Passé par Valenciennes, c'est une légende au RC Lens !

C'est un joueur qui apprend toujours. On le positionne libéro, à chaque fin de match, il analyse, passe des heures à se remémorer les phases de jeu qui ont posé problème. C'est un joueur de nature calme, mais pas dans le sens somnolent, calme dans le sens réfléchi et posé. Maintenant, il ne faut pas abuser non plus, "faut pas lui marcher sur les pieds"...

Il est né à Trith Saint-Léger près de Valenciennes. Au début, c'était un gamin qui jouait des les rues, puis rapidement, il est venu s'inscrire à l'USVA. Du cadet au junior, de la sélection nationale à l'équipe "pro" en 1969, sa carrière a démarré sans à-coups.

Lorsque VALENCIENNES, sur le point d'être relégué, est repéché, un contrat professionnel lui est proposé. Il laissera VALENCIENNES, Trith Saint-Léger, son papa supporter, pour répondre à la demande de l'OLYMPIQUE DE MARSEILLE. Il apprendra avec SKOBLAR et MAGNUSSON, mais l'ambiance du Nord, la camaraderie lui manquait. Décision brutale en 1974, le RC LENS l'avait contacté. Une équipe qui marchait bien, et qui lui rappelait un peu VALENCIENNES...

Bien sûr que vous l'avez reconnu, "le druide", c'est le regretté Daniel LECLERCQ. Il aura toujours été partagé entre VALENCIENNES et LENS, qu'il aura par la suite conduit au titre de champion de France en 1998 avec le costume d'entraîneur. Calme de nature, il aurait certainement aimé que les relations entre supporters de ces 2 équipes deviennent un modèle dans ce football moderne parfois un peu délirant.

A une certaine époque, Papyfoot avait rédigé un article sur Arnold SOWINSKI, en proposant même une tribune à son nom. Certains supporters avaient eux-mêmes évoqués une tribune Daniel LECLERCQ. C'est dire s'il a compté dans le coeur des lensois. On peut les comprendre.