Dans sa collection de souvenir, il y a une bouteille qu'il faut manipuler avec beaucoup de précaution. Sur l'étiquette on voit "Coupe de France 1970". Sur le dos, on voit la signature des joueurs qui avaient remporté à l'époque cette compétition. Lors de cette finale mémorable, il avait marqué le premier des cinq buts qui ont assassiné le FC NANTES. Cette même année, l'ASSE avait remporté le championnat avec un écart de 11 points sur le second. Qui était donc cet ailier qui démarrait si fort ?
Déjà l'entraineur du petit club de Montceau-les-Mines l'avait remarqué, et l'avait envoyé en stage à REIMS. Il sera sélectionné cadet de Bourgogne en 1965. Il jouera en lever de rideau du match ST ETIENNE-LYON. Il sera contacté par le club stéphanois, et signera en juillet 1967. Junior, il sera repéré par Georges BOULOGNE qui cherchait en urgence un ailier droit pour une sélection internationale junior qui devait partir en TURQUIE.
Adopté, il fera partie de l'équipe qui sera vice-championne d'Europe en 1968. Pressé d'en finir avec le service militaire, il devancera l'appel. Bonne balle, car 3 mois après son retour du bataillon de Joinville, il aura l'occasion d'apparaître avec les professionnels de l'ASSE contre VALENCIENNES. Il marquera le seul but de la partie pour son premier match. Quelques semaines plus tard, il sera champion de France et ramènera la Coupe avec son équipe (photo ci-dessus). Il serait peut-être temps de signer son premier contrat professionnel.
Adopté, il fera partie de l'équipe qui sera vice-championne d'Europe en 1968. Pressé d'en finir avec le service militaire, il devancera l'appel. Bonne balle, car 3 mois après son retour du bataillon de Joinville, il aura l'occasion d'apparaître avec les professionnels de l'ASSE contre VALENCIENNES. Il marquera le seul but de la partie pour son premier match. Quelques semaines plus tard, il sera champion de France et ramènera la Coupe avec son équipe (photo ci-dessus). Il serait peut-être temps de signer son premier contrat professionnel.
Mais voilà, l'année ou HERBIN a pris ses fonctions, il était blessé aux adducteurs. Il a été forcé de jouer, le résultat a été catastrophique. Ce fut le départ. Nous sommes en 1973, il décide de signé à TROYES qui vient de monter en D1. Un an après, TROYES rencontrera de sérieux problèmes financiers et devra se séparer de plusieurs joueurs. Et le voilà au LOSC (photo ci-dessus). Il retrouve malgré tout ses potes SARRAMAGNA, SANLAVILLE, LARQUE à Pau.
Bon vous l'avez reconnu, c'est Patrick PARIZON, aujourd'hui âgé de 72 ans, qui avait également honoré 3 sélections en Equipe de France en 1975 (un but marqué avec les Bleus). Pour information, sur la photo de l'ASSE, il est accroupis entre le président ROCHER et Jean Michel LARQUE ! Patrick PARIZON aura donc évolué à l'AS Saint-Etienne (11 buts en 109 matchs entre 1967 et 1972), puis à Troyes (10 buts en 63 matchs entre 1972 et 1974), à Lille (20 buts en 95 matchs entre 1974 et 1977) puis au FC Sochaux Montbéliard, au Brest Armorique FC, au CS Thonon et enfin à Niort, où il terminera sa carrière de footballeur en 1985 chez les Chamois Niortais.
Bon vous l'avez reconnu, c'est Patrick PARIZON, aujourd'hui âgé de 72 ans, qui avait également honoré 3 sélections en Equipe de France en 1975 (un but marqué avec les Bleus). Pour information, sur la photo de l'ASSE, il est accroupis entre le président ROCHER et Jean Michel LARQUE ! Patrick PARIZON aura donc évolué à l'AS Saint-Etienne (11 buts en 109 matchs entre 1967 et 1972), puis à Troyes (10 buts en 63 matchs entre 1972 et 1974), à Lille (20 buts en 95 matchs entre 1974 et 1977) puis au FC Sochaux Montbéliard, au Brest Armorique FC, au CS Thonon et enfin à Niort, où il terminera sa carrière de footballeur en 1985 chez les Chamois Niortais.
