« S'il n'y a pas de nouveau stade, il n'y aura plus de foot à Brest, en tout cas pas avec nous ! » La déclaration de Gérard Le Saint, copropriétaire du Stade Brestois 29 avec son frère Denis, résonne comme un ultimatum. Dans un contexte électoral tendu à quelques mois des municipales de mars 2026, le dirigeant réagit vivement à l'alliance scellée le 9 décembre entre le Parti socialiste et les écologistes brestois. Une union qui pourrait compromettre le projet d'Arkéa Park, le futur stade de 15 000 places prévu au Froutven à Guipavas, dont le coût est estimé à 106,5 millions d'euros.
L'accord entre François Cuillandre, ancien maire de Brest, et Glen Dissaux, figure de proue des écologistes locaux, cristallise les tensions autour du projet de nouveau stade. Comme le rapporte Ouest-France, les socialistes et les écologistes ont officialisé leur alliance pour les élections municipales de 2026, une configuration qui inquiète les dirigeants du club finistérien. Glen Dissaux s'est toujours montré opposé à la construction d'un nouveau stade en périphérie, défendant plutôt une rénovation du vénérable stade Francis-Le Blé, inauguré en 1922. L'élu écologiste considère ce projet comme « anachronique » et « à rebours de l'urgence écologique », dénonçant l'artificialisation de dix-huit hectares de terres agricoles et naturelles.
Cette position des écologistes trouve un écho dans une partie de la population brestoise. Selon un sondage réalisé en août par l'institut Cluster 17, 57% des Brestois interrogés se sont déclarés opposés au projet. Le tribunal administratif de Rennes a d'ailleurs suspendu les travaux le 22 octobre 2025, estimant que la « raison impérative d'intérêt public majeur » n'était pas suffisamment démontrée.
La menace brandie par Gérard Le Saint n'est pas nouvelle dans la saga du nouveau stade brestois. Déjà en juin 2023, son frère Denis avait prévenu : « Si ce projet ne se fait pas, on se retire ». Les deux frères, à la tête d'un empire de distribution de fruits et légumes en Bretagne, martèlent que le club ne peut poursuivre durablement son développement sans infrastructure adaptée aux standards du football professionnel. Le stade Francis-Le Blé, coincé entre deux écoles et des immeubles en centre-ville, n'est plus au norme du haut niveau et devient donc un boulet pour le SB29.
Pour les porteurs du projet, Arkéa Park représente bien plus qu'un simple stade : un équipement « nouvelle génération » fonctionnant 365 jours par an, avec halle gourmande, crèche, espaces de loisirs et un volet dédié au handicap. Le montage financier prévoit une participation publique d'au moins 30,2 millions d'euros, complétée par des fonds privés. Un investissement que les écologistes jugent démesuré, réclamant la transparence sur les coûts réels pour les contribuables.
Les municipales de mars 2026 détermineront si l'Arkéa Park verra le jour au Froutven ou si le football professionnel brestois devra trouver d'autres horizons.
L'accord entre François Cuillandre, ancien maire de Brest, et Glen Dissaux, figure de proue des écologistes locaux, cristallise les tensions autour du projet de nouveau stade. Comme le rapporte Ouest-France, les socialistes et les écologistes ont officialisé leur alliance pour les élections municipales de 2026, une configuration qui inquiète les dirigeants du club finistérien. Glen Dissaux s'est toujours montré opposé à la construction d'un nouveau stade en périphérie, défendant plutôt une rénovation du vénérable stade Francis-Le Blé, inauguré en 1922. L'élu écologiste considère ce projet comme « anachronique » et « à rebours de l'urgence écologique », dénonçant l'artificialisation de dix-huit hectares de terres agricoles et naturelles.
Cette position des écologistes trouve un écho dans une partie de la population brestoise. Selon un sondage réalisé en août par l'institut Cluster 17, 57% des Brestois interrogés se sont déclarés opposés au projet. Le tribunal administratif de Rennes a d'ailleurs suspendu les travaux le 22 octobre 2025, estimant que la « raison impérative d'intérêt public majeur » n'était pas suffisamment démontrée.
La menace brandie par Gérard Le Saint n'est pas nouvelle dans la saga du nouveau stade brestois. Déjà en juin 2023, son frère Denis avait prévenu : « Si ce projet ne se fait pas, on se retire ». Les deux frères, à la tête d'un empire de distribution de fruits et légumes en Bretagne, martèlent que le club ne peut poursuivre durablement son développement sans infrastructure adaptée aux standards du football professionnel. Le stade Francis-Le Blé, coincé entre deux écoles et des immeubles en centre-ville, n'est plus au norme du haut niveau et devient donc un boulet pour le SB29.
Pour les porteurs du projet, Arkéa Park représente bien plus qu'un simple stade : un équipement « nouvelle génération » fonctionnant 365 jours par an, avec halle gourmande, crèche, espaces de loisirs et un volet dédié au handicap. Le montage financier prévoit une participation publique d'au moins 30,2 millions d'euros, complétée par des fonds privés. Un investissement que les écologistes jugent démesuré, réclamant la transparence sur les coûts réels pour les contribuables.
Les municipales de mars 2026 détermineront si l'Arkéa Park verra le jour au Froutven ou si le football professionnel brestois devra trouver d'autres horizons.
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