OM : 700M€ qui donnent le vertige, McCourt a atteint sa limite !


Mardi 23 Décembre 2025 07:58 - écrit par



Le propriétaire américain de l'Olympique de Marseille ne veut pas lâcher la barre, mais il ne veut plus éperonner seul le navire : selon les dernières indiscrétions du journaliste Romain Molina, Frank McCourt active ses réseaux pour dénicher un actionnaire minoritaire capable d'injecter de l'argent frais dans les finances olympiennes.

Cette information, bien que familière aux oreilles des supporters marseillais, prend une résonance particulière en cette fin d'année 2025. Comme l'analyse Romain Molina, le "Bostonien" cherche la quadrature du cercle : trouver un partenaire prêt à mettre la main au pot sans pour autant réclamer les clés du camion. Une stratégie complexe qui vise à pérenniser le club sans céder le pouvoir, alors que les rumeurs de vente totale ne sont visiblement pas d'actualité, même si certaines voix avancent que le clan McCourt seraient prêt à écouter des offres supérieurs à 600 millions d'euros. 

La réalité économique est implacable. Malgré le changement de cap et une gestion plus rigoureuse, l'OM reste structurellement déficitaire (37M€ annoncés sur la dernière saison). Le club doit composer avec une masse salariale conséquente et des revenus fluctuants, rendant l'apport d'argent frais indispensable pour rester compétitif face aux cadors européens et venir titiller (sur le plan sportif) le PSG en Ligue 1.

Pour comprendre l'usure de l'homme d'affaires, il faut regarder la facture totale. Depuis le rachat du club en octobre 2016 pour 45 millions d'euros, Frank McCourt a investi une somme colossale estimée à plus de 700 millions d'euros (environ 750 millions de dollars). Ce montant astronomique englobe le prix d'achat, les injections régulières pour combler les déficits annuels et les investissements dans les infrastructures et le mercato.

Comme le soulignent régulièrement les rapports financiers, l'actionnaire unique a assumé seul près d'un demi-milliard d'euros de pertes cumulées en neuf ans. Une générosité qui atteint aujourd'hui ses limites, poussant McCourt à chercher ce fameux "partenaire silencieux" pour partager l'addition. Reste à savoir si un investisseur acceptera de payer pour voir, sans pouvoir décider.