Malgré un geste financier fort du PSG via l’affacturage sur le transfert de Bradley Barcola, l’OL n’a pas pu éviter la sanction de la DNCG. Décryptage d’une opération méconnue et de ses limites.
En août 2023, l’Olympique Lyonnais a vendu Bradley Barcola au Paris Saint-Germain pour 50 millions d’euros (45 M€ immédiatement exigibles, 5 M€ de bonus). Pour obtenir rapidement des liquidités, l’OL a eu recours à l’affacturage : il a cédé sa créance sur le PSG à une société spécialisée, qui lui a versé la somme immédiatement.
Le PSG, de son côté, a soldée cette société, et non directement l’OL, dans l’espoir d’aider le club rhodanien à renforcer sa trésorerie et à satisfaire les exigences de la DNCG, le gendarme financier du football français. Malgré cette manœuvre, la DNCG a confirmé la relégation administrative de l’OL en Ligue 2, estimant les garanties financières insuffisantes.
L’affacturage est une technique financière permettant à une entreprise de convertir une créance à terme en paiement immédiat, en la cédant à un organisme appelé « factor ». Dans le football, cela permet à un club de toucher tout de suite l’argent d’un transfert, même si l’acheteur règle en plusieurs fois.
Mais dans le cas de l’OL, ce montage a surtout permis de « maquiller » temporairement la trésorerie sans régler le problème de fond : la dette abyssale du club, estimée à plus de 500 millions d’euros et surtout le déficit chronique qui ne fait que creuser cette dette. Anecdote révélatrice : le PSG pensait aider l’OL, mais en réalité, c’est la société d’affacturage qui a encaissé le paiement, pas le club lyonnais.
Le seul petit avantage pour l'Olympique Lyonnais, est que ce geste de Nasser al-Khelaïfi envers son "grand ami" John Textor, a permis de réduire les frais liés à l'affacturage. Mais ce petit geste ne représente qu'une goute d'eau au regard des dizaines de millions d'euros que l'homme d'affaires américain va devoir verser sur les comptes de l'OL pour rassurer la DNCG.
En août 2023, l’Olympique Lyonnais a vendu Bradley Barcola au Paris Saint-Germain pour 50 millions d’euros (45 M€ immédiatement exigibles, 5 M€ de bonus). Pour obtenir rapidement des liquidités, l’OL a eu recours à l’affacturage : il a cédé sa créance sur le PSG à une société spécialisée, qui lui a versé la somme immédiatement.
Le PSG, de son côté, a soldée cette société, et non directement l’OL, dans l’espoir d’aider le club rhodanien à renforcer sa trésorerie et à satisfaire les exigences de la DNCG, le gendarme financier du football français. Malgré cette manœuvre, la DNCG a confirmé la relégation administrative de l’OL en Ligue 2, estimant les garanties financières insuffisantes.
L’affacturage est une technique financière permettant à une entreprise de convertir une créance à terme en paiement immédiat, en la cédant à un organisme appelé « factor ». Dans le football, cela permet à un club de toucher tout de suite l’argent d’un transfert, même si l’acheteur règle en plusieurs fois.
Mais dans le cas de l’OL, ce montage a surtout permis de « maquiller » temporairement la trésorerie sans régler le problème de fond : la dette abyssale du club, estimée à plus de 500 millions d’euros et surtout le déficit chronique qui ne fait que creuser cette dette. Anecdote révélatrice : le PSG pensait aider l’OL, mais en réalité, c’est la société d’affacturage qui a encaissé le paiement, pas le club lyonnais.
Le seul petit avantage pour l'Olympique Lyonnais, est que ce geste de Nasser al-Khelaïfi envers son "grand ami" John Textor, a permis de réduire les frais liés à l'affacturage. Mais ce petit geste ne représente qu'une goute d'eau au regard des dizaines de millions d'euros que l'homme d'affaires américain va devoir verser sur les comptes de l'OL pour rassurer la DNCG.