Roberto De Zerbi a laissé exploser sa joie après la victoire de l'OM face au PSG (1-0), ce lundi soir au Vélodrome. L'entraîneur italien s'est livré à un discours passionné, déclarant notamment en conférence de presse : "C'est une de mes meilleures journées depuis mon arrivée à Marseille. Je suis venu ici pour battre le PSG. C'était un rêve parce qu'il représente le pouvoir, une équipe qui gagne depuis des années presque sans vrai rival. C'est quelque chose que je n'accepte pas".
Cette sortie médiatique traduit davantage la fébrilité du technicien transalpin qu'une analyse lucide de la rencontre. Car si l'OM a effectivement mis fin à 14 ans de disette face aux Parisiens au Vélodrome en championnat, la réalité du match reste plus nuancée.
Le succès marseillais résulte principalement d'une grosse bévue de Lucas Chevalier dès la 5e minute. Sur un centre contré de Mason Greenwood, le gardien parisien a complètement raté sa sortie, permettant à Nayef Aguerd de placer sa tête victorieuse. Cette erreur technique du portier lillois constitue sa première grosse faute depuis son arrivée au PSG.
Malgré cette ouverture du score précoce, les statistiques révèlent que l'OM a globalement été dominé lors de la partie. Le PSG a monopolisé 68% de possession, aligné 669 passes contre 308 pour Marseille et cadré cinq tirs contre seulement deux pour les locaux. Les Phocéens ont même terminé la rencontre en résistant aux assauts parisiens, Geronimo Rulli multipliant les arrêts décisifs.
Les déclarations enflammées de De Zerbi occultent une évidence : l'OM n'est pas la seule formation à avoir battu le PSG ces dernières saisons. Strasbourg et Nice la saison dernière, tandis que Reims et Nantes à deux reprises, avaient réussir à tenir en échec l'ogre parisien. Pire, Monaco, Montpellier et Lille ont même réussi à être champion pendant cette période. Ce succès, aussi symbolique soit-il, ne redéfinit pas l'équilibre des forces en Ligue 1.
L'Italien, qui avait déjà contesté le statut de "Classique" entre les deux clubs en évoquant le déséquilibre des confrontations récentes, semble désormais adopter la posture inverse. Un revirement qui interroge sur sa capacité à garder la mesure et la lucidité nécessaires à son poste.
Roberto De Zerbi a d'ailleurs lui-même tempéré ses propos en conférence de presse : "Ça ne change rien, on n'a gagné qu'un match et pris trois points". Car l'essentiel se jouera désormais sur la durée. Sixième avec 9 points après 5 journées, l'OM doit impérativement finir au moins deuxième et battre ses concurrents directs pour que cette victoire ne reste pas anecdotique.
Le technicien l'a d'ailleurs reconnu : "Le plus important, c'est vendredi à Strasbourg. Si on bat Paris et qu'on arrive en claquettes contre Strasbourg, c'est qu'on n'est pas une grande équipe". Au final, c'est effectivement à la fin du bal qu'on paiera les musiciens. Cette soirée euphorisante ne vaudra que si Marseille parvient à s'installer durablement comme un véritable concurrent du PSG.
Toujours est-il que cette sortie médiatique sous le coup de l'émotion, est beaucoup critiquée sur les réseaux sociaux, et même par certains fans de l'Olympique de Marseille qui demande à De Zerbi de rester humble.
L'OM va devoir confirmer, dès ce weekend face à Strasbourg. Cependant, cela reste une belle victoire de prestige malgré les absents du côté Parisiens.
Cette sortie médiatique traduit davantage la fébrilité du technicien transalpin qu'une analyse lucide de la rencontre. Car si l'OM a effectivement mis fin à 14 ans de disette face aux Parisiens au Vélodrome en championnat, la réalité du match reste plus nuancée.
Le succès marseillais résulte principalement d'une grosse bévue de Lucas Chevalier dès la 5e minute. Sur un centre contré de Mason Greenwood, le gardien parisien a complètement raté sa sortie, permettant à Nayef Aguerd de placer sa tête victorieuse. Cette erreur technique du portier lillois constitue sa première grosse faute depuis son arrivée au PSG.
Malgré cette ouverture du score précoce, les statistiques révèlent que l'OM a globalement été dominé lors de la partie. Le PSG a monopolisé 68% de possession, aligné 669 passes contre 308 pour Marseille et cadré cinq tirs contre seulement deux pour les locaux. Les Phocéens ont même terminé la rencontre en résistant aux assauts parisiens, Geronimo Rulli multipliant les arrêts décisifs.
Les déclarations enflammées de De Zerbi occultent une évidence : l'OM n'est pas la seule formation à avoir battu le PSG ces dernières saisons. Strasbourg et Nice la saison dernière, tandis que Reims et Nantes à deux reprises, avaient réussir à tenir en échec l'ogre parisien. Pire, Monaco, Montpellier et Lille ont même réussi à être champion pendant cette période. Ce succès, aussi symbolique soit-il, ne redéfinit pas l'équilibre des forces en Ligue 1.
L'Italien, qui avait déjà contesté le statut de "Classique" entre les deux clubs en évoquant le déséquilibre des confrontations récentes, semble désormais adopter la posture inverse. Un revirement qui interroge sur sa capacité à garder la mesure et la lucidité nécessaires à son poste.
Roberto De Zerbi a d'ailleurs lui-même tempéré ses propos en conférence de presse : "Ça ne change rien, on n'a gagné qu'un match et pris trois points". Car l'essentiel se jouera désormais sur la durée. Sixième avec 9 points après 5 journées, l'OM doit impérativement finir au moins deuxième et battre ses concurrents directs pour que cette victoire ne reste pas anecdotique.
Le technicien l'a d'ailleurs reconnu : "Le plus important, c'est vendredi à Strasbourg. Si on bat Paris et qu'on arrive en claquettes contre Strasbourg, c'est qu'on n'est pas une grande équipe". Au final, c'est effectivement à la fin du bal qu'on paiera les musiciens. Cette soirée euphorisante ne vaudra que si Marseille parvient à s'installer durablement comme un véritable concurrent du PSG.
Toujours est-il que cette sortie médiatique sous le coup de l'émotion, est beaucoup critiquée sur les réseaux sociaux, et même par certains fans de l'Olympique de Marseille qui demande à De Zerbi de rester humble.
L'OM va devoir confirmer, dès ce weekend face à Strasbourg. Cependant, cela reste une belle victoire de prestige malgré les absents du côté Parisiens.
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