La défaite marseillaise à Lisbonne (2-1) continue de faire parler. L'expulsion d'Emerson en première période a cristallisé les débats. Un ancien arbitre international apporte son éclairage technique sur les décisions les plus controversées du match.
Invité sur RMC, Bruno Derrien a livré un décryptage détaillé dans l'émission Rothen s'enflamme. L'ancien arbitre international adopte une position nuancée sur l'exclusion du latéral marseillais. Pour lui, la première sanction pose question. « Sur le premier jaune, Emerson ne peut pas faire grand-chose avec sa main, hormis se couper le bras », explique-t-il. Le bras légèrement décollé ne constituait pas forcément un acte d'antijeu évident.
Le second carton jaune, en revanche, ne souffre d'aucune contestation. « Sur la simulation, l'arbitre est obligé de mettre le second carton jaune. Simulation, c'est carton jaune. C'est la règle. C'est totalement justifié ». L'arbitre slovène Rade Obrenovic n'avait aucune marge de manœuvre après consultation de la VAR. La bêtise du Brésilien déjà averti a fait basculer la rencontre.
L'analyse de Bruno Derrien révèle cependant un autre tournant qui a peu fait parler. « Sur la toute première faute de Balerdi, c'est un jaune orangé ». Le capitaine marseillais a commis une faute grossière en position de dernier rempart après seulement deux minutes. « Je me suis posé la question : est-ce que cette faute ne prive pas le Sporting d'une action nette de but ? L'arbitre n'a pas voulu sortir un rouge tout de suite, d'autres l'auraient peut-être fait. Il a fait preuve de psychologie ».
Cette décision de clémence contraste avec la sévérité du premier carton jaune d'Emerson. L'OM aurait pu se retrouver à dix dès l'entame, changeant complètement la physionomie de la rencontre. Roberto De Zerbi et ses joueurs ont dénoncé un arbitrage « scandaleux », mais l'ancien arbitre rappelle que les règles ont été respectées sur l'essentiel. La simulation reste une infraction sanctionnée automatiquement par un carton jaune, quelle que soit la situation du match. De plus, l'expulsion de Balerdi n'aurait clairement pas été un scandale.
Invité sur RMC, Bruno Derrien a livré un décryptage détaillé dans l'émission Rothen s'enflamme. L'ancien arbitre international adopte une position nuancée sur l'exclusion du latéral marseillais. Pour lui, la première sanction pose question. « Sur le premier jaune, Emerson ne peut pas faire grand-chose avec sa main, hormis se couper le bras », explique-t-il. Le bras légèrement décollé ne constituait pas forcément un acte d'antijeu évident.
Le second carton jaune, en revanche, ne souffre d'aucune contestation. « Sur la simulation, l'arbitre est obligé de mettre le second carton jaune. Simulation, c'est carton jaune. C'est la règle. C'est totalement justifié ». L'arbitre slovène Rade Obrenovic n'avait aucune marge de manœuvre après consultation de la VAR. La bêtise du Brésilien déjà averti a fait basculer la rencontre.
L'analyse de Bruno Derrien révèle cependant un autre tournant qui a peu fait parler. « Sur la toute première faute de Balerdi, c'est un jaune orangé ». Le capitaine marseillais a commis une faute grossière en position de dernier rempart après seulement deux minutes. « Je me suis posé la question : est-ce que cette faute ne prive pas le Sporting d'une action nette de but ? L'arbitre n'a pas voulu sortir un rouge tout de suite, d'autres l'auraient peut-être fait. Il a fait preuve de psychologie ».
Cette décision de clémence contraste avec la sévérité du premier carton jaune d'Emerson. L'OM aurait pu se retrouver à dix dès l'entame, changeant complètement la physionomie de la rencontre. Roberto De Zerbi et ses joueurs ont dénoncé un arbitrage « scandaleux », mais l'ancien arbitre rappelle que les règles ont été respectées sur l'essentiel. La simulation reste une infraction sanctionnée automatiquement par un carton jaune, quelle que soit la situation du match. De plus, l'expulsion de Balerdi n'aurait clairement pas été un scandale.






