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Stéphane Le Mignan à deux doigts d'être viré du FC Metz


Mardi 18 Novembre 2025 07:33 - écrit par



Le président du FC Metz brise le silence. Invité de l'After FC sur RMC, Bernard Serin s'est confié sur les coulisses du début de saison chaotique des Grenats. Il a notamment levé le voile sur un moment crucial de la saison messine, à savoir l'avenir de Stéphane Le Mignan.

« J'ai évidemment eu une réflexion à son sujet. Je n'ai pas appuyé sur le bouton car j'ai toujours eu confiance en lui et en la qualité de notre groupe, même s'il fallait changer quelque chose au niveau de notre jeu. Il a su le faire ». Les mots du président messin sont sans ambiguïté.​

Après neuf premières journées catastrophiques, Stéphane Le Mignan était sur la sellette. Sept défaites, deux nuls, seulement deux points au compteur. La débâcle contre Toulouse (4-0), puis l'humiliation à Lille (6-1) ont poussé Bernard Serin à descendre dans le vestiaire pour tirer la sonnette d'alarme.​

Selon Bernard Serin, ces matchs contre Lille et Lens ont été « charnières ». « C'est aussi une période de temps durant laquelle Stéphane Le Mignan s'est adapté à la Ligue 1, a adapté son jeu de possession à la Ligue 1. Il a aussi beaucoup parlé avec les joueurs », souligne le président messin.​

Le déclic s'est produit. Première victoire de la saison contre Lens (2-0). Puis Nantes (0-2) et Nice (2-1). Trois succès consécutifs qui ont permis à Metz de quitter la zone rouge pour la première fois de la saison.​

Stéphane Le Mignan l'a reconnu lui-même : « Je l'ai dit aux joueurs. On a mérité nos défaites, et maintenant on mérite nos victoires ». L'entraîneur messin a su modifier son approche. Plus de verticalité, un bloc défensif plus solide, davantage d'engagement dans les duels.​

« On a été interpellé par les supporters à notre retour à Metz (après Lille). Ça, c'était pour le côté purement psychologique », confie Le Mignan. Le technicien breton a également opéré des ajustements tactiques majeurs entre le désastre lillois et la victoire face à Lens.​

Bernard Serin n'est pas un « coupeur de têtes ». Le président messin a résisté à la pression. Il a fait confiance à son entraîneur et à la qualité de son groupe. Un pari audacieux qui porte aujourd'hui ses fruits.​

Quatorzième au classement avec 11 points après douze journées, le FC Metz n'est plus relégable. Les Grenats affichent désormais la meilleure dynamique de Ligue 1 avec trois victoires de rang. Une métamorphose spectaculaire qui valide les choix de Bernard Serin.​

Espérons désormais pour les Messins que cette trêve internationale n'ait pas coupé leur belle dynamique, et que Stéphane Le Mignan ne soit pas plombé par la prochaine Coupe d'Afrique des Nations.


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