L'Olympique Lyonnais marche sur un fil depuis plusieurs mois. Après avoir évité de justesse la relégation administrative en Ligue 2, le club rhodanien a dévoilé l'ampleur de sa crise financière et son plan de redressement sur trois ans.
« L'OL a perdu environ 100 millions d'euros chaque année depuis la pandémie. En janvier 2025, le club avait déjà perdu plus de 120 millions », a révélé Michael Gerlinger, le directeur général, lors d'une conférence de presse ce mercredi. Des chiffres qui justifient rétrospectivement la sanction initiale de la DNCG.
La nouvelle direction menée par Michele Kang qui a succédé à John Textor, a dû prendre des mesures drastiques pour respecter les exigences du gendarme financier. « On a réduit la masse salariale de plus de la moitié. Je n'ai jamais vu ça dans ma carrière », confie Gerlinger.
Cette cure d'austérité s'accompagne d'un changement de philosophie sur le mercato. Terminés les transferts à plus de 10 millions d'euros. Le club se positionne désormais sur des championnats moins connus avec un budget maximum de 120 000 euros mensuels pour un avant-centre.
L'avenir de l'OL dépend également largement de la situation des droits télévisés en France. « C'est le problème le plus grave en ce moment. Si on arrive à avoir des droits télé normaux, on pense qu'on sera dans l'équilibre dans les trois ans qui viennent », espère le dirigeant allemand.
Actuellement, Lyon touche des revenus TV « proches de zéro » alors que Gerlinger était habitué aux 100 millions d'euros annuels du Bayern Munich. Le lancement encourageant de la plateforme Ligue 1+ lors des trois premières journées donne quelques motifs d'espoir, même si cela sera bien compliqué de retrouver le niveau d'avant crise.
« Avec Michele, nous avons convenu de ne plus jamais prendre les risques du passé », promet Gerlinger. Un engagement vital pour un club qui était « presque dans un scénario de faillite » en cas de descente en Ligue 2. L'injection de liquidités de Michele Kang et du fonds Ares a permis d'éviter le pire, mais le chemin vers l'équilibre financier s'annonce long et semé d'embûches.
« L'OL a perdu environ 100 millions d'euros chaque année depuis la pandémie. En janvier 2025, le club avait déjà perdu plus de 120 millions », a révélé Michael Gerlinger, le directeur général, lors d'une conférence de presse ce mercredi. Des chiffres qui justifient rétrospectivement la sanction initiale de la DNCG.
La nouvelle direction menée par Michele Kang qui a succédé à John Textor, a dû prendre des mesures drastiques pour respecter les exigences du gendarme financier. « On a réduit la masse salariale de plus de la moitié. Je n'ai jamais vu ça dans ma carrière », confie Gerlinger.
Cette cure d'austérité s'accompagne d'un changement de philosophie sur le mercato. Terminés les transferts à plus de 10 millions d'euros. Le club se positionne désormais sur des championnats moins connus avec un budget maximum de 120 000 euros mensuels pour un avant-centre.
L'avenir de l'OL dépend également largement de la situation des droits télévisés en France. « C'est le problème le plus grave en ce moment. Si on arrive à avoir des droits télé normaux, on pense qu'on sera dans l'équilibre dans les trois ans qui viennent », espère le dirigeant allemand.
Actuellement, Lyon touche des revenus TV « proches de zéro » alors que Gerlinger était habitué aux 100 millions d'euros annuels du Bayern Munich. Le lancement encourageant de la plateforme Ligue 1+ lors des trois premières journées donne quelques motifs d'espoir, même si cela sera bien compliqué de retrouver le niveau d'avant crise.
« Avec Michele, nous avons convenu de ne plus jamais prendre les risques du passé », promet Gerlinger. Un engagement vital pour un club qui était « presque dans un scénario de faillite » en cas de descente en Ligue 2. L'injection de liquidités de Michele Kang et du fonds Ares a permis d'éviter le pire, mais le chemin vers l'équilibre financier s'annonce long et semé d'embûches.