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Uruguay - Ghana : les ghanéens n'avaient vraiment pas pardonné à Luis Suarez, preuves à l'appui !


Samedi 3 Décembre 2022 15:35 - écrit par

Le destin a voulu que Luis Suarez retrouve le Ghana en Coupe du Monde après le fameux quart de finale de 2010. Sans doute persona non grata chez les habitants de ce pays d'Afrique de l'Ouest, il l'était aussi quelque peu dans la sélection ghanéenne. Au moins chez les frères Ayew...



L'Uruguay-Ghana 2010 est aujourd'hui encore légendaire de par son incroyable dramaturgie qu'on ne prendra pas la peine de détailler. Luis Suarez ne s'était pas seulement mis le Ghana à dos mais l'Afrique tout entière puisque les Black Stars, 1/4 de finaliste alors, restaient l'ultime chance du continent noir en Afrique du Sud.

Personne ne pouvait alors imaginer que Suarez retrouverait le Ghana un jour, pas vrai ? Et à en écouter, force est de constater que le quadruple vainqueur de la CAN en voulait encore à Luis Suarez. Surprenant, logique ? Chacun son point de vue.

Il suffit de voir les très froides poignées de main des frères Ayew envers le Pistolero sur les réseaux sociaux pour s'en convaincre. En conférence de presse, le sélectionneur Otto Addo n'avait pas l'air de reprocher grand chose à l'intéressé puisque l'on peut se demander si beaucoup n'auraient pas agi de la même manière.

C'est cruel certes mais c'est comme ça. Et l'ami Asamoah Gyan, d'ordinaire adroit dans l'exercice, avait également le droit de marquer le fameux penalty pas vrai ?

Les frères Ayew ont serré froidement la main de Luis Suarez, la page n'était pas tournée

Le milieu de terrain ghanéen Daniel Amartey a affirmé "se moquer de ce qui s'est passé en 2010, que c'est passé, que le Ghana était venu pour gagner contre une excellente équipe d'Uruguay, que les gens qui avaient joué contre Suarez à l'époque ne sont plus là".

Cela est bien vrai, mais en affirmant également "que son Ghana avait besoin d'un but, mais que l'Uruguay aussi, donc qu'il fallait défendre. Que si le Ghana ne passait pas, eux non plus. Que pour le joueur, c'était important."
 


Est-ce à dire que Daniel Amartey, 16 ans au moment des faits, avait une petite envie de revanche à dissimuler ? Ou simplement éviter que l'adversaire du jour ne lui subtilise une nouvelle fois la place pour le tour suivant ?

Et qu'en ont pensé le reste des Black Stars ? La réponse des frères Ayew semble être déjà connue. Une chose est sûre et cela s'entend : Luis Suarez n'était pas pardonné par le Ghana entier !

 

Monsieur Chelsea, un observateur pointilleux de l'actualité du foot anglais, espagnol et italien,... En savoir plus sur cet auteur