice et Strasbourg, pourrait relancer la machine. Alors que Textor promet "une reconstruction sur des bases saines", Aulas martèle : "Sous ma présidence, l'OL n'avait aucun problème avec l'UEFA". Leur guerre d'ego résonne comme un aveu : le géant rhodanien a perdu sa boussole.
Ce samedi, sur le terrain de Monaco, l'OL joue bien plus qu'un match : son avenir immédiat... et peut-être celui de Textor en France.