Stade Brestois : Eric Roy lâche des propos déroutants avant d'affronter le PSG et Le Havre AC !


Mardi 21 Octobre 2025 18:40 - écrit par



Samedi prochain, le Stade Brestois accueillera le Paris Saint-Germain au Stade Francis-Le Blé (17h). Un choc de la 9e journée de Ligue 1 entre la meilleur équipe européenne et le 12e du championnat. Pour Eric Roy, pas question de se prendre la tête.

« Le PSG, ce que l'on a prévu, déjà, c'est de les regarder tranquillement devant la TV face au Bayer Leverkusen », a confié Eric Roy sur RMC. Le coach breton sait que le champion de France sera mis à rude épreuve ce mardi à la BayArena (21h), dans un match qui permettrait aux hommes de Luis Enrique de faire un premier pas pour la qualification en huitièmes de Ligue des champions.​ Un match qui laissera forcément des traces sur le plan physique. C'est du moins ce qu'espère Roy.

« Après, on espère que contre nous, ils fassent tourner un petit peu (rire) », poursuit avec ironie le coach du SB29. « Mais Luis Enrique me respecte beaucoup et, à chaque fois, il me met sa meilleure équipe », reconnaît-il. Une pique amusée qui cache une réalité : les confrontations entre Brest et le PSG tournent rarement à l'avantage des Bretons. 

De ce fait, pour Eric Roy l'affiche face au PSG est un match sans pression. « Contre le PSG, ce sera un match bonus, mais on n'aura rien à perdre. Le match le plus important sera celui qui suit, où trois jours après, on se déplacera au Havre ».

Et pour cause : Brest pointe à la 12e place avec seulement 9 points en 8 matchs (2 victoires, 3 nuls, 3 défaites). Après un match nul spectaculaire à Lorient samedi dernier (3-3), les Brestois ne disposent que de trois points d'avance sur le 16e, Le Havre, barragiste.​

Le déplacement au Havre le mercredi 29 octobre (19h) s'annonce donc bien plus important dans la course au maintien. « C'est ce match-là qu'il faudra absolument gagner », insiste Roy.

Face au PSG samedi, les Brestois tenteront donc de limiter la casse avant d'aller chercher les trois points au Havre. « On n'a rien à perdre », résume Roy. Sauf peut-être encore quelques points précieux dans la lutte pour le maintien.