RC Lens
Dans le cadre de la 35e journée de Ligue 1, le Stade de Reims s'est imposé sur la pelouse de Lorient dimanche après-midi (1-2). Un match au cours duquel une bannière a été déployée par des personnes présentes dans le parcage visiteur. Un drapeau bleu, blanc, rouge avec une croix celtique. Un symbole des suprémacistes blancs. Malgré la rapidité des autorités qui ont de suite retiré le drapeau, l'image s'est diffusée partout et a fait le tour des réseaux sociaux.
Ce lundi, la Ligue des droits de l'Homme du Pays de Lorient a publié un communiqué dans lequel elle condamne cette action.
"Le GUD est une organisation étudiante d'extrême droite, qui renaît régulièrement sous d'autres sigles, mais le discours et les actes racistes et xénophobes sont suffisamment constants et connus de la presse, mais aussi de la Justice, pour être dénoncés. En l'occurrence, ils n'ont pas leur place dans l'espace public, et à fortiori dans un stade de football, un sport qui se veut exemplaire sur ce plan."
À noter que le délégué de la rencontre a inscrit la présence de cette bannière dans son rapport. La commission de discipline de la Ligue devrait placer ce dossier en instruction avant d'éventuelles sanctions à venir. Le Stade de Reims et SOS Racisme ont également saisit la justice.
Ce lundi, la Ligue des droits de l'Homme du Pays de Lorient a publié un communiqué dans lequel elle condamne cette action.
"Le GUD est une organisation étudiante d'extrême droite, qui renaît régulièrement sous d'autres sigles, mais le discours et les actes racistes et xénophobes sont suffisamment constants et connus de la presse, mais aussi de la Justice, pour être dénoncés. En l'occurrence, ils n'ont pas leur place dans l'espace public, et à fortiori dans un stade de football, un sport qui se veut exemplaire sur ce plan."
À noter que le délégué de la rencontre a inscrit la présence de cette bannière dans son rapport. La commission de discipline de la Ligue devrait placer ce dossier en instruction avant d'éventuelles sanctions à venir. Le Stade de Reims et SOS Racisme ont également saisit la justice.
La réponse du président Jean-Pierre Caillot
Dans un entretien accordé à France Bleu Champagne-Ardenne, le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, a souhaité réagir et envoyer un message après cette polémique qui salit l'image du club rémois. Ce dernier condamne fermement cet acte et ce drapeau déployé dimanche dernier. Il précise également que ces auteurs ne sont en aucun cas des supporters de Reims et ont profité d'être au stade pour diffuser leurs idées.
"C'est un groupe qui nous perturbe depuis quelques mois. Nos équipes ont été informées. On essaye de les contrôler, de les exclure, ce sont des gens qui n'ont rien à voir avec le football et qui n'ont rien à voir avec le Stade de Reims. C'est pour eux un acte politique de venir dans un stade pour porter leurs idées. On lutte contre ces gens là et on ne leur fera aucune tolérance et aucun cadeau. (...) Je trouve ça vraiment regrettable parce que ça fait des années que le Stade de Reims est connu pour ses partenariats avec la Licra, SOS racisme... Il n'y a aucun amalgame possible, les supporters rémois ne correspondent pas à ces valeurs. J'ai toujours dit qu'en venant au stade, il fallait laisser ses idées à l'entrée et venir soutenir son équipe, quelle que soit sa couleur ou ses opinions.", a conclu le président rémois sur la radio régional.
"C'est un groupe qui nous perturbe depuis quelques mois. Nos équipes ont été informées. On essaye de les contrôler, de les exclure, ce sont des gens qui n'ont rien à voir avec le football et qui n'ont rien à voir avec le Stade de Reims. C'est pour eux un acte politique de venir dans un stade pour porter leurs idées. On lutte contre ces gens là et on ne leur fera aucune tolérance et aucun cadeau. (...) Je trouve ça vraiment regrettable parce que ça fait des années que le Stade de Reims est connu pour ses partenariats avec la Licra, SOS racisme... Il n'y a aucun amalgame possible, les supporters rémois ne correspondent pas à ces valeurs. J'ai toujours dit qu'en venant au stade, il fallait laisser ses idées à l'entrée et venir soutenir son équipe, quelle que soit sa couleur ou ses opinions.", a conclu le président rémois sur la radio régional.
