Le RCSA a buté sur sa propre inefficacité offensive à Bollaert. En voulant associer ses deux buteurs vedettes, Liam Rosenior a perturbé l'équilibre retrouvé ces dernières semaines. La défaite face au RC Lens (1-0) confirme les craintes : le duo Emegha-Panichelli pose question.
Les chiffres sont implacables. Une seule passe échangée en 90 minutes. Un xG à 0,45, le plus faible de la saison toutes compétitions confondues pour le RCSA. Emegha et Panichelli se sont contentés d'un seul échange : une remise de l'Argentin pour une frappe contrée du Néerlandais.
« On a deux des meilleurs attaquants en Europe, ils ont joué 2 ou 3 fois ensemble, c'est une relation à travailler », justifiait Justin Walker après la rencontre. L'adjoint de Rosenior, suspendu, tentait de minimiser. Peine perdue.
La possession s'est révélée stérile. Le premier tir cadré strasbourgeois est intervenu à la 71ème minute. Face à la pression lensoise, les Bleu & Blanc ont été étouffés. Leurs séquences offensives manquaient de continuité.
La victoire contre Lille (2-0) avant la pause internationale avait déjà montré les limites. Emegha avait inscrit un doublé, certes. Mais le RCSA avait simplement été clinique sur ses deux seules grosses actions. Aucune complicité évidente entre les deux attaquants n'était apparue.
Julien Conrad, consultant du Club 1906, résumait après Lille : « Il y a un manque de créativité entre le milieu et l'attaque quand ils jouent ensemble. Ni l'un ni l'autre n'est suffisamment efficace dans l'avant-dernière passe. On a deux profils différents mais pas encore compatibles ».
Les deux font 1m90 et ne brillent pas par leur finesse technique. Individuellement, chacun rayonne : Emanuel Emegha par ses courses et appels sans ballon, Panichelli dans le corps à corps et le pivot. Ensemble, ils se sont bridés face au RC Lens.
Rosenior avait trouvé un équilibre avec un seul buteur en pointe ces dernières semaines. La montée en puissance de Panichelli (9 buts en 12 matchs de Ligue 1) rendait délicat le retour de blessure d'Emegha. Comme redouté, la gestion s'avère compliquée. Le technicien anglais devra choisir ou trouver une solution tactique pour éviter que ses deux stars ne se neutralisent, et que les frustrations ne viennent plomber l'ambiance du vestiaire. Car attention, le moindre grain de sable pourrait bien compliquer la tâche de Liam Rosenior.
Et si un départ prématuré de Emegha à Chelsea était la meilleur solution ?
Les chiffres sont implacables. Une seule passe échangée en 90 minutes. Un xG à 0,45, le plus faible de la saison toutes compétitions confondues pour le RCSA. Emegha et Panichelli se sont contentés d'un seul échange : une remise de l'Argentin pour une frappe contrée du Néerlandais.
« On a deux des meilleurs attaquants en Europe, ils ont joué 2 ou 3 fois ensemble, c'est une relation à travailler », justifiait Justin Walker après la rencontre. L'adjoint de Rosenior, suspendu, tentait de minimiser. Peine perdue.
La possession s'est révélée stérile. Le premier tir cadré strasbourgeois est intervenu à la 71ème minute. Face à la pression lensoise, les Bleu & Blanc ont été étouffés. Leurs séquences offensives manquaient de continuité.
La victoire contre Lille (2-0) avant la pause internationale avait déjà montré les limites. Emegha avait inscrit un doublé, certes. Mais le RCSA avait simplement été clinique sur ses deux seules grosses actions. Aucune complicité évidente entre les deux attaquants n'était apparue.
Julien Conrad, consultant du Club 1906, résumait après Lille : « Il y a un manque de créativité entre le milieu et l'attaque quand ils jouent ensemble. Ni l'un ni l'autre n'est suffisamment efficace dans l'avant-dernière passe. On a deux profils différents mais pas encore compatibles ».
Les deux font 1m90 et ne brillent pas par leur finesse technique. Individuellement, chacun rayonne : Emanuel Emegha par ses courses et appels sans ballon, Panichelli dans le corps à corps et le pivot. Ensemble, ils se sont bridés face au RC Lens.
Rosenior avait trouvé un équilibre avec un seul buteur en pointe ces dernières semaines. La montée en puissance de Panichelli (9 buts en 12 matchs de Ligue 1) rendait délicat le retour de blessure d'Emegha. Comme redouté, la gestion s'avère compliquée. Le technicien anglais devra choisir ou trouver une solution tactique pour éviter que ses deux stars ne se neutralisent, et que les frustrations ne viennent plomber l'ambiance du vestiaire. Car attention, le moindre grain de sable pourrait bien compliquer la tâche de Liam Rosenior.
Et si un départ prématuré de Emegha à Chelsea était la meilleur solution ?
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