Yoann Court, l'ex-milieu offensif passé par le SM Caen, le Stade Brestois et l'ESTAC Troyes, est au cœur d'un nouveau scandale. Après ses déboires judiciaires liés aux paris sportifs, le joueur de 35 ans est aujourd'hui accusé d'avoir escroqué des dizaines de collectionneurs de maillots via les réseaux sociaux.
L'affaire a éclaté mercredi dernier grâce à l'appel lancé par "football.shirt.vintage", une boutique itinérante spécialisée dans les maillots vintage suivie par plus de 11 000 abonnés sur Instagram. Selon Jonathan, le fondateur de cette entreprise, Yoann Court aurait contacté ses victimes avec un message type : "Bonjour, je suis actuellement en Serbie dans un club de Belgrade. J'ai joué 15 ans en Ligue 2 et Ligue 1 en France. Je vends des maillots. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à revenir vers moi".
Le stratagème paraît simple mais efficace. Court, qui évoluait effectivement au FK IMT Belgrade en Serbie la saison dernière avant de se retrouver libre cet été, exploitait sa notoriété d'ancien professionnel pour inspirer confiance. Les collectionneurs, rassurés par son statut, acceptaient de payer à l'avance des maillots qui n'arrivaient jamais.
Plus grave encore, certains articles auraient été "revendus à plusieurs personnes" simultanément, une pratique qui révèle une escroquerie organisée. Les montants dérobés se chiffrent désormais en "milliers d'euros" selon les témoignages recueillis.
Cette nouvelle affaire s'ajoute à un passé judiciaire déjà chargé. En novembre 2023, Court avait écopé d'une suspension d'un match et d'une amende de 3 000 euros pour paris sportifs illicites. Pire, en mars 2024, il devait encore plus de 8 000 euros à une femme qui lui avait prêté de l'argent pour parier.
Selon RMC Sport, son addiction l'avait mené à accumuler environ 40 000 euros de dettes, poussant des créanciers à se rendre directement au centre d'entraînement de Caen pour réclamer leur dû. Le club normand avait finalement rompu son contrat en janvier 2024, six mois avant son terme.
Face à l'ampleur de l'escroquerie, Jonathan appelle les victimes à se regrouper : "L'objectif est de répertorier tous les témoignages, de montrer l'ampleur de l'arnaque et de créer un collectif solide pour protéger la communauté des collectionneurs". Les réactions affluent avec près de 150 commentaires et des témoignages accablants : "Je dois connaître plus de dix personnes qu'il a arnaquées", "Arnaqué de 1600 euros".
Si certaines victimes ont finalement reçu leurs commandes ou obtenu des remboursements partiels "après maintes menaces" de poursuites, la majorité semble avoir perdu son argent. Plus d'une centaine de personnes auraient été approchées par l'ancien joueur.
L'affaire a éclaté mercredi dernier grâce à l'appel lancé par "football.shirt.vintage", une boutique itinérante spécialisée dans les maillots vintage suivie par plus de 11 000 abonnés sur Instagram. Selon Jonathan, le fondateur de cette entreprise, Yoann Court aurait contacté ses victimes avec un message type : "Bonjour, je suis actuellement en Serbie dans un club de Belgrade. J'ai joué 15 ans en Ligue 2 et Ligue 1 en France. Je vends des maillots. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à revenir vers moi".
Le stratagème paraît simple mais efficace. Court, qui évoluait effectivement au FK IMT Belgrade en Serbie la saison dernière avant de se retrouver libre cet été, exploitait sa notoriété d'ancien professionnel pour inspirer confiance. Les collectionneurs, rassurés par son statut, acceptaient de payer à l'avance des maillots qui n'arrivaient jamais.
Plus grave encore, certains articles auraient été "revendus à plusieurs personnes" simultanément, une pratique qui révèle une escroquerie organisée. Les montants dérobés se chiffrent désormais en "milliers d'euros" selon les témoignages recueillis.
Cette nouvelle affaire s'ajoute à un passé judiciaire déjà chargé. En novembre 2023, Court avait écopé d'une suspension d'un match et d'une amende de 3 000 euros pour paris sportifs illicites. Pire, en mars 2024, il devait encore plus de 8 000 euros à une femme qui lui avait prêté de l'argent pour parier.
Selon RMC Sport, son addiction l'avait mené à accumuler environ 40 000 euros de dettes, poussant des créanciers à se rendre directement au centre d'entraînement de Caen pour réclamer leur dû. Le club normand avait finalement rompu son contrat en janvier 2024, six mois avant son terme.
Face à l'ampleur de l'escroquerie, Jonathan appelle les victimes à se regrouper : "L'objectif est de répertorier tous les témoignages, de montrer l'ampleur de l'arnaque et de créer un collectif solide pour protéger la communauté des collectionneurs". Les réactions affluent avec près de 150 commentaires et des témoignages accablants : "Je dois connaître plus de dix personnes qu'il a arnaquées", "Arnaqué de 1600 euros".
Si certaines victimes ont finalement reçu leurs commandes ou obtenu des remboursements partiels "après maintes menaces" de poursuites, la majorité semble avoir perdu son argent. Plus d'une centaine de personnes auraient été approchées par l'ancien joueur.