Disparu des radars, éclipsé par ses concurrents, invisible lors des gros rendez-vous. Angel Gomes traverse une zone de turbulences inattendue à l'Olympique de Marseille. Arrivé libre du LOSC cet été avec l'étiquette du talent à libérer, l'international anglais se retrouve au cœur d'un débat qui enflamme la Canebière. Son cas interroge autant les observateurs que les supporters phocéens.
Les mots sont durs, mais ils résument parfaitement le malaise. Sur RMC Sport, Daniel Riolo n'a pas mâché ses mots dans l'émission L'After Foot. "Angel Gomes n'est ni titulaire ni sur le banc. On ne sait pas ce qu'il est devenu. Il a disparu", lance le consultant avec sa franchise habituelle.
Mais au delà de Angel Gomes, c'est l'entrejeu dans sa globalité qui interroge. En effet, Eric Di Meco a enfoncé le clou. "Si on m'explique que Vermeeren, O'Riley et Gomes peuvent rapidement être au même niveau que Rabiot...", lâche l'ancien latéral marseillais. Une réflexion qui met le doigt sur une réalité dérangeante : le milieu marseillais peine à compenser le départ d'Adrien Rabiot vers le Milan AC.
Adrien Rabiot restait sur une saison pleine, du premier au dernier match. Son départ brutal en raison d'une mise à l'écart suite à l'altercation avec Jonathan Rowe après la défaite face au Stade Rennais, a clairement laissé un grand vide.
L'OM a pourtant misé gros sur le papier pour renforcer son entrejeu lors du mercato estival. Arthur Vermeeren est arrivé en prêt du RB Leipzig. Matt O'Riley a débarqué de Brighton. Angel Gomes est venu libre de Lille. Mais voila, aucun n'arrive à faire oublier Rabiot.
Contre l'Atalanta, Roberto De Zerbi a aligné O'Riley aux côtés d'Højbjerg. Le milieu marseillais a subi. Dominé techniquement. Dépassé physiquement. Incapable de créer le danger.
La différence saute aux yeux. Rabiot apportait l'expérience des grandes soirées européennes. Sa stature. Sa présence. Les trois nouvelles recrues cherchent encore leurs marques.
Vermeeren, considéré comme un prodige belge, manque encore de maturité. O'Riley peine à s'adapter après son passage compliqué à Brighton. Gomes, malgré son but contre Auxerre, affiche un rendement décevant pour ne pas dire inexistant.
Di Meco l'avait déjà souligné en septembre selon La Provence : "Comment on peut dégager un joueur comme ça sur une histoire de vestiaire ?". Question qui résonne après cette nouvelle désillusion européenne.
Si pour l'heure la vérité éclate au visage, le temps pourrait toutefois permettre aux recrues de monter en puissance.
Les mots sont durs, mais ils résument parfaitement le malaise. Sur RMC Sport, Daniel Riolo n'a pas mâché ses mots dans l'émission L'After Foot. "Angel Gomes n'est ni titulaire ni sur le banc. On ne sait pas ce qu'il est devenu. Il a disparu", lance le consultant avec sa franchise habituelle.
Mais au delà de Angel Gomes, c'est l'entrejeu dans sa globalité qui interroge. En effet, Eric Di Meco a enfoncé le clou. "Si on m'explique que Vermeeren, O'Riley et Gomes peuvent rapidement être au même niveau que Rabiot...", lâche l'ancien latéral marseillais. Une réflexion qui met le doigt sur une réalité dérangeante : le milieu marseillais peine à compenser le départ d'Adrien Rabiot vers le Milan AC.
Adrien Rabiot restait sur une saison pleine, du premier au dernier match. Son départ brutal en raison d'une mise à l'écart suite à l'altercation avec Jonathan Rowe après la défaite face au Stade Rennais, a clairement laissé un grand vide.
L'OM a pourtant misé gros sur le papier pour renforcer son entrejeu lors du mercato estival. Arthur Vermeeren est arrivé en prêt du RB Leipzig. Matt O'Riley a débarqué de Brighton. Angel Gomes est venu libre de Lille. Mais voila, aucun n'arrive à faire oublier Rabiot.
Contre l'Atalanta, Roberto De Zerbi a aligné O'Riley aux côtés d'Højbjerg. Le milieu marseillais a subi. Dominé techniquement. Dépassé physiquement. Incapable de créer le danger.
La différence saute aux yeux. Rabiot apportait l'expérience des grandes soirées européennes. Sa stature. Sa présence. Les trois nouvelles recrues cherchent encore leurs marques.
Vermeeren, considéré comme un prodige belge, manque encore de maturité. O'Riley peine à s'adapter après son passage compliqué à Brighton. Gomes, malgré son but contre Auxerre, affiche un rendement décevant pour ne pas dire inexistant.
Di Meco l'avait déjà souligné en septembre selon La Provence : "Comment on peut dégager un joueur comme ça sur une histoire de vestiaire ?". Question qui résonne après cette nouvelle désillusion européenne.
Si pour l'heure la vérité éclate au visage, le temps pourrait toutefois permettre aux recrues de monter en puissance.






