Recruté en 2022 pour 22 millions d'euros sous l'impulsion de Luis Campos, Fabián Ruiz avait rapidement été affublé de l'étiquette du flop annoncé. Aujourd'hui 24e du Ballon d'Or (il méritait une meilleur place) et pilier indiscutable de Luis Enrique, le milieu andalou revient sur son parcours chaotique.
"La première saison n'a pas été très bonne, sur le plan personnel comme sur le plan collectif", avoue-t-il dans les colonnes de So Foot. L'honnêteté frappe. Sous Christophe Galtier, Ruiz naviguait à vue. "J'ai eu un peu de mal à m'adapter au club, à la ville et à la Ligue 1. J'ai fini par jouer presque tous les matchs, mais au début, j'ai rencontré certaines difficultés".
Les critiques pleuvaient. Son manque d'intensité agaçait. Sa discrétion dérangeait. Pendant que ses bonnes prestations avec l'Espagne à l'Euro 2024 surprenaient tout le monde, le PSG découvrait un autre joueur. Un paradoxe qui interrogeait.
Puis Luis Enrique débarque à l'été 2023. Tout bascule instantanément. "Avec l'arrivée de Luis Enrique, tout est allé mieux. On se connaissait déjà grâce à la sélection, je savais comment il aimait jouer, et je correspondais bien à son style de jeu", explique le natif de Los Palacios.
La connexion avec son sélectionneur change la donne. "Avoir le ballon me fait du bien !", lance-t-il, sourire aux lèvres. Cette phrase résume tout. Enrique lui redonne confiance, lui offre les clés du camion. Résultat : Ruiz devient indéboulonnable.
L'entraîneur asturien l'assume même publiquement. "Au Mondial, je ne l'ai pas amené. C'était une erreur", confesse Luis Enrique en février dernier. Un mea culpa rare qui en dit long sur l'estime qu'il porte à son protégé.
Aujourd'hui, Fabian Ruiz rayonne. Buteur en demi-finale retour contre Arsenal, artisan du titre historique en Ligue des Champions. Sa transformation impressionne. "Il m'a énormément appris. Il consacre chaque minute à réfléchir en tant qu'entraîneur", confie-t-il au sujet de son coach.
L'Espagnol ne compte pas s'arrêter là. Ses ambitions sont sans limite : "Le défi pour nous est donc de regagner deux, trois ou quatre fois la Ligue des Champions". Un objectif fou qui colle parfaitement à sa nouvelle dimension. De flop annoncé à patron incontournable, Fabián Ruiz a trouvé sa voie parisienne.
"La première saison n'a pas été très bonne, sur le plan personnel comme sur le plan collectif", avoue-t-il dans les colonnes de So Foot. L'honnêteté frappe. Sous Christophe Galtier, Ruiz naviguait à vue. "J'ai eu un peu de mal à m'adapter au club, à la ville et à la Ligue 1. J'ai fini par jouer presque tous les matchs, mais au début, j'ai rencontré certaines difficultés".
Les critiques pleuvaient. Son manque d'intensité agaçait. Sa discrétion dérangeait. Pendant que ses bonnes prestations avec l'Espagne à l'Euro 2024 surprenaient tout le monde, le PSG découvrait un autre joueur. Un paradoxe qui interrogeait.
Puis Luis Enrique débarque à l'été 2023. Tout bascule instantanément. "Avec l'arrivée de Luis Enrique, tout est allé mieux. On se connaissait déjà grâce à la sélection, je savais comment il aimait jouer, et je correspondais bien à son style de jeu", explique le natif de Los Palacios.
La connexion avec son sélectionneur change la donne. "Avoir le ballon me fait du bien !", lance-t-il, sourire aux lèvres. Cette phrase résume tout. Enrique lui redonne confiance, lui offre les clés du camion. Résultat : Ruiz devient indéboulonnable.
L'entraîneur asturien l'assume même publiquement. "Au Mondial, je ne l'ai pas amené. C'était une erreur", confesse Luis Enrique en février dernier. Un mea culpa rare qui en dit long sur l'estime qu'il porte à son protégé.
Aujourd'hui, Fabian Ruiz rayonne. Buteur en demi-finale retour contre Arsenal, artisan du titre historique en Ligue des Champions. Sa transformation impressionne. "Il m'a énormément appris. Il consacre chaque minute à réfléchir en tant qu'entraîneur", confie-t-il au sujet de son coach.
L'Espagnol ne compte pas s'arrêter là. Ses ambitions sont sans limite : "Le défi pour nous est donc de regagner deux, trois ou quatre fois la Ligue des Champions". Un objectif fou qui colle parfaitement à sa nouvelle dimension. De flop annoncé à patron incontournable, Fabián Ruiz a trouvé sa voie parisienne.






