Le Stade Rennais s'enfonce. Après la défaite à domicile contre Nice (1-2) dimanche, difficile de ne pas pointer du doigt les incohérences. Habib Beye en prend plein la figure, c'est logique. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que le problème ne s'arrête pas au banc de touche.
Rennes incapable de tenir 90 minutes. Voilà le vrai problème. À chaque match, c'est le même scénario : une équipe tétanisée une mi-temps, puis un sursaut d'orgueil trop tardif. Contre Nice, première période catastrophique, puis réveil en fin de match avec le but d'Ait Boudlal. Trop peu, trop tard. Avec seulement 11 points après 9 journées et une 10e place au classement, le SRFC ne peut clairement pas nourrir des ambitions européennes en se sabordant la moitié du temps.
Habib Beye cristallise les critiques. Son management pose question. Ses choix tactiques figés, son incapacité à faire des changements au bon moment, sa communication qui peine à passer au sein du vestiaire malgré les démentis.
Les supporters ne s'y trompent pas. Après le match, tensions au Roazhon Park. Bronca à la pause, jets de projectiles, chants hostiles. Beye a tenté de garder la face : « Le contexte est pesant… nous étions trop prévisibles, peut-être que la peur de s'exposer nous a paralysés ». Une défense bien faible pour un coach qui sent le vent tourner.
Mais Habib Beye n'est pas le seul dans le viseur. Arnaud Pouille, le président exécutif venu de Lens, porte aussi sa part de responsabilité. C'est bien lui qui a orchestré les arrivées de Brice Samba et Seko Fofana l'hiver dernier, ainsi que Przemyslaw Frankowski cet été. Trois anciens Lensois, trois gros salaires.
Si Brice Samba répond présent avec des performances correctes, ce n'est clairement pas le cas de Fofana et Frankowski. Le premier affiche un bilan famélique. Loin, très loin du niveau qu'il affichait au RC Lens où il avait été élu meilleur joueur africain de Ligue 1, et meilleur joueur de la saison chez les Sang et Or. Frankowski ? Entré en jeu contre Nice, il n'a toujours pas convaincu depuis son arrivée en prêt avec option d'achat depuis Galatasaray.
La question se pose : Habib Beye subit-il une pression dans la titularisation de certains joueurs ? Quand des recrues aussi chères déçoivent, difficile de ne pas imaginer des tensions en coulisses.
Le problème à Rennes est systémique. Un coach fragilisé, des recrues qui ne performent pas, une direction qui a misé gros sur d'anciens Lensois sans garantie, des joueurs perdus tactiquement. Tout le monde a sa part de responsabilité. Mais une chose est sûre : on ne construit rien de solide en étant incapable de jouer plus de 45 minutes à son niveau. Le déplacement à Toulouse mercredi s'annonce déjà décisif pour l'avenir de Beye.
Rennes incapable de tenir 90 minutes. Voilà le vrai problème. À chaque match, c'est le même scénario : une équipe tétanisée une mi-temps, puis un sursaut d'orgueil trop tardif. Contre Nice, première période catastrophique, puis réveil en fin de match avec le but d'Ait Boudlal. Trop peu, trop tard. Avec seulement 11 points après 9 journées et une 10e place au classement, le SRFC ne peut clairement pas nourrir des ambitions européennes en se sabordant la moitié du temps.
Habib Beye cristallise les critiques. Son management pose question. Ses choix tactiques figés, son incapacité à faire des changements au bon moment, sa communication qui peine à passer au sein du vestiaire malgré les démentis.
Les supporters ne s'y trompent pas. Après le match, tensions au Roazhon Park. Bronca à la pause, jets de projectiles, chants hostiles. Beye a tenté de garder la face : « Le contexte est pesant… nous étions trop prévisibles, peut-être que la peur de s'exposer nous a paralysés ». Une défense bien faible pour un coach qui sent le vent tourner.
Mais Habib Beye n'est pas le seul dans le viseur. Arnaud Pouille, le président exécutif venu de Lens, porte aussi sa part de responsabilité. C'est bien lui qui a orchestré les arrivées de Brice Samba et Seko Fofana l'hiver dernier, ainsi que Przemyslaw Frankowski cet été. Trois anciens Lensois, trois gros salaires.
Si Brice Samba répond présent avec des performances correctes, ce n'est clairement pas le cas de Fofana et Frankowski. Le premier affiche un bilan famélique. Loin, très loin du niveau qu'il affichait au RC Lens où il avait été élu meilleur joueur africain de Ligue 1, et meilleur joueur de la saison chez les Sang et Or. Frankowski ? Entré en jeu contre Nice, il n'a toujours pas convaincu depuis son arrivée en prêt avec option d'achat depuis Galatasaray.
La question se pose : Habib Beye subit-il une pression dans la titularisation de certains joueurs ? Quand des recrues aussi chères déçoivent, difficile de ne pas imaginer des tensions en coulisses.
Le problème à Rennes est systémique. Un coach fragilisé, des recrues qui ne performent pas, une direction qui a misé gros sur d'anciens Lensois sans garantie, des joueurs perdus tactiquement. Tout le monde a sa part de responsabilité. Mais une chose est sûre : on ne construit rien de solide en étant incapable de jouer plus de 45 minutes à son niveau. Le déplacement à Toulouse mercredi s'annonce déjà décisif pour l'avenir de Beye.






